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cadeau

Comme une offrande, déposée sur le seuil : cailloux, morceaux d'écorces, et les sept couleurs tracées sur la pierre.

Auteur: Metz Thierry

Info:

[ poésie ] [ nature ]

 

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vieillir

Les illusions tombent l'une après l'autre, comme les écorces d'un fruit, et le fruit, c'est l'expérience. Sa saveur est amère.

Auteur: Nerval Gérard de Labrunie

Info: Les filles du feu, Sylvie

[ pessimisme ]

 

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accalmie

Ce n’est que maintenant, dans les débris de sa vie, en comptant ses plaies et en remontant le fil de ses cicatrices, qu’il sait enfin tendre l’oreille vers le silence caché dans l’illusion du monde.

Auteur: Lenot Alexandre

Info: Écorces vives

[ repos du guerrier ] [ méditation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

Les heures de rêverie, que deviennent-elles quand on s'en échappe ? Elles imprègnent les murs et les plafonds, s'y gravent à l'encre secrète, elles sont pareilles aux souvenirs : glissées sous les choses. Chaque maison, chaque sentier, chaque arbre est couvert de ces couches invisibles, on peut bien poncer les enduits et arracher les écorces, elles ne disparaissent jamais vraiment.

Auteur: Monnin Isabelle

Info: Mistral perdu ou les événements

[ révasser ]

 

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lecture

Il y a dix mille ans les premiers messages humains sont inscrits. Gravés dans ce qu'il y a de plus dur, la substance même de la planète. Dès lors, plus le discours se complique, plus le support de la communication s'assouplit, s'allège, s'amincit : de la terre cuite on passera aux écorces, aux tablettes de cire ; il y a ensuite des peaux de bêtes, des papiers qui les imitent, puis du papier de plus en plus blanc, de plus en plus fin.

Auteur: Polastron Lucien Xavier

Info: Le papier 2000 ans d'histoire

[ historique ] [ virtualisation ]

 
Mis dans la chaine

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odeurs

Grenouille était fasciné par cette opération. Si jamais quelque chose dans sa vie avait provoqué de l’enthousiasme –certes pas un enthousiasme visible de l’extérieur : un enthousiasme caché, brûlant, comme à flamme froide-, c’était bien ce procédé permettant, avec du feu, de l’eau, de la vapeur et un appareil astucieux, d’arracher aux choses leur âme odorante. Cette âme odorante, l’huile éthérique, était bien ce qu’elles avaient de mieux, c’était tout ce qui l’intéressait en elles. Tout le stupide reliquat, les fleurs, les feuilles, les écorces, les fruits, la couleur, la beauté, la vie et tout le superflu qu’elles comportaient encore, il ne s’en souciait pas. Ce n’était qu’enveloppes et scories. Il fallait s’en débarrasser.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ passion dévorante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

plastiques

Les liquides ont besoin de récipients. Tel est la grande problèmatique de l'emballage, que tout chimiste expérimenté connaît : ce qui était également le cas pour Dieu tout-puissant, qui l'a brillamment résolu, comme il en a l'habitude, avec des membranes cellulaires - coquilles d'œuf, écorces multiples d'orange, et notre propre peau, parce qu'après tout, nous sommes nous aussi des liquides. Or, à cette époque, il n'existait pas de polyéthylène*, qui aurait parfaitement convenu puisqu'il est souple, léger et splendidement imperméable : mais il est aussi un peu trop incorruptible, et ce n'est pas par hasard si Dieu tout-puissant lui-même, pourtant maître de la polymérisation, s'est abstenu de le breveter : Il n'aime pas les choses imputrescibles.

Auteur: Levi Primo

Info: Le tableau périodique (1975), trad en anglais Raymond Rosenthal (1984), 192-3. Trad en français MG

[ pétrochimie ] [ polyoléfines ] [ pollution abiotique ] [ couche limite ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

légende

Cotonou signifierait lagune de la mort... A Abomey, précise J. Lombard, on pense que les âmes des morts descendent le cours de l'Ouémé, pour gagner la mer. La couleur des arbres (rougeâtres sur la lagune) fit croire que chaque mort, passant dans la lagune, laissait un peu de son sang, qui allait rougir les écorces, d'ou le nom de ku (=mort), tonu (lagune). Mais cela se passait en des temps très anciens. L'origine de la ville est liée à la traite: en 1830, yekpé Zinsou établit ici un marché d'esclaves, pour le compte de Guézo, roi d'Abomey. Il y commercera quelques années avec les traitants européens. Plus tard, le site profitera de sa situation, à l'écart de Porto-novo et de Ouidah, et de ce que les français y auront les coudées franches.

Auteur: Passot Bernard

Info: Le Bénin guide pratique

[ histoire ] [ négriers ] [ agglomération ] [ étymologie ] [ Afrique ]

 

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nature

C'était une vallée misanthrope, n'aimant pas les hommes et ne faisant aucun effort pour être aimée d'eux.
En fait, elle repoussait l'homme comme elle invitait le loup.
Pas un brin de tendresse, dans ses pentes. Abruptes, elles plongeaient du plateau dans le creux d'une rivière plus sinueuse que bien des serpents, et qui, là, en bas, usait ses crocs liquides sur quelques rochers barbus.
Et la forêt, maîtresse partout.
Elle tapissait ce coin du monde, lui faisait chevelure hirsute, de branches et de feuillages, touffue en diable. On la sentait habile à vous gober l'imprudent, à le perdre dans ses entrailles d'écorces et d'humus, à lui tendre racines et branches traîtresses pour mieux le rudoyer.
Par-ci, par-là, verrues granitiques, lui poussaient quelques dents de pierre qui perçaient les gencives brun et or des bois... Des rocs sans nom que personne n'avait jamais songé à baptiser.

Auteur: Marcastel Jean-Luc

Info: Louis le Galoup, Tome 3 : Le Maître des Tours de Merle

[ hostile ]

 

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jungle

Ce qui m'étonnait le plus était l'infini mimétisme de la nature vierge. Ici rien ne répondait à son aspect ; il se créait un monde d'apparences qui cachait la réalité, qui remettait en question beaucoup de vérités. Les caïmans à l’affût dans les bas fonds de la forêt inondée, immobiles, la gueule prête, ressemblaient à des troncs pourris, recouverts d'anatifes ; les lianes avaient l'air de reptiles, les serpents de lianes, quand leur peaux n'avaient pas des nervures de bois précieux, des ocelles d'ailes de phalènes, des écailles d'ananas ou des anneaux de corail ; les plantes aquatiques formaient le tissus serré d'un tapis touffus, cachaient l'eau qui coulait en dessous, prenaient l'aspect d'une végétation de terre ferme ; les écorces tombées prenaient tout à coup une consistance de laurier en saumure ; les champignons étaient des coulées de cuivre, des saupoudrages de souffre, près de l'aspect trompeur d'un caméléon un peu trop branche, un peu trop lapis-lazuli, un peut trop plomb strié d'un jaune intense, lequel simulait à présent des éclaboussures de soleil tombées à travers des feuilles qui ne laissaient jamais passer le soleil tout entier. La forêt vierge était le domaine du mensonge, du piège, du faux semblant ; tout était travesti, stratagème, jeu d'apparences, métamorphoses. Domaine du lézard concombre, de la châtaigne hérisson, de la chrysalide mille-pattes, de la larve à corps de carotte, du poisson-torpille, qui foudroyait du fond de la vase visqueuse.

Auteur: Carpentier Alejo

Info: Le partage des eaux, pp 222 et 223

[ masques ] [ littérature ] [ reflets ]

 

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