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nocturne

Il était tard; ainsi qu'une médaille neuve
La pleine lune s'étalait
Et la solennité de la nuit, comme un fleuve
Sur Paris dormant ruisselait.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Fleurs du Mal

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

veille

Il était tard; ainsi qu'une médaille neuve



La pleine lune s'étalait,



Et la solennité de la nuit, comme un fleuve,



Sur Paris dormant ruisselait.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Confession

[ perfection ] [ enchantement ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

absurde

Un peu plus bas, sur un morceau de contre-plaqué s'étalait cette inscription, tracée de guingois à l'encre :
LE CHAT NE FONCTIONNE PAS
L'administration
- Quel chat ? Demandais-je.

Auteur: Strougatski Arcadi

Info: Le lundi commence le samedi

 

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abrutissement

Il ne me restait plus qu'à attendre l'indigestion télévisuelle (...), je ne fus pas déçu. La bêtise s'étalait, paradait - plastronnait. On dirait que plus les gens sont bêtes, d'une bêtise telle que même le plus abruti des téléspectateurs peut se moquer d'eux, plus ils ont de chance d'être choisis.

Auteur: Aderhold Carl

Info: Mort aux cons

[ TV ]

 

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nature

Ce matin-là était rempli de chants d'oiseau et les branches étaient traversées de rayons de soleil pâles et obliques, si bien que la lumière éclatante s'étalait sur les feuilles et qu'une légère vapeur s'élevait de la mousse sur le sol de la forêt. Ce matin-là le soleil faisait briller la rosée comme des perles minuscules enfilées sur la résille délicate et précise des toiles d'araignées. Ce matin-là il flottait dans l'air une odeur de soleil, de chaleur et de toutes les bonnes choses en train de pousser.

Auteur: Weller Lance

Info: Wilderness

[ printemps ] [ lumière ]

 

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décor nocturne

L'air de la nuit collait à la peau comme une toile d'araignée. Les réverbères se dressaient sur le trottoir tels des sceptres tenus par des mains illuminées. La boîte aux lettres de la rue se tenait sur son flanc et elle avait été bombée à la peinture noire. Le vent charriait des odeurs d'ordures et de graisse brûlée. Des griffes de chats avaient percé les sacs-poubelle laissés sur le bord du trottoir et leur contenu s'étalait dans le caniveau, papiers et os de poulet, canettes et mégots de cigarettes.

Auteur: Fondation Larry

Info: Effets indésirables

[ Etats-Unis ] [ banlieue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prospective

Le lendemain, j'allai sur mon balcon pour apercevoir la campagne. Elle entourait la maison en face d'elle, celle du propriétaire absent. C'était une campagne très plate et qui émergeait de l'aube avec langueur...

Ma vie, comme cette campagne, s'étalait devant moi. Ma vie inévitable. Que pouvais-je en faire ? Il fallait cesser de se plaindre. Les maternités viendraient, l'une après l'autre, m'ôter le souci de moi-même. J'y songeais comme à un refuge, et je frémissais en même temps à la pensée de l'enfant qui naîtrait de ces nuits où le désir d'être morte défigurait mon visage.


Auteur: Chedid Andrée

Info: Le sommeil délivré

[ pensée-de-femme ] [ procréation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

action

Pour autant que je m'en souvienne, je me trouvai, en débouchant dans la rue vaste et claire, d'une humeur aventureuse et romantique qui m'emplit d'aise. Le monde matinal qui s'étalait devant moi me parut si beau que j'eus le sentiment de le voir pour la première fois. Tout ce que j'apercevais me donnait une agréable impression d'amabilité, de bonté et de jeunesse. J'oubliai bien vite qu'un moment encore auparavant, dans mon bureau, là-haut, je ruminais des pensées lugubres devant une feuille de papier vide. La souffrance, la tristesse et toutes les idées pénibles avaient comme disparu, quoique je ressentisse encore vivement une certaine gravité devant et derrière moi.

Auteur: Walser Robert

Info: La promenade, 1920 in Ecrivains randonneurs de Antoine de Baecque

[ joie ] [ littérature ]

 

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manger

Depuis quelques jours, le ravitaillement du camp était assuré par l’armée américaine. […]
Mais le vieux Français ne devait pas y croire, il devait se méfier. C’était trop beau pour durer, devait-il penser. […] Il se nourrissait à tout hasard, même s’il n’avait plus réellement faim. Il étalait des couches épaisses de margarine sur les tranches de pain noir, il les découpait en tout petits carrés qu’il mâchait lentement, avec du saucisson. Probablement mangeait-il ainsi depuis longtemps. Probablement n’avait-il pas l’intention de s’arrêter avant d’avoir tout avalé, tout dégluti. Il mâchait lentement, faisait durer le plaisir. Mais ce mot ne convient certainement pas : il y a de la gratuité dans le mot plaisir. Il y a de la légèreté, de l’imprévisible. C’est un mot trop désinvolte pour parler du sérieux avec lequel le vieux Français accomplissait, quelque peu hystériquement, le rite de se nourrir.

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

[ sagesse ] [ gravité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

glose

Il se baissa et souleva la draperie. Le livre s'étalait à terre contre la rondeur du vase de nuit à filets orange.

- Montrez voir, dit-elle. J'ai mis une marque. Un mot que je voulais vous demander.

Elle avala une gorgée de sa tasse tenue sans souci de l'anse et ayant essuyé tout de go le bout de son doigt sur la couverture, se mit à suivre le texte avec une épingle à cheveux jusqu'à ce qu'elle rencontrât le mot.

- Mes tempes si quoi ?  demanda-t-il.

- Là, dit-elle. Qu'est-ce que ça veut dire ?

Il se pencha vers elle et lut près de l'ongle poli de son pouce.

- Métempsychose ?

- Oui. D'où sort-il celui-là ?

- Métempsychose, reprit-il, fronçant le front. C'est grec, ça vient du grec, ça signifie la transmigration des âmes.

- Quelle balançoire ! dit-elle. Sortez-moi ça en mots simples.

Il sourit, regardant de côté son air moqueur.

Auteur: Joyce James

Info: "Ulysse", éd. Gallimard, p.94-95, traduction d'Auguste Morel

[ vocabulaire ] [ intimité ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama