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économie

Le contribuable sauve l'épargnant, et c'est bien ainsi.

Auteur: Bofinger Peter

Info:

[ fisc ] [ garantie ] [ état ] [ finances ]

 

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prédiction

Partout où il y a beaucoup de machines pour remplacer les hommes, il y aura beaucoup d'hommes qui ne seront que des machines. L'effet des machines, en épargnant les hommes, doit être à la longue de diminuer la population.

Auteur: Bonald Louis-Ambroise de

Info:

[ industrialisation ]

 

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remercier

Le mot merci, formule de politesse très courante, pour ne pas dire banale, est un bon exemple d'affaiblissement sémantique. Le latin mercedem signifiait "salaire" puis "récompense", et enfin "grâce", faveur que l'on fait à quelqu'un en l'épargnant. Il est devenu l'ancien français merci

Auteur: Cerquiglini Bernard

Info: Merci Professeur !

[ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méditation guidée

[…] la méditation du yoga revêt souvent un caractère édulcoré ou lénifiant, en raison du sens qui est donné à son objet ou à sa fonction. Quand un professeur choisit pour son élève, et à sa place, un objet de réflexion apaisant et "agréable", non seulement il n’est pas permis à celui-ci d’affronter sa propre question, mais il est éloigné de sa préoccupation. En lui épargnant une confrontation à son désir, il lui est évité la véritable rencontre avec lui-même.

Auteur: Berthelet-Lorelle Christiane

Info: Dans "La sagesse du désir" page 320

[ critique ] [ confort mental ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nord-sud

Ce n’est pas trop de dire que la politique étrangère moderne de la Grande-Bretagne a été avant tout une lutte pour l'appropriation des marchés d’investissement juteux. Plus généralement, la Grande-Bretagne est devenue, d'année en année, une nation vivant du tribut prélevé à l’étranger, et les classes qui bénéficient de cette rente sont de plus en plus enclines à recourir à la politique publique, aux deniers publics et à la force publique pour étendre le champ de leurs investissements privés, et ce, en vue de sauvegarder ou d’améliorer leurs investissements existants. C'est peut-être l'élément à considérer le plus important de la politique moderne, et l'obscurité dont il est enveloppé a représenté le plus grave danger pour notre État.

Ce qui était vrai pour la Grande-Bretagne l'était de la même manière pour la France, l'Allemagne, les États-Unis et tous les pays où le capitalisme moderne avait placé des excédents économiques considérables entre les mains d'une ploutocratie ou d'une classe moyenne épargnante.

Auteur: Hobson John Atkinson

Info: Imperialism, a study. Traduction Nastasia Buergo

[ prédation ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Je me demande parfois où nous autres femmes d'un certain âge nous situons dans le réseau social une fois que la construction du nid a perdu de son charme. Il y a une génération, Margaret Mead, qui avait une assez bonne réponse personnelle à cette question, s'interrogeait aussi à ce sujet et faisait remarquer qu'en d'autres temps et dans d'autres cultures, nous avons joué un rôle...
"A l'époque où nous étions deux ici à nous nourrir et à travailler, j'avais un grand jardin entre les plaqueminiers et la vieille route le long de la rivière. J'aimais le travail nécessaire pour produire, vers le milieu de l'été. Les rangées bien droites de haricots et de betteraves, les carottes, les pommes de terre, la maïs, les tomates, les cardons, les oignons, les laitues au goût exquis et aux couleurs stupéfiantes. Je semais des petits pois le long du grillage et fleurissaient, donnant ensuite des cosses bien tendres. Et dans tout le potager je faisais pousser des soucis orange vif et jaunes. Ils protégeaient les légumes des insectes qui détestent l'odeur des fleurs et les évitent, épargnant ainsi les légumes..."

Auteur: Hubbell Sue

Info: Une année à la campagne

[ potager ] [ nature ]

 

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ambivalence

Elle n'est pas heureuse, la vie, à Raïssa. Dans les rues, les gens marchent en se tordant les mains, disputent les enfants qui pleurent, s'appuient aux parapets des fleuves en prenant leurs tempes entre leurs mains ; le matin, ils émergent d'un mauvais rêve et en commencent un autre. Dans les ateliers où à chaque instant on se tape à coups de marteau sur les doigts et se pique avec une aiguille, sur les colonnades de chiffres tordus des registres de négociants et de banquiers, devant les verres vides rangés sur le zinc des bistrots, c'est un moindre mal quand les têtes se penchent en t'épargnant des regards torves. Dans les maisons, c'est pire, et il n'est pas nécessaire d'y entrer pour le savoir : l'été, les fenêtres retentissent de disputes et de bris de vaisselle. Et pourtant, à Raïssa, à tout moment, un enfant rit à sa fenêtre, en voyant un chien sauter sur un auvent pour mordre dans le morceau de polenta qu'un maçon à lâché du haut d'un échafaudage, en s'exclamant : "Mon trésor, laisse-moi plonger !" à l'adresse d'une jeune hôtelière qui soulève un plat de ragoût sous sa pergola, contente de le servir au marchand de parapluies qui fête une bonne affaire, l'ombrelle de dentelle blanche avec quoi  va se pavaner aux courses une grande dame amoureuse d'un officier qui lui a souri alors qu'il sautait la dernière haie, heureux lui-même mais plus heureux encore son cheval qui volait par-dessus les obstacles voyant voler dans le ciel un francolin, heureux oiseau libéré de sa cage par un peintre heureux de l'avoir peint plume à plume, tacheté de rouge et de jaune, dans une miniature, à cette page du livre où le philosophe dit : "Même à Raïssa, ville triste, court un fil invisible qui par instants réunit un être vivant à un autre et se défait, puis revient se tendre entre des points en mouvement, dessinant de nouvelles figures rapides, si bien qu'à chaque seconde la ville malheureuse contient une ville heureuse sans même qu'elle le sache."

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ cité imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel