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humoriste-sur-humoriste

Il y a cent ans, le 22 février 1923, naissait Cavanna. Le créateur du journal que vous tenez entre vos mains. Ainsi que du légendaire mensuel Hara-Kiri, et ce grâce à la formidable équipe de dessinateurs et de plumes qu'il avait réunie autour de lui. Pas facile de résumer en quelques mots cette figure qui a marqué plusieurs générations de dessinateurs, d'écrivains, de journalistes, d'artistes ou d'écologistes. Car l'influence de Cavanna et de son équipe est difficile à mesurer tant elle est large. Cavanna, c'était d'abord un humour, qu'un jour un lecteur agacé avait qualifié dans un courrier de "bête et méchant". Le malheureux n'avait pas compris qu'il venait de trouver le slogan derrière lequel l'équipe d'Hara-Kiri se rangerait immédiatement...

Auteur: Riss Laurent Sourisseau

Info: CHARLIE Hedbo n° 1596 du 22 février 2023 (Édito)

[ critique inversée ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

développement durable

Un siècle de progrès sans merci et de destructions imposées pour l’attractivité du territoire a saccagé la montagne, rendu l’air de Grenopolis irrespirable et entassé une population dix fois augmentée (de 40 000 à 450 000 habitants) dans une cuvette cernée de sites Seveso et criblée de sites nucléaires. Les vrais écologistes, les anti-industriels, sont les fantômes de notre époque. Ils hantent la conscience et l’inconscient collectifs, comme un remord ou une aspiration ; toutes les puissances de ce monde, scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, politiciens, alertent de manière hystérique contre les "décroissants", "radicaux", "catastrophistes", etc. Maintenant que les faits ratifient les discours des "prophètes de malheur", la technocratie fait donner son corps scientifique (GIEC et ingénieurs des Green Tech) pour imposer sa gestion de la catastrophe.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Grenoble, le laboratoire vert http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/grenoble_laboratoire_vert_entretien_avec_limite_.pdf

[ opposition ] [ impasse ] [ greenwashing ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

précurseur écologiste

Comme pour les jeunes de sa génération, ignorants du passé, le "problème écologique" avait été une véritable découverte, ce qu’on ne peut dire des vieux convertis sur le tard. Pour crier dans un journal de gauche [Charlie Hebdo] les méfaits du développement et ses gaspillages, à rebours de la mythologie du progrès matériel, il fallait avoir le courage et la liberté de s’opposer à son propre milieu. [Pierre] Fournier le disait dans le langage des jeunes, mais sans complaisance. Il n’annonçait pas les lendemains qui chantent, mais la fin des temps, pressentant peut-être que le sien était compté. La mort de Fournier est une lourde perte pour le mouvement écologique, car on ne voit guère aujourd’hui qui peut lui maintenir, avec son intransigeance, un sérieux qui n’est pas forcément celui des chiffres.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Le feu vert, 1980

[ radicalisme ] [ hommage post-mortem ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

décroissance

Il n’y a qu’un problème sérieux : la surpopulation. Il est systématiquement esquivé par les écologistes. Au lieu de quoi, ils nous demandent de trier nos déchets, de ne plus rouler en diesel et de circuler à bicyclette. Quelle aimable plaisanterie ! Ils devraient au contraire se réjouir que des virus déciment la planète, supprimer les allocations familiales, se réjouir quand des enfants meurent de faim et renoncer à soigner les vieux. Au lieu de cela, ils entretiennent le mythe d’une planète verte, souriante, pacifique et bienveillante à l’égard de tous. Ils n’ont sans doute jamais lu des livres pour adultes : l’infantilisation est leur horizon ultime. Le plus saugrenu est que tous les partis politiques se prétendent, eux aussi, écologistes dans une sorte de course à la crétinisation générale. L’oncle Bens en rit encore.

Auteur: Jaccard Roland

Info: Le blog de Roland Jaccard

[ population ] [ monde ] [ utopie ]

 
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Ajouté à la BD par SFuchs

agriculture biologique

Je suis inquiète. Entre le bon score des écologistes aux Européennes et En marche et ses positions antiglyphosate, j’ai peur qu’on impose de plus en plus de contraintes aux agriculteurs au détriment du revenu : plans Écophyto, bio dans les cantines… Même si aujourd’hui on gagne un peu mieux sa vie en bio, la guerre des prix est désormais déclarée par les grandes enseignes.

Je crains aussi qu’on devienne de plus en plus dépendants de nos importations. Notre solde d’exportations jusqu’ici très positif est en train de baisser, alors que celui des importations augmente au nom de la bio équivalence, qui veut que le bio de Haïti vaille celui de France, ce qui est faux. Un grand nombre d’importations étiquetées bio sont plus que louches… J’ai peur que les gens soient trompés ou s’empoisonnent : datura dans le sarrasin, mycotoxines dans les céréales…

Auteur: Brunel Sylvie

Info: https://terres-et-territoires.com/les-urbains-ont-oublie-la-peur-de-manquer/

[ concurrence déloyale ] [ contradictions ] [ crainte ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

intérêts

Les travaux de Nordhaus préconisent un objectif de réduction des températures bien inférieur à ce que demandent les experts du GIEC aujourd'hui. Pour Nordhaus, si la température globale grimpe de 2 degrés, on ne perd que 1% de PIB mondial. Dans ses dernières publications, en 2016, il évalue à 3.5 degrés le réchauffement global optimal afin de concilier croissance économique et réponse au défi environnemental. Cela ne correspond pas du tout à l'objectif de 1.5 degré défendu par le GIEC, qui explique qu'au delà de 2 degrés, les conséquences seront catastrophiques.
[...]
Avec son modèle, Nordhaus a cherché à faire une analyse coûts / bénéfices du changement climatique, avec d'un côté les pertes de productivité causées par le réchauffement, et de l'autre, les montants qu'il fallait investir pour réduire ce réchauffement, en faisant une transition énergétique vers un système décarboné. Avec ce modèle, Nordhaus vise bel et bien une réduction des émissions de gaz à effet de serre mais son objectif reste de maintenir une croissance économique via un réchauffement optimal, pas de changer le modèle et pour cela, il est critiqué par d'autres économistes ou par les écologistes qui demandent des changements drastiques.

Auteur: Pottier Antonin

Info: https://www.franceculture.fr/economie/le-nobel-deconomie-veut-reconcilier-ecologie-et-economie

[ court terme ] [ capitalisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

prédateurs

Il dévoilait les motivations et les buts des entrepreneurs, des marchands et des fonctionnaires coloniaux : - Elle [la mère Patrie] prétend en toute hypocrisie, de manière à tromper quelques naïfs, "porter la civilisation" ou même propager les "grands principes" chez les peuples lointains, mais le but incontestable, sous le couvert des formules les plus honorables, n'est autre que de voler et de piller : le colonial n'a d'autre objectif que de prendre, soit des trésors, soit des terres et les hommes qui les peuplent, soit le pouvoir et des titres à l'avancement. L’œuvre dans son ensemble est mauvaise et les agents qu'on emploie pour l'accomplir conviennent d'autant mieux à l’œuvre projetée qu'ils sont mauvais eux-mêmes. Accompagnant ces fonctionnaires civilisateurs, viennent les marchands qui reçoivent pour mission spéciale des créer des besoins aux indigènes naguère accoutumés à une vie des plus simples. Les efforts des colonisateurs prétendus se combinent pour faire naître de nouvelles demandes, notamment celle de l'eau-de-vie […] Bien pire encore est le sort du travailleur "libre" ! Sa tâche est fixée et, s'il ne la remplit pas, s'il n'apporte pas l'ivoire, ou le caoutchouc, ou la gomme copal, ou le sac de mil que l'on attend de lui, gare au fouet, au bâton, même au couteau.

Auteur: Vincent Jean-Didier

Info: Elisée Reclus : Géographe, anarchiste, écologiste

[ dominateurs capitalistes ] [ nord-sud ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psycho-sociologie politique

Les libéraux aiment à voir dans le populisme un réflexe ancien et atavique — un rejet xénophobe de "l'autre", une réaction viscérale contre la raison libérale, la nostalgie d'une unité et d'une simplicité perdues. Il a pourtant aussi quelque chose de très moderne : depuis l'implosion du socialisme, le populisme est le levier politique employé par les oubliés de la réussite pour réfréner, voire ramener sur terre, ceux qui réussissent dans ces sociétés dans l'ensemble extraordinairement prospères et florissantes.

Il est souvent envisagé aussi comme un phénomène essentiellement économique : une réaction contre les pertes d'emplois et la concurrence dues à la mondialisation, de la part de gens qui ont la sensation de ne rien y gagner. C'est parfois le cas mais, comme je l'ai déjà avancé, le populisme est un phénomène sociéto-culturel et identitaire plus que socioéconomique, c'est pourquoi tant de responsables politiques, particulièrement à gauche, ignorent comment y répondre. Et c'est sur les questions culturelles, pas économiques, que le consensus est le plus endommagé dans les démocraties libérales. […]

On pourrait même voir dans le populisme une forme d'idéalisme, un autre versant de la politique "post-matérialiste" habituellement associée plutôt au mouvement écologiste. Une quête de sens et d'identité collective dans un monde moderne profane, individualiste, dominé par l'économie.

Auteur: Goodhart David

Info: Les deux clans. Chapitre 3 : Le populisme européen et la crise de la gauche.

[ ouvriérisme ] [ démagogie ] [ nationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fausse subversion

Il y a un malentendu sur le mot "écologiste", avec lequel nous désignons aussi bien la grande multitude d’amoureux de la nature que les activistes politiques qui se font les portes drapeaux de la défense de l’environnement. Jaime n’a jamais été écologiste, et n’a jamais fait référence à l’environnementalisme dans un sens positif. La nature n’est pas distincte de la société. Pour défendre efficacement la nature, il est nécessaire de transformer radicalement la société.

En réalité, le mouvement écologiste, dès son origine, n’a cherché qu’à donner un prix à la destruction de l’environnement et, tout au plus, gérer la catastrophe, sans jamais bouleverser le cadre social existant. Mais dans ce cadre, il n’y a pas de solution possible aux problèmes de la vie concrète à commencer par la dégradation de la nature. Sur le marché de la pollution, les écologistes sont semblables aux militants syndicaux vis-à-vis du marché du travail : des intermédiaires intéressés par la régulation des contradictions causées par l’exploitation du territoire par les uns, et par l’exploitation de la force de travail par les autres. Leur existence est liée à la marchandisation de la nature en tant que négociateurs du degré de nuisance admissible.

La lutte contre les nuisances ne peut aboutir que comme mouvement anti-économique et antiétatique, et non en tant que parti "vert" réconcilié avec l’économie grâce aux formules du "développement durable".

Auteur: Amoros Miguel

Info: Sur Jaime Semprun, 2017

[ écologie ] [ perpétuation du système ] [ superficielle révolte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

viande industrielle

[...] conscient de ses responsabilités croissancistes, un éleveur de Langoëlan (Morbihan) envisage-t-il une extension de ses poulaillers pour y accueillir 120 000 têtes. Conseillé par ses maîtres - le groupe LDC (marques Le Gaulois, Maître Coq, Loué, etc.) qui le poussent à s'endetter toujours plus pour produire du poulet à nuggets pour McDonald's -, un concurrent de Néant-sur-Yvel, situé à l'orée de la forêt de Brocéliande, vise encore mieux. Si son projet va au bout, 190 000 poulets s'entasseraient bientôt dans de nouveaux bâtiments d'élevage - contre 40 000 actuellement. Le soutien des conseillers municipaux est unanime, ravis que doublent les émissions d'ammoniac (compostage des déjections), que s'accroisse le risque de pollution des cours d'eau du secteur (déjà de qualité "moyenne"), que soient pompés 5 millions de litres d'eau annuels dans une nappe déjà saturée en nitrates, que circulent les myriades de camions qui transporteraient des centaines de tonnes de fumier ou d'aliments par an et que soit détruit le travail des paysans non rentables. Les emmerdeurs habituels (les écologistes) soulignent de plus que ces poulets hors-sol seront évidemment nourris par les importations de soja et de maïs OGM en provenance d'Amérique du Sud, qui ont le très léger inconvénient de provoquer une déforestation accélérée de l'Amazonie, laquelle tire tant de larmes chez nos si sensibles dirigeants... Sans compter que les pesticides dont on les arrose ont le mauvais goût d'être respirés à plein poumons par les dockers qui contractent de magnifiques cancers professionnels en déchargeant les navires ! Tout ça pour que les poulets de Néant-sur-Yvel soient exportés vers les émirats !

Auteur: Anvélaut Raoul

Info: Dans "La décroissance" n° 164, novembre 2019, page 6

[ catastrophe globale ] [ élevage de masse ]

 
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