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philosophie

"La plupart des hommes ne veulent pas nager avant d'avoir appris à le faire." (...) Naturellement, ils refusent de nager ! Ils sont nés pour évoluer sur la terre ferme, non dans l'eau. Et naturellement, ils refusent aussi de penser : ils ont été créés pour vivre, pas pour penser ! En effet, celui qui réfléchit, celui qui confère à la pensée une importance primordiale, peut certes aller très loin dans son domaine, mais il quitte alors la terre ferme pour rejoindre l'eau et il se noiera un jour.

Auteur: Hesse

Info: Le loup des steppes

[ éloignement ] [ crainte ]

 

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portrait

Personnage quelque peu égaré, à négliger, semble-t-il, d’un haussement d’épaules distrait. Oui, mais… Oui, mais sous les sourcils en désordre protestataire, il y a les yeux. Le regard de ces yeux qui ont fait le ridicule tour des pauvres choses que nous sommes, on s’en inclinerait de honte, d’amour, et de respect. Je sais, se dit Nacht. Je sais, je connais ce regard. Mon grand-père, mon Pépé qui, en surface, semblait un homme sans grand intérêt et toujours d’accord avec tout et tout le monde, avait, quand on l’observait bien, exactement ce regard-là.

Auteur: Declerck Patrick

Info: Dans "Crâne", page 64

[ singularité ] [ souvenir ] [ crainte admirative ] [ oeil ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-hommes

Je désirai si violemment me coucher à côté d'elle sur le canapé, envelopper mes bras autour d'elle et dormir. Pas baiser, comme dans les films. Pas même faire l'amour. Juste dormir ensemble dans le sens le plus innocent du mot. Mais j'ai manqué du courage et elle avait un petit ami et j'étais godiche et elle était magnifique et j'étais désespérément ennuyeux et elle était infiniment fascinante. Je suis donc retourné dans ma chambre et je me suis effondré sur la couchette posée sur le sol, pensant que si les personnes étaient la pluie, j'étais la bruine et elle l'ouragan.

Auteur: Green John

Info: Looking for Alaska

[ désir ] [ fuite ] [ crainte ]

 

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élucidation

Si nous pouvions emporter avec nous tout ce que nous avons amassé en chemin - nos amis, nos biens, nos vertus, notre caractère -, alors nous n'aurions pas peur de la mort, n'est-ce pas? Voilà pourquoi nous inventons des théories sur la mort et sur l'au-delà. Mais le fait est que la mort est une fin, et la plupart d'entre nous refusent d'affronter ce fait. Nous ne voulons pas quitter le connu ; et ce qui crée en nous cette peur, ce n'est pas l'inconnu, c'est le fait de s'agripper au connu. Or l'inconnu n'est pas accessible au connu. Mais l'esprit, qui est constitué de connu, dit: "Je vais cesser d'exister", et voilà pourquoi il a peur.

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: Le sens du bonheur

[ frousse ] [ crainte ] [ explication ] [ incarnation ] [ attachement ]

 

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omniscience

Le désir est obligé au truchement de la parole, et il est manifeste que cette parole n’a son statut, ne s’installe, ne se développe de sa nature, que dans l’Autre comme lieu de la parole. Or, il est clair qu’il n’y a aucune raison pour que le sujet s’en aperçoive. Je veux dire que la distinction entre l’Autre et lui-même est la plus difficile des distinctions à faire à l’origine. Aussi Freud a-t-il bien souligné la valeur symptomatique de ce moment de l’enfance où l’enfant croit que les parents connaissent toutes ses pensées, et il explique très bien le lien de ce phénomène avec la parole. Les pensées du sujet s’étant formées dans la parole de  l’Autre, il est tout naturel qu’à l’origine, ses pensées appartiennent à cette parole.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 357

[ crainte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

agriculture biologique

Je suis inquiète. Entre le bon score des écologistes aux Européennes et En marche et ses positions antiglyphosate, j’ai peur qu’on impose de plus en plus de contraintes aux agriculteurs au détriment du revenu : plans Écophyto, bio dans les cantines… Même si aujourd’hui on gagne un peu mieux sa vie en bio, la guerre des prix est désormais déclarée par les grandes enseignes.

Je crains aussi qu’on devienne de plus en plus dépendants de nos importations. Notre solde d’exportations jusqu’ici très positif est en train de baisser, alors que celui des importations augmente au nom de la bio équivalence, qui veut que le bio de Haïti vaille celui de France, ce qui est faux. Un grand nombre d’importations étiquetées bio sont plus que louches… J’ai peur que les gens soient trompés ou s’empoisonnent : datura dans le sarrasin, mycotoxines dans les céréales…

Auteur: Brunel Sylvie

Info: https://terres-et-territoires.com/les-urbains-ont-oublie-la-peur-de-manquer/

[ concurrence déloyale ] [ contradictions ] [ crainte ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

avertissement

Dans tous les pays où les juifs se sont établis en nombre, ils ont abaissé son niveau moral, avili son intégrité, tourné en ridicule ses institutions, je vous préviens Messieurs, si vous accordez la citoyenneté aux juifs, vos enfants vous maudiront dans vos tombeaux. Dans tous les pays où les juifs se sont installés en nombre, ils ont abaissé le niveau moral, discrédité l'intégrité commerciale et on fait bande à part sans jamais s'assimiler aux autres citoyens, ils ont tourné la religion chrétienne en ridicule, ont tenté de la miner. Ils ont bâti un état dans l'état et quand on leur opposé résistance, ils ont essayé d'étrangler financièrement le pays. Si vous ne les excluez pas des états-unis dans cette constitution, en moins de 200 ans ils y fourmilleront en quantité si considérable qu'ils domineront et dévoreront notre patrie et changeront la forme du gouvernement. Si vous n'interdisez pas aux Juifs l'accès de ce pays, en moins de 200 ans vos descendants travailleront la terre pour pourvoir aux besoins d'intrus qui resteront à se frotter les mains derrière leurs comptoirs. Je vous le redis messieurs, si vous n'excluez pas pour toujours les juifs de notre communauté, nos enfants nous maudiront.

Auteur: Franklin Benjamin

Info: Discours de Benjamin Franklin devant le congrès en 1787

[ antisémitisme ] [ nouveau monde ] [ nomadisme ] [ cosmopolitisme ] [ histoire ] [ prédation ] [ crainte ]

 

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méta-moteur

Ainsi, tout en regardant le Lincoln qui, par degrés, arrivait à établir une relation avec ce qu'il voyait, je compris quelque chose : à la base de la vie, il n'y a pas l'avidité d'exister, ni un désir d'aucune sorte. Il y a la Peur. Celle que j'avais sous les yeux. Et même, ce n'était pas la peur. C'est bien pis. C'est l'épouvante absolue. Une épouvante si paralysante qu'elle débouche sur l'apathie. Pourtant, le Lincoln remuait, s'en extirpait. Pourquoi ? Parce qu'il le devait. L’étendue de son épouvante impliquait, et le mouvement, et l'action. Cet état, de par sa nature propre, était insupportable.

Toute activité de la vie en lui était un effort qui tendait à le soulager de cet état. Une tentative pour adoucir la condition dans laquelle nous le voyions, en cet instant.

J'en déduisis que naître n'est pas une partie de plaisir. C'est pire que mourir. On peut philosopher sur la mort. Et vous ne vous en priverez certainement pas, comme chacun de nous. On ne peut philosopher sur la naissance, ni en adoucir la condition. Et le diagnostic est terrible : tous vos actes, vos exploits, vos pensées ne font que vous imbriquer encore plus profondément dans la vie.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Le bal des schizos, 1985

[ frousse ] [ crainte ] [ frayeur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel