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couchant

Il est au Sahara un moment extraordinaire : c’est le tomber du jour. […] Le ciel devenait un décor, en éclairage indirect. Le sol s’illumine étrangement. Les couleurs […] se composent alors en un chromatisme subtil. […] Harmonie en rose et vert : Je suis dans un Dinet ! Cela existait donc, et sans mièvrerie. Comment lui reprocherait-on de s’être attaché avec conscience et tout le métier possible, à restituer ce spectacle proprement inimitable ? Ses chromos sont la réalité même.

Auteur: Pouillon François

Info:

[ désert ] [ éloge ] [ art pictural ] [ crépuscule ]

 

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art pictural

Un studio de photographe est tout à fait différent d'un studio de cinéma. On peut y équilibrer à volonté l'ombre et la lumière pour accentuer la beauté d'un visage ou en masquer les imperfections. On peut ensuite retoucher le négatif jusqu'à ce qu'une quadragénaire dodue ressemble à une jeune première de vingt-cinq ans.
On ne peut pas diffuser la lumière sur un plateau de cinéma, parce que les personnages sont en mouvement. On ne peut pas retoucher un kilomètre de film.

Auteur: Griffith David Wark

Info: Cité dans "Passage du cinéma, 4992", éd. Ansedonia, p. 334 - texte de Griffith publié dans "Positif", n.266, avril 1983

[ comparaison ] [ éclairage ] [ effets ] [ limitations techniques ] [ fixe ] [ mouvant ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

perdu

Hier soir, tandis qu'il marchait à mes côtés dans la campagne, mon frère, comme devinant ma pensée, m'a dit ces choses troublantes "On dirait que Dieu, après avoir visité ma vie, en est reparti en éteignant la lumière. C'est en vain que je l'appelle et le prie d'y rétablir l'éclairage". Puis, montrant du doigt les champs environnants : "Regarde un peu ces lucioles. Elles clignotent dans la nuit pour se reconnaître entre elles. Mais moi, je ne suis la lampe de personne."

Auteur: Beauchemin Jean-François

Info: Le roitelet, p 53

[ solitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inéluctable

Il m'est difficile de surmonter la réticence que j'éprouve à raconter le fait inconcevable que tout mon être refuse à admettre. Encore aujourd'hui je n'arrive pas à comprendre que nous en ayons été les auteurs entièrement conscients. Dans cet éclairage, l'événement acquiert les tristes traits d'une étrange fatalité. Car la fatalité n'évite pas notre conscience et notre volonté, elle les intègre dans son mécanisme, de sorte que nous acceptons comme dans un sommeil léthargique des choses qui, dans des conditions normales, nous feraient frémir.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Le sanatorium au croque-mort

[ a postériori ] [ rétrospection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éclairage

Le soir, on tente de recréer artificiellement une lumière sans ombre. L'ombre, comme la poussière, est notre fonds secret. On veut l'oublier. On veut vivre un éternel midi. On met ainsi fin à "l'aspect charnel du lieu", son érotisme subtil, sa qualité terrestre et éphémère. C'est une lumière homogène, dans laquelle les choses, au lieu d'être vues - comme lorsque nous entrons dans un pièce plongée dans la pénombre jusqu'à ce que, peu à peu, nous distinguions des formes-, apparaissent dans leur neutralité supposée !
Maintenant qu'on peut tout voir, il n'y a plus rien à voir. Les lieux deviennent "anonymes".

Auteur: Peregalli Roberto

Info: Les Lieux et la poussière

[ uniforme ]

 

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astuce théatrâle

Le lustre s'allume et s'éteint aux extrémités du spectacle, mais ses ressources poétiques sont plus diffuses. Il joue sur l’ambiguïté crépusculaire des pauses incertaines, sur l'"entre-deux"... Qu'il se rallume à peine, et la salle en suspens jouit de ce que l'on appelle "un précipité". Puis le lustre s'éteint de nouveau et procure ainsi au spectateur le sentiment d'avoir rêvé. Entre le plein feu initial et la chape nocturne qui lui succède, l'entracte, de nos jours souvent délaissé, marque une coupure plus nette, une faille ; alors que "le précipité" est une transition presque onirique. Ni veille ni sommeil. Le lustre est la paupière qui bat entre les deux états.

Auteur: Banu Georges

Info: Une lumière au coeur de la nuit, p. 48

[ lumière ] [ pénombre ] [ éclairage ] [ spectacle ]

 

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beaux-arts

C'est une théorie que j'ai souvent imposée à mes interlocuteurs, à savoir qu'il y a eu cette bascule - assez brutale dans notre civilisation - du passage du son à l'image, par l'apparition du cinéma et de la télé. Transition qui s'est passé grosso modo en milieu du vingtième siècle. Grande victime de ce virage technologique : la musique, maintenant passée à un rôle d'éclairage des images ou simplement à celui d'entrainement des masses dans des routines : danses, transes rassurantes où les individus se jettent pour s'oublier. Pour ce qui est de ce qui était une sorte de paysage mental sonore, soit il a disparu, soit il s'est grandement simplifié.

Auteur: MG

Info: aout 2008

[ vingtième siècle ] [ régression ] [ image-son ]

 

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art pictural

Mille et mille nuances et reflets physionomiques hier encore insoupçonnés, mille et mille dixièmes de valeurs dans la progression des éclairages qui sculptent en la frôlant la mobilité de la forme, mille et mille espaces nouveaux qui soudain s’ouvrent, se développent lentement ou se ferment tout à coup, mille et mille lueurs qui fusent, s’éteignent, se transforment sans arrêt pour modifier, de mille et mille façons imprévues, les aspects du paysage, de l’homme, des foules, mille et mille frissons d’un monde dit inanimé qui naguère ne nous était pas perceptible, s’ajoutent à chaque seconde au tressaillement ininterrompu qui caractérise les passages entre les hommes et les choses pour les intelligences d’aujourd’hui.

Auteur: Faure Elie

Info: Introduction à la Mystique du Cinéma, op. cit., ici p. 79 et p. 80

[ septième art ] [ complexification ]

 

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lampadaires

Respectant un itinéraire choisi avec soin, il profitait encore du système d'éclairage nocturne imaginé par M. de La Reynie, le célèbre lieutenant de police du roi Louis XIV. Trente ans s'étaient avérés nécessaires à son installation et, désormais, quelques milliers de lanternes espacées pendaient à des cordes tendues en travers des rues. Elles étaient massives, en verre et tôle de fer, abritaient chacune une chandelle en suif d'un quart de livre qui brûlait quatre heures durant. Par mesure d'économie, on ne les allumait qu'aux mois d'hiver, vers 8 heures, de sorte qu'elles s'éteignaient peu après minuit sans être remplacées. Et encore n'illuminaient-elles que les principales artères de Paris. Partout ailleurs, c'étaient les ténèbres jusqu'à l'aube.

Auteur: Pevel Pierre

Info: Le Paris des merveilles, tome 2 : L'élixir d'oubli

[ historique ] [ ville ]

 
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retour sur soi

Marcello regarda longuement ces quatre ou cinq pétales de feu qui semblaient s'agiter et palpiter; puis ses yeux se fixèrent sur le talus du chemin de fer où se projetait , en même temps que son ombre et celle de Giulia, le faible éclairage du train et il éprouva brusquement une sensation aiguë d'égarement. Pourquoi était-il dans ce train? Qui était la femme debout à ses côtés? Où allait-il? Quel homme était-il? D'où venait-il? Cette sorte d'égarement n'avait rien de pénible. Il y retrouvait un sentiment familier qui constituait peut-être le fond de son être intime. "Ainsi donc, "pensa-t-il froidement, "je suis comme ce feu, là-bas, dans la nuit... je flamberai et m'éteindrai sans raison, sans suite... un peu de combustion suspendue dans la nuit."

Auteur: Moravia Alberto

Info: Le Conformiste

 

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