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théosophie mystique
Pour la théosophie ismaélienne, la divinité suprême ne peut ni être connue, ni même être nommée comme "Dieu" ; Al-Lâh est un Nom qui en fait est donné à l’Originé primordial, à l’Archange Très-Proche et sacrosaint, au Prôtoktistos ou Archange-Logos. Ce nom en exprime alors la tristesse, la nostalgie aspirant éternellement à connaître le Principe qui lui donne éternellement origine : nostalgie du Dieu révélé, c’est-à-dire révélé pour l’homme, aspirant à se retrouver soi-même par-delà son être révélé.
Auteur:
Corbin Henry
Années: 1903 - 1978
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et orientaliste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "L'imagination créatrice dans le soufisme d'Ibn'Arabî", pages 132-133
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dieu pathétique
]
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theos agnostos
]
[
Allah
]
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source
]
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ontologie
]
savoirs
Il ne leur est jamais venu à l’esprit, par exemple, que la nature fondamentale du réel et de la connaissance que nous en avons pouvait soulever quelque problème ; c’est pourquoi ils n’ont pratiquement rien créé d’analogue à cette partie de la philosophie que l’on désigne communément de nos jours sous le nom d’épistémologie. Cependant, ils ont réfléchi et spéculé sur la nature de l’univers, sur son origine et plus encore sur son organisation et son mode de fonctionnement.
Auteur:
Kramer Samuel Noah
Années: 1897 - 1990
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: historien assyriologue américain, spécialiste de Sumer
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
L'histoire commence à Sumer
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nature de la réalité
]
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sciences
]
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auto-évaluation
]
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historique
]
[
ontologie
]
introspection
Il n'y a pas de différence entre " je suis attaché " et " je suis libre ", parce que l'attachement et la liberté sont liés l'un à l'autre.
La racine est la même.
Et cette racine prend naissance quelque part, mais en un lieu qui n'est pas connu.
Examinons donc la racine.
Examinons la source, la source où prennent naissance le concept de mental, le concept de liberté et le concept d'attachement.
Regardons la racine.
Si nous voyons où elle apparaît, si nous allons à la racine, il n'y aura ni attachement, ni liberté.
C'est pourquoi je dis : " Vous êtes déjà libre. "
Déjà libre.
Auteur:
H-W-L Poonja
Années: 1910 - 1997
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: Gourou
Continent – Pays: Asie - Inde
Info:
Ainsi parlait Poonja
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ontologie
]
source
En écho, la philosophie de la grammaire nous permet de percevoir, au travers des phrases ou versets, plusieurs niveaux de parole paśyantī-madhyamā-vaikharī, correspondant à la triade citée ci-dessus, intégrant les degrés intérieur, médian et extérieur. Selon le shivaïsme du Cachemire non dualiste, tous trois sont sous-tendus par un niveau plus subtil encore appelé Parole suprême, de l’ordre de l’ineffable. De plus, la théorie indienne du sens suggéré (vyañjana) vient ici nous rappeler que le sens déborde toujours le cadre verbal qui le véhicule, de là découlent l’infinie potentialité d’interprétations, la capacité de renouveler la compréhension d’une proposition qui semblait définitive. La route est libre pour celui qui aspire à la découverte.
Auteur:
Poggi Colette
Années: 1955
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: indianiste, spécialiste du sanscrit
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'art de l'illumination : Au coeur du Tantra
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langage
]
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émergence
]
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ontologie
]
source
[Je suppose] qu’il existe une abstraction centrale inconnue parce qu’inconnaissable, mais qui nous est cependant révélée sous une forme impure par des formulations comme "contenant" ou "contenu" -et que c’est à cette abstraction centrale seule que peut être appliqué correctement le terme d’ "élément psychanalytique" ou que peut être affecté le signe ♀♂. Cette définition montre clairement que l’élément psychanalytique supposé n’est pas observable. En ce sens, il ressemble assez au concept kantien de chose en soi -il n’est pas connaissable mais ses qualités primaires et secondaires le sont. Mais c’est aussi ce qui le différencie du concept de chose en soi. Les phénomènes de contenant et de contenu sont connaissables en tant que qualités secondaires.
Auteur:
Bion Wilfred Ruprecht
Années: 1897 - 1979
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Éléments de la psychanalyse
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inatteignable
]
[
ontologie
]
motivation
L'homme est au fond l'animal métaphysique qui ne peut pas ne pas tenter de penser l'absolu. Cela permet en outre de comprendre un curieux phénomène: l'illusion méta-physique ne disparaît pas, même lorsqu'on a mis à jour son mécanisme. "La Critique de la Raison pure" est le moment où la raison prend conscience d'elle-même, mais qui n'apporte aux contradictions de la métaphysique qu'une solution de droit et non de fait: si bien qu'aujourd'hui encore il y a des esprits pour se demander ce qu'il y avait avant la naissance de l'univers ou qui s'imaginent connaître les desseins de la divine Providence. Mais l'analyse Kantienne montre également que la démarche scientifique n'est possible que par l'idéal de la métaphysique, et qu'en quelque sorte la métaphysique est nécessaire au développement des sciences.
Auteur:
Bergson Henri
Années: 1859 - 1941
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'énergie spirituelle, Quadrige/PUF 1993 p. 71
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être humain
]
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quête
]
[
ontologie
]
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mystère nécessaire
]
énantiodromie
Avant tout "un", il y a le Dire.
C’est le Dire véritable qui désigne le "un" en tant que "Un".
Cet Un, par le seul fait d’être défini comme tel, engendre le Deux.
Le Deux, sur le même principe engendre le Trois.
Et le Trois, à son tour, engendre les dix mille choses.
Leurs Yin (obscur) et leurs Yang (lumineux) échangent leurs énergies, chacune s’appuyant sur l’autre pour se développer.
Ce que les hommes ordinaires détestent le plus c’est d’être pauvre, orphelin et sans qualité.
Pourtant, les puissants et les célébrités du monde ne s’estiment pas autrement.
C’est qu’ils connaissent le Dire véritable par lequel on grandit en s’abaissant et l’on s’abaisse en grandissant.
Ce qu’il faut retenir :
C’est que tout "Un", en niant qu’il n’est un que par le fait d’être dit "un", disparaît brusquement et jamais de mort naturelle.
Tel est l’enseignement du Dire véritable.
Auteur:
Lao Tseu Lao Tzi
Années: -0550 env av. J.-C.
Epoque – Courant religieux: Chine ancienne-Tao
Sexe: H
Profession et précisions: penseur - fondateur du taoïsme
Continent – Pays: Asie - Chine
Info:
Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, poème 42, page 113
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interdépendance
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unité
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loi naturelle
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ontologie
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source
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sémiotique
...en logique il est nécessaire de prêter une particulière attention aux mots qui désignent des signes. De tels termes sont genres, espèces, etc. Rien n'est genre, mais comme il y a des termes comme homme et arbre qui désignent une chose en la laissant plus ou moins indéterminée on peut donc parler de tout ce qui peut être désigné par une dénomination aussi générale que genre ou de classe. Ces vocables sont appelés "termes de seconde intention". La première intention est l'acte mental par lequel un objet est conçu. La seconde intention est l'acte mental par lequel la première conception devient réceptacle conçu qui fait référence à sa relation à son objet. Un terme de seconde intention ne se réfère pas tant au signe lui-même qu'il signifie quoi que ce soit de désigné par un signe d'une certaine description. Une terme de seconde intention ne signifie pas autant le signe lui-même qu'il signifie quoi qui puisse être dénoté par un signe d'une certaine description.
Auteur:
Peirce Charles Sanders
Années: 1839 - 1914
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: sémiologue, mathématicien, logicien et philosophe
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Chap. XI. On Logical Breadth and Depth. MS [R] 384; MS [W] 233. 1873
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emblème
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ontologie linguistique
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transcendance
L’Infini a dit : je ne connais pas le Principe ; cette réponse est profonde. L’Inaction a dit : je connais le Principe ; cette réponse est superficielle. L’Infini a eu raison de dire qu’il ne savait rien de l’essence du Principe. L’Inaction a pu dire qu’elle Le connaissait, quant à Ses manifestations extérieures... Ne pas Le connaître, c’est Le connaître (dans Son essence) ; Le connaître (dans Ses manifestations), c’est ne pas Le connaître (tel qu’Il est en réalité). Mais comment comprendre cela, que c’est en ne Le connaissant pas qu’on Le connaît ? — Voici comment, dit l’État primordial. Le Principe ne peut pas être entendu, ce qui s’entend, ce n’est pas Lui. Le Principe ne peut pas être vu ; ce qui se voit, ce n’est pas Lui. Le Principe ne peut pas être énoncé ; ce qui s’énonce, ce n’est pas Lui... Le Principe, ne pouvant être imaginé, ne peut pas non plus être décrit. Celui qui pose des questions sur le Principe, et celui qui y répond, montrent tous deux qu’ils ignorent ce qu’est le Principe. On ne peut, du Principe, demander ni répondre ce qu’Il est.
Auteur:
Tchouang-Tseu
Années: -0350 env av. J.-C..
Epoque – Courant religieux: Chine ancienne-Tao
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Asie - Chine
Info:
Traduction du P. Wieger, pp. 397-399
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taoïsme
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[
connaissance suprême
]
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ontologie
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source
]
théologie
Nous nous souviendrons que la tradition juive, elle non plus, n’est pas aussi monolithique, en matière de souveraineté divine. Le puissant courant souterrain de la Cabale, à nouveau mis en lumière de nos jours par Gershom Scholem, connaît un destin de Dieu, auquel celui-ci est soumis avec le devenir du monde. Il y a là des spéculations hautement originales et fort peu orthodoxes, parmi lesquelles les miennes ne se trouveraient pas si totalement seules. Par exemple, mon mythe ne fait au fond que radicaliser l’idée du Tsimtsoum, ce concept cosmologique central de la Cabale lurianique. Tsimtsoum veut dire contraction, retrait, autolimitation. Pour faire place au monde, le En-Sof du commencement, l’infini, a dû se contracter en lui-même et laisser naître ainsi à l’extérieur de lui le vide, le néant, au sein duquel et à partir duquel il a pu créer le monde. Sans son retrait en lui-même, rien d’autre ne pourrait exister en dehors de Dieu, et seule sa durable retenue préserve les choses finies d’une nouvelle perte de leur être propre dans le divin "tout en tout".
Or mon mythe va encore plus loin que cela. Totale devient la contraction ; c’est entièrement que l’infini, quant à sa puissance, se dépouilla dans le fini, et lui confie ainsi son sort. Reste-t-il encore quelque chose, dès lors, pour une relation à Dieu ? Laissez-moi répondre en citant une dernière fois mon écrit antérieur.
Renonçant à sa propre invulnérabilité, le fondement éternel a permis au monde d’être. Toute créature doit son existence à cette négation et a reçu avec cette existence ce qu’il y avait à recevoir de l’au-delà. Dieu, après s’être entièrement donné dans le monde en devenir, n’a plus rien à offrir : c’est maintenant à l’homme de lui donner. Et il peut le faire en veillant à ce que, dans les cheminements de sa vie, n’arrive pas, ou n’arrive pas trop souvent, et pas à cause de lui, l’homme, que Dieu puisse regretter d’avoir laissé devenir le monde.
Auteur:
Jonas Hans
Années: 1903 - 1993
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Allemagne - Usa
Info:
Le concept de Dieu après Auschwitz, pp. 41-43
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ontologie
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[
judaïsme
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