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bon sens

question : N’y a-t-il donc aucune issue ? Sommes-nous condamnés à accompagner le capitalisme spéculatif qui "liquide", comme vous le dites dans votre ouvrage, toutes ses oppositions ? Dans votre épilogue, vous suggérez malgré tout une solution…

réponse : Pas une solution, car il n’y a pas de "solution" aux questions que soulève le capitalisme spéculatif, et surtout pas de solutions économiques. Mais il y a une démarche possible. Celle que préconisait déjà Simone Weil dans des circonstances historiques à la fois différentes et comparables : s’enraciner dans la vie matérielle. Face aux fantasmes de l’avenir extraordinaire et des spéculations qu’il autorise, il s’agit de ne pas faire nôtre le récit fataliste que le capitalisme spéculatif produit sur lui-même en misant sur la résistance du réel tel que nous l’expérimentons.

Auteur: Gomez Pierre-Yves

Info: Interviewé par Thibault Isabel sur l'inactuelle.fr

[ pragmatisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

holisme

Papillons sur la roue
d'un monde qui tourne sans relâche,
chaque fragile battement d'ailes
actione le moteur,
O Gaïa.

Les papillons font naître une brise
et les ondes se propagent sans cesse,
au loin des cyclones se forment,
ce monde est entièrement connecté,
O Gaïa.

Essuie ces larmes de tes yeux fatigués,
chaque respiration est un soupir sacré.

Papillons sur la roue,
créant de l'ordre à partir du chaos,
et chaque onde dans l'air
fait tourner le moteur, partout.

Pleure ces larmes, puis sèche ces yeux fatigués,
chaque respiration te tient en vie.

Papillons, tels nous sommes,
gelés en vol sous le ciel étoilé,
mais les esprits poursuivent leur vol,
en ce sens, nous lui appartenons tous.
O Gaïa.
Et la somme des parties
est le coeur, qui pardonne tout, de Gaïa.

Auteur: Hammill Peter

Info: Paroles de la chanson "Gaïa", sur l'album "Fireships. Trad. Benslama

[ écologie ] [ chanson ] [ rock progressif ] [ contemplation ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

pessimisme

Je n'ai rien écrit de tout l'été. Dehors la campagne brûlait. Dans trois jours les enfants vont rentrer à l'école. En septembre, jadis, j'allais me baigner dans les deux rivières qui longeaient la vallée. Il y a cinquante ans qu'elles meurent sous les saules et les peupliers. En un demi-siècle nous avons exterminé plus de la moitié des espèces vivantes autour de nous. comment des truites et des écrevisses pourraient survivre dans quelques sombres mares d'eau croupie?

J'observais tout à l'heure un nid de frelons dans un amandier creux. Ils m'observaient aussi, envoyaient des éclaireurs tourner autour de ma tête. Leur colère vrombissait. Nous avons détruit tout ce qui nous gênait ou rapportait 30 centimes. Je vais marcher tous les jours sur une terre qui meurt. Je marche dans mes souvenirs. Dans mes souvenirs même les villes étaient bleues.

Auteur: Frégni René

Info: Carnets de prison

[ écologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

végétarien

Se nourrir des animaux n'est pas loin de l'anthropophagie et du cannibalisme. (...) La cruauté à l'égard des animaux n'est conciliable ni avec une véritable humanité instruite, ni avec une véritable érudition. C'est un des vices les plus caractéristiques d'un peuple ignoble et brutal. Aujourd'hui, pratiquement tous les peuples sont plus ou moins barbares envers les animaux. Il est faux et grotesque de souligner à chaque occasion leur apparent haut degré de civilisation, alors que chaque jour ils tolèrent avec indifférence les cruautés les plus infâmes perpétrées contre des millions de victimes sans défense. (...) La même superficie de terre utilisée pour paître et nourrir du bétail pour produire la viande pour alimenter 1 personne, pourrait nourrir 10 personnes avec des végétaux ; si de plus nous la cultivions avec des lentilles, haricots en grains, ou petits pois, elle pourrait nourrir une centaine de personnes...

Auteur: Humboldt Alexander von

Info:

[ homme-animal ] [ écologie ]

 

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imposture politique

Il s’agit d’équiper chaque habitant de Lille Métropole d’une "carte de vie quotidienne" dotée d’une puce "sans contact". C’est-à-dire d’identifier et de tracer à distance tous les habitants du Nord-pas-de-Calais. Ce projet n’est pas défendu par la droite de la droite mais par les socio-technocrates du Parti socialiste et les écolos-technocrates d’Europe écologie-Les Verts. Il est porté par Eric Quiquet et Dominique Plancke, respectivement élu aux transports de Lille Métropole et président de la commission Transports du conseil régional, qui défendent le flicage généralisé. Des Verts. Des écolos. Vous les preniez pour leur caricature : des hurluberlus inoffensifs, babas échappés de L’An 01, les personnages de Cabu et Gébé croqués dans les pages de Charlie Hebdo, de La Gueule ouverte, voire d’Actuel ou de Libération, cyclistes, végétariens, amateurs de bals folks et de fromages de chèvre. Ils s’en sont toujours défendus. Ils prouvent maintenant qu’ils avaient raison.

Auteur: Tomjo

Info: Dans "L'enfer vert", pages 8-9

[ corruptibles ] [ consentement ] [ société de contrôle ] [ collectivisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vision tronquée

A en entendre certains, la nature serait une autre Notre-Dame en feu… Mais, bon Dieu, de quoi parle-t-on ? Je crois que la nature n’est divinisable que parce qu’elle suinte l’irrationnel. Elle est incontrôlable, terrifiante, et nous dépasse. Tarkovski le montre dans ses films : elle reprend toujours le dessus. C’est une force qui nous englobe et que, si nous voulons survivre, nous devons perpétuellement maîtriser. Est-ce bien de cette nature qu’on nous parle aujourd’hui ? De cette nature dévoreuse et inaliénable, ce signe irréfragable de la puissance divine ? Je ne crois pas. Et je ne crois pas que ces gens qui nous la baillent si belle et innocente en perçoivent l’indéniable sacralité. Je ne crois pas qu’un homme qui ne croit pas à la sacralité de l’homme puisse concevoir la sacralité de la nature. Parce que la nature n’est sacrée, comme Notre-Dame n’est sacrée, que parce que l’Homme est sacré.

Auteur: Serey Paul

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/04/24/litterature-modernite-paul-serey/

[ naïveté ] [ anthropomorphisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

être humains

Le solipsime individuel est une évidence qui tend à nier le réel (bytié). Je meurs, l'univers s'éteint... Alors qu'il se poursuit avec les descendants, la famille, la collectivité, etc.

De fait l'humano-centrisme qui a piloté et conduit encore une grande partie de nos comportement d'hommes "dominants" est un solipsisme racial puisque sa description du réel n'est que la représentation consensuelle des multiples points de vue de ses membres. Miroir des sens discriminants d'une espèce.

Si l'homme disparaît, ce réel là disparaît aussi.

Une humanité solipsiste est-elle un cul de sac ? Il semble que oui. Dès le moment où elle s'est mise à développer une "mémoire sur support externe" (FLP en est un bon exemple) elle s'est renforcée dans sa force grégaire. Anthropocentrisme qui signifia simultanément une forme d'éloignement des autres entités vivantes puisque l'homme, n'ayant plus d’adversaires à sa taille, en vint à se considérer comme supérieur.

Auteur: Mg

Info: 19 sept. 2017

[ environnement ] [ écologie ] [ planète ] [ question ] [ intersubjectivité anthropomorphe ]

 
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bonne conscience

Vous transportez consciencieusement votre bouteille de Coca-Cola jusqu’à la prochaine poubelle? Coca-Cola s’en frotte les mains: vous êtes un collaborateur gratuit, vous contribuez à perpétuer le modèle qui permet à Coca- Cola de vendre un nombre infini de bouteilles jetables. Vous voilà enrôlé dans la gestion des déchets, sœur jumelle de la production des déchets. La gestion des déchets est toujours une entreprise de communication : elle consiste à produire des récits tranquillisants pour débarrasser les consciences. Les déchets bien gérés disparaissent, certes, mais il est tacitement suffisant, et beaucoup plus facile, de les faire disparaître de notre souvenir plutôt que du monde physique. Ils sont éloignés dans de discrètes décharges, vaporisés dans des incinérateurs peints de frais, ou expédiés (pardon, "recyclés") en Asie ; tout cela est enrobé de slogans réconfortants, mascottes souriantes et logos verts circulaires. Dans cette opération, l’ordure des bords de route est un témoin à charge, une pièce à conviction à éliminer absolument.

Auteur: Le Quéré Eugénie

Info: http://revuelimite.fr/industrie-le-festival-de-canettes?

[ face sombre ] [ développement durable ] [ justification écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dictature technologique

Grenopolis, mère de toutes les technopoles, devient une smart city à vitesse accélérée sous la direction des Verts, au nom d’une gestion rationnelle des ressources résiduelles : c’est l’écocitoyenneté assistée par ordinateur. Les Smartiens grenoblois paient le bus avec leur smartphone, jettent leurs déchets dans des poubelles pucées et emprunteront bientôt des livres pucés à la bibliothèque ; ils sont filmés et "captés" sur la voie de covoiturage pour s’assurer qu’ils ne roulent pas seuls dans leur voiture. Leur domicile est équipé de compteurs de fluides connectés (pas le banal Linky, mais les mouchards "encore plus intelligents" (sic) des distributeurs locaux). Mère-Machine capte, analyse et anticipe leurs habitudes et leurs besoins ; elle s’occupe de tout. Seule la machinerie cybernétique peut piloter efficacement les flux et les stocks toujours plus nombreux de marchandises, de populations, de véhicules, en éliminant l’erreur humaine. Destruction de la nature et de la liberté. Ce n’est pas le futur, mais notre présent ici, à Grenopolis.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Grenoble, le laboratoire vert http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/grenoble_laboratoire_vert_entretien_avec_limite_.pdf

[ écologie marchande ] [ société de contrainte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pouvoir

Nous devons percer le brouillard des médias dominants, qui s'emploient à nous distraire sans aborder les vrais problèmes. [...] J'ai dû écrire une lettre aux directeurs des grandes chaînes pour signaler que leurs émissions du dimanche n'abordent presque jamais la question du climat. Pourquoi ? Faut-il mettre cela en rapport avec le fait que les producteurs de charbon et de pétrole sont d'importants annonceurs ? Je le crois. Ils ne parlent pas non plus des inégalités de revenus et de fortune. Entend-on jamais des débats vraiment sérieux sur les causes de la disparition de la classe moyenne ? Pourquoi les riches accaparent-ils presque tout ? [...] Les médias ne l'expliquent pas aux jeunes, car ils sont l'un des bras de la classe dirigeante de ce pays. Et ils veulent parler de tout, sauf des questions les plus importantes, parce que si l'on parle des vraies questions et que les gens s'instruisent, savez-vous ce qui se passe ? Ils pourraient bien vouloir tout changer.

Auteur: Sanders Bernie

Info: Interview du 23 mars 2016 sur la chaîne The Young Turks

[ écologie ] [ usa ]

 

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