Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 10
Temps de recherche: 0.0277s

matérialisme

Notre système économique dépassé condamne des millions d'individus à la frustration.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info:

[ jalousies ] [ antispiritualisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

rationalisme limitatif

Le "matérialisme" comme "phénomène de spiritophobie" est un chapitre important de la psychologie.

Auteur: Steiner Rudolf

Info: Le seuil du monde spirituel

[ antispiritualisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

matérialisme

Nous vivons dans une ère de consumérisme et tout est basé sur le désir de consommation et cela n'a rien à voir avec les choses dont nous avons réellement besoin.

Auteur: Aloe Blacc

Info: Aloe Blacc Discusses His Grand Scheme to Get Some Dollars. Interview with Brandon Deroche, www.huffingtonpost.com. June 15, 2011.

[ antispiritualisme ]

 

Commentaires: 0

apparences

... jusqu"au tournant du millénaire, les cités chinoises ont grouillé de bicyclettes. Mais les réformes économiques, en créant une nouvelle classe moyenne, ont aussi marqué l'essor de la voiture individuelle. Le vélo fut relégué aux marges des villes et de la culture populaire. Dans une émission de téléréalité chinoise très regardée, l'une des candidates a parfaitement résumé cet esprit matérialiste en s'exclamant, après avoir repoussé un prétendant peu fortuné: "Je préfère encore sangloter à l'arrière d'une BMW que m'amuser sur le porte-bagages d'un vélo !"

Auteur: Lee Kai-Fu

Info: I.A. : La plus grande mutation de l'histoire

[ antispiritualisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

monothéismes

Notre crise majeure n'est ni économique, ni financière, ni écologique, ni sociopolitique, ni géopolitique: c'est une crise spirituelle d'absence radicale – dans les élites et dans les masses – de vision d'un sublime dans l'homme qui serait partageable entre tous, athées, agnostiques, croyants. Et s'il y en a un, voilà le vrai visage du totalitarisme aujourd'hui: la conspiration terrible, tyrannique et secrète de toutes les forces intellectuelles et sociales qui condamnent l'être humain à une existence sans aucune verticalité. L'islam? Avec son sacré rigidifié dans le dogmatisme et le formalisme wahhabite, il est le frère en miroir de notre Occident au sacré dilué dans le relativisme et le désenchantement généralisé – deux manifestations souffrantes et impuissantes d'un même aplatissement ou effondrement sur lui-même de l'humain.

Auteur: Abdennour Bidar

Info: Le Monde du 28 octobre 2015. L’islamisme est un danger, mais le vide spirituel de l’Occident est un danger plus grand encore.

[ religions viciées ] [ antispiritualisme ] [ unicité ] [ espérance ] [ anthropocentrisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

matérialisme

L'histoire de l'éthique est la triste histoire de merveilleux idéaux que personne ne saurait atteindre. La plupart des chrétiens n'imitent pas le Christ, la plupart des bouddhistes sont incapables de suivre Bouddha, et la plupart des confucéens auraient provoqué une crise de rage chez Confucius.

A l'opposé, la plupart des gens, aujourd'hui, n'ont aucun mal à se hisser à la hauteur de l'idéal capitalistico-consumériste. La nouvelle éthique promet le paradis à condition que les riches restent cupides et passent leur temps à se faire du fric, et que les masses lâchent la bride à leurs envies et à leurs passions, et achètent de plus en plus. C'est la première religion de l'histoire dont les adeptes font vraiment ce qu'on leur demande de faire. Mais comment savons-nous que nous aurons vraiment le paradis en retour ? Nous l'avons vu à la télévision.

Auteur: Yuval Noah Harari

Info: Sapiens : Une brève histoire de l'humanité, p. 409

[ diabolique ] [ antispiritualisme ] [ dogme universel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

cache-cache

La vérité est que la conception matérialiste, une fois qu'elle a été formée et répandue d'une façon quelconque, ne peut que concourir à renforcer encore cette "solidification" du monde qui l'a tout d'abord rendue possible, et toutes les conséquences qui dérivent directement ou indirectement de cette conception, y compris la notion courante de la "vie ordinaire", ne font que tendre à cette même fin, car les réactions générales du milieu cosmique lui-même changent effectivement suivant l'attitude adoptée par l'homme à son égard. On peut dire véritablement que certains aspects de la réalité se cachent à quiconque l'envisage en profane et en matérialiste, et se rendent inaccessibles à son observateur ; ce n'est pas là une simple façon de parler plus ou moins "imagée", comme certains pourraient être tentés de le croire, mais bien l'expression pure et simple d'un fait, de même que c'est un fait que les animaux fuient spontanément et instinctivement devant quelqu'un qui leur témoigne une attitude hostile.

Auteur: Guénon René

Info: Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps. Chapitre 17, solidification du monde

[ conscience ] [ perception ] [ positivisme ] [ nord-sud ] [ antispiritualisme ]

 
Commentaires: 9
Ajouté à la BD par Neshouma

esprit

Rien ne nous autorise, si ce n'est l'exclusivisme, l'arbitraire et l'absence de témoignage, à concevoir la vie de façon matérialiste. Nous avons tout aussi peu le droit de réduire la psychologie à un fonctionnement cérébral, sans compter que toute tentative en ce sens est vouée à l'absurde, comme le montrent toutes celles qui furent déjà entreprises. Le phénomène psychique doit être considéré sous son aspect psychique et non pas comme processus organique et cellulaire. Autant l'on s'emporte contre les "fantômes métaphysiques", dès que quelqu'un s'avise d'expliquer les processus cellulaire de façon vitaliste, autant l'hypothèse physique est créditée comme scientifique, quoiqu'elle ne soit en rien moins fantastique que la première. Mais elle a l'avantage de cadrer avec le préjugé matérialiste et c'est pourquoi n'importe quelle absurdité est sacrée scientifique, dès qu'elle permet de muter du psychique en physique. Espérons que les temps ne sont plus éloignés où nos hommes de science se débarrasseront de ce restant de matérialisme creux et suranné.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: L'homme à la découverte de son âme

[ positivisme ] [ antispiritualisme ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Neshouma

post-renaissance

PHILITT : La critique du matérialisme freudien par Jung ne correspond-elle pas selon vous à une ouverture au spirituel ?

AA :  Jung ne se sépare pas de Freud dans le sens d’un retour à une meilleure compréhension des doctrines religieuses traditionnelles, il s’en sépare au contraire à cause d’un modernisme plus prononcé. En effet, dans Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, René Guénon observe deux phases successives dans le processus de constitution du monde moderne – anomalie culturelle selon lui dans l’histoire de l’humanité. D’une part, au sujet de la première phrase de modernisation, Guénon parle de "solidification du monde". D’après lui, cette solidification est signalée par l’élaboration et la diffusion du matérialisme théorique et de ses conséquences dans l’ordre des comportements et des objets de la vie quotidienne. D’autre part, il désigne la seconde phase en termes de "dissolution du monde", signalée quant à elle par le développement de l’occultisme et des nouveaux mouvements de fausses spiritualités. 

Guénon prend à ce sujet l’image d’une coquille : en niant et en ignorant l’existence du divin, le monde moderne s’est renfermé sous le couvercle du matérialisme qui l’isole des influences salutaires qui eussent pu lui venir d’"en-haut", du Ciel. Mais ce faisant, n’importe quelle fissure de cette muraille apparaît à l’homme contemporain comme une sortie appréciable hors du paradigme matérialiste de la première modernité, y compris donc lorsqu’elles témoignent du reflux d’influences infra-spirituelles. L’intérêt pour les forces occultes apparaît alors aux yeux des hommes modernes comme une ouverture à la spiritualité, alors qu’elle est au contraire une ouverture à ce qui est inférieur à l’humain. L’absence de rattachement à une autorité traditionnelle ne joue pas en faveur de l’exercice du discernement et les Modernes peuvent avoir plus facilement tendance à apprécier, à tort, des tendances infra-spirituelles comme les signes d’une grâce sanctifiante. Il ne suffit donc pas de critiquer le matérialisme pour satisfaire les exigences d’un discours spirituel : il faut aussi que cette critique amène à la connaissance d’un ordre de réalité qui soit lui-même spirituel. Or Jung ne prend pas en compte cette dimension dans son œuvre.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Interview sur https://philitt.fr/, le 17. 1.2022. A l'occasion de la sortie de son ouvrage, Jung et l’occulte. La psychologie analytique au regard de la Tradition (éditions R&N)

[ erreur catégorielle ] [ antispiritualisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pouvoir sémantique

Wokisme, un protestantisme déréglé?

À l’instar de plusieurs chercheurs américains qu’il cite largement dans son étude*, l'auteur observe dans cet activisme progressiste un post-protestantisme débarrassé de sa théologie, soit un nouveau puritanisme entièrement sécularisé.

L’analogie? "La rédemption des péchés du monde ne se réalise plus à travers le sacrifice christique, mais par celui du bouc émissaire, à savoir la figure de l’homme blanc hétérosexuel, symbole qui réunit les trois fautes à la racine des injustices sexuelles, raciales et de genre: la masculinité, la blanchité et l’hétéronormativité", lit-on dans le document. Ou encore: "Les rêves d’une société parfaite que le christianisme reportait à un Royaume céleste doivent être matérialisés ici-bas et immédiatement." Interview avec un chercheur très critique à l’endroit de son objet d’étude.

- Le wokisme découlerait du protestantisme. Comment cela?

- Un certain nombre d’intellectuels protestants et catholiques nord-américains analysent le phénomène woke comme une forme de protestantisme sécularisé, c’est-à-dire l’idée qu’un certain nombre de thèmes chrétiens (l’Éden, le péché originel, la confession, le blasphème, etc.) ont été capturés par la frange progressiste de la gauche et transférés dans le champ politique. L’orthodoxie morale n’est plus produite par les Églises mais par les divers activismes qui composent le mouvement de la Justice Sociale (anti-racisme, droits LGBT, féminisme, etc. ndlr).

- Concrètement, de quelle manière se manifeste ce nouveau puritanisme?

- De multiples manières et à différents étages de la société. Essentiellement, ce puritanisme est le produit de l’hégémonie de la gauche dans les champs intellectuel et culturel. Il fabrique des hiérarchies et des tabous utiles à un certain nombre de groupes d’intérêt et circonscrit les interprétations dicibles dans les universités et les grands médias.

- On assiste, avec ce courant, à une nouvelle moralisation de l’espace public, avec une mobilisation autour de la notion de justice sociale et le souci des minorités. Ne faudrait-il pas s’en réjouir?

- Plus d’un s’en réjouissent, mais je ne partage pas cet optimisme. L’impact des idées politiques ne s’évalue pas à partir des intentions de leurs promoteurs. Or nous avons affaire à un mouvement profondément anti-libéral et passablement anti-scientifique – il suffit de lire les intellectuels qui nourrissent ce phénomène pour s’en convaincre. Rien n’est plus dangereux que des révolutionnaires qui s’imaginent pur de cœur.

- Plusieurs observateurs parlent d’une "religion civile". L’analogie au champ religieux vous semble-t-elle pertinente ?

- Elle est pertinente pour deux raisons: la première est que le wokisme fonctionne à la manière des cosmographies religieuses, c’est-à-dire qu’il procure une explication globale du fonctionnement de la société et de l’histoire, et offre à ses ouailles sens, ordre et direction. La seconde est que le comportement sectaire et les hyperboles moralisantes des activistes invitent naturellement une comparaison avec les mouvements religieux fondamentalistes. Pour preuve, le recours à des concepts infalsifiables et tout-puissants, comme le "patriarcat" ou le "racisme systémique".

- Comment comprendre que le langage du wokisme soit si présent au sein du monde protestant et de ses Églises?

- Il y a aussi beaucoup de résistance, mais je suppose qu’une partie du clergé entend profiter de la vitesse acquise de cette nouvelle religion civile, reproduisant des comportements analogues aux Églises, et capable de mobiliser certains segments de la population. Articulé autour de notions de justice sociale, d’équité, d’inclusivité, le militantisme woke peut assez aisément être réapproprié dans un contexte ecclésial. On peut aussi s’attendre à une demande par le bas, un certain nombre de membres motivés dans les communautés exigeant de leur hiérarchie un positionnement sur les grands thèmes du jour. La chose n’est pas très surprenante quand on pense, par exemple, à l’influence que le marxisme a pu exercer sur les théologiens de la libération en Amérique latine. Les Églises ne sont pas imperméables aux modes. 

- Vous pointez, au sein de ce phénomène, l’absence de "gardes-fous théologiques". Qu’entendez-vous par là?

- L’idée qu’un corpus théologique, qui s’est construit à travers des siècles d’affinage et de conciles, procure un cadre normatif à des notions de justice, de péché ou de rédemption. Libérées de ce cadre et réintroduites dans une religiosité révolutionnaire, ces idées prennent le mors aux dents. Le Royaume des Cieux se transforme en l’ambition d’établir ici-bas une société parfaitement égalitaire, quels qu’en soient les coûts.

- Vous êtes très critique à l’égard de ce mouvement. En quoi considérez-vous qu’il tende à glisser dans le fondamentalisme, voire le totalitarisme?

- La volonté de faire disparaître toutes les "inégalités", c’est-à-dire ici les disparités entre sexes ou entre populations, requiert nécessairement un État autoritaire régulant et corrigeant les effets des choix individuels. L’autoritarisme de la gauche progressiste n’est pas simplement la conséquence accidentelle d’une raideur idéologique propre au militantisme. Tout comme l’illustre l’histoire des économies planifiées, l’autoritarisme est l’inévitable propriété émergente du système.

- Votre étude souligne la contradiction de ce mouvement, dont les membres se proviennent majoritairement des classes les plus aisées…

- L’hypothèse que je trouve la plus séduisante a été formulée par le psychologue Rob Henderson: les classes supérieures nord-américaines signalent leur statut, c’est-à-dire se reconnaissent entre pairs et se distinguent du peuple, non plus seulement à l’aide de produits de luxe, mais aussi à l’aide d’idées luxueuses. Les coûts de ces idées sont assumés par les classes populaires tandis que les bénéfices à la fois matériels et immatériels sont capturés par les classes supérieures. Selon cette perspective, le wokisme est un outil dans un jeu de pouvoir et de statut. Son adoption signale son appartenance au camp du Bien et son institutionnalisation assure des débouchés professionnels à toute une classe de diplômés issus de filières académiques où le savoir tend à se dissiper au profit de l’activisme.

- N’allez-vous pas un peu loin en dénonçant une stratégie qui serait à nouveau profitable aux plus privilégiés, en faisant fi de leurs bonnes intentions?

-
Je ne pense pas que les activistes dont nous parlons ici soient des cyniques travaillant consciemment à consolider leur statut et je ne doute pas que leur mobilisation puise son énergie dans de bonnes intentions. Le problème réside dans la confusion entre les slogans et la réalité, d’une part, et dans la perception naïve que les bonnes intentions font de bonnes réformes, d’autre part. Or les réformes proposées par ces activistes (qui sont articulées sur toute une batterie de programmes préférentiels, de coûteuses formations, de régulations du langage) oscillent le plus souvent entre l’inutile et le contre-productif. 

Auteur: Moos Olivier

Info: Entretien avec Anne-Sylvie Sprenger à propos de *"The Great Awokening. Réveil militant, Justice Sociale et Religion", Religioscope, déc. 2020

[ cancel culture ] [ erreur catégorielle ] [ antispiritualisme ] [ bien maléfique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel