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rituels

Il ne fait aucun doute que le pouvoir des objets dépend autant des souvenirs qu'ils renferment que des caprices de notre mémoire et de notre imagination.

Auteur: Pamuk Orhan

Info: Le musée de l'Innocence, Chap 58 : Tombola.

[ fétichisme ] [ superstition ] [ formes ] [ attachement ] [ projections ] [ biais ] [ paréidolie ]

 

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projections

Comme les Humains, les Portidés sont doués pour discerner des structures, même lorsqu’il n’en existe aucune. En tant que scientifique, Fabian s’est entraîné à ne pas céder à un telle conduite, qui favorise moins l’inspiration que les illusions.

Auteur: Tchaikovsky Adrian Czajkowski

Info: Dans les profondeurs du temps

[ fausses analogies ] [ modèles convergents ] [ interprétations ] [ paréidolie ]

 

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regard

Des taches, des points, des agglomérats vagues ne font une image que si, avant de voir, l'oeil sait ce qu'il veut voir. S'il s'accommode, il reconstruit à sa guise. D'ailleurs on peut voir n'importe quoi, avec un peu d'enthousiasme et d'imagination, dans les papiers peints, les taches d'encre, les nuages, etc., sinon c'est du paysage en vrac, amorphe, indifférencié.

Auteur: Garat Anne-Marie

Info: Istvan arrive par le train du soir, Seuil, 1999, p.21

[ discriminer ] [ interpréter ] [ paréidolie ]

 

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signes

Figures qui restent essentiellement énigmatiques et que chacun est tenu d'interpréter, c'est-à-dire aussi de "réinventer" selon les propres registres de son imagination. C'est là que gît le plus certainement l'inépuisable richesse du symbole et son pouvoir de paradoxe: le fait qu'il soit vivant pour celui qui l'étudie, qu'il semble comme donné depuis toujours et pourtant toujours recréé, de sorte qu'il ne cesse jamais de prendre une coloration et une signification particulières.

Auteur: Cazenave Michel

Info:

[ métaphore ] [ association d'idées ] [ métamorphoses ] [ allégories ] [ définition ] [ paréidolie ]

 

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abstraction

Les formes visuelles ne sont pas perçues différemment que les couleurs ou la luminosité. Ce sont des effets des sens, et le caractère visuel de la géométrie implique ces qualités sensorielles. (...) Nous ne pouvons donc traiter que des aspects géométriques des mathématiques, nous contenterons d'avoir montré qu'il n'y a pas de problème quant à la vérité des axiomes géométriques et qu'il n'existe pas de visualisation géométrique spéciale en mathématiques.

Auteur: Reichenbach Hans

Info:

[ teintes ] [ analogie ] [ représentation ] [ mathématiques ] [ langage ] [ paréidolie ]

 

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topologie

Je prétends que de nombreux motifs de la nature sont si irréguliers et fragmentés que, par rapport à Euclide - terme utilisé dans cet ouvrage pour désigner l'ensemble de la géométrie standard - la nature présente non seulement un degré supérieur, mais un niveau de complexité tout à fait différent... L'existence de ces motifs nous incite à étudier ces formes qu'Euclide laisse de côté parce qu'elles sont "informes", à étudier la morphologie de l'"amorphe".

Auteur: Mandelbrot Benoit

Info: Fractals: Form, Chance, and Dimension (1977), by J.W. Cannon, in review of The Fractal Geometry of Nature (1982) in The American Mathematical Monthly (Nov 1984), 91, No. 9, 594.

[ reconnaissance des formes ] [ paréidolie ] [ échelles ] [ dépassement ] [ analogies ] [ hyper-complexité ]

 

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préhension intellectuelle

Le cerveau procède non par logique, mais par reconnaissance de formes. Ce processus n'est pas précis comme  la logique et les mathématiques. Au contraire, il substitue spécificité et précision - si nécessaire, pour augmenter sa portée. Il est probable de ce fait que la pensée humaine primitive procédait par métaphore, ce qui, même avec la tardive apparition de moyens précis tels que la logique et la pensée mathématique, continue d'être une source majeure d'imagination et de créativité dans la vie adulte.

Auteur: Edelman Gerald Maurice

Info:

[ analogies généralisantes ] [ langage outil ] [ signes symboles ] [ paréidolie ]

 
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sous-bois

La forêt était courtaude - c'était des bouleaux, des hêtres nains, des frênes, de petits chênes surtout, ramus et tordus comme des poiriers - mais elle paraissait extraordinairement vivace et racinée, sans une déchirure, sans une clairière ; de chaque côté de l'aine et de la Meuse, on sentait que de toute éternité cette terre avait été crépue d'arbres, avait fatigué la hache et le sabre d'abatis par le regain de sa toison vorace. De temps en temps, un layon fuyait à travers les arbres, étroit comme une passée de bête. La solitude était complète, et cependant l'idée d'une rencontre possible ne disparaissait pas complètement ; quelquefois on croyait distinguer dans l'éloignement un homme debout au bord de la chaussée sous sa longue pèlerine : de près, c'était un petit sapin tout noir et carré d'épaules contre le rideau de feuilles claires. La laie devait suivre à peu près la crête du plateau, car on n'entendait de ruisseau nulle part, mais deux ou trois fois Grange aperçut une auge de pierre enterrée au bord du chemin dans un enfoncement des arbres, d'où s'égouttait un mince filet d'eau pure : il ajoutait au silence de forêt de conte.

Auteur: Gracq Julien

Info: Un balcon en forêt. p 19

[ silhouette ] [ paréidolie ] [ sentier ]

 

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codage du réel

Dans La Naissance de la Conscience dans l’effondrement de l’esprit, le psychologue américain Julian Jaynes soutient que la conscience réflexive, proprement humaine, est permise par un processus métaphorique enraciné dans le mode de perception visuelle. Jaynes met en place une nouvelle terminologie pour étudier le phénomène métaphorique d'un point de vue phénoménologique et cognitif. Pour lui, à la base de tout langage existe la perception brute, qui est le mode de compréhension premier du monde : il s'agit ensuite de parvenir à une métaphore de cette chose, en lui substituant quelque chose qui nous soit plus familier.

Le travail métaphorique de la compréhension implique :

- des métaphrandes (les choses à décrire) ;

- des métapheurs (les choses aidant à décrire les précédentes) ;

- des parapheurs (les mots associés aux métapheurs, sèmes en quelque sorte contenus dans la connotation) ;

- des paraphrandes (les mots associés aux choses à décrire et que la langue possède).

Pour Jaynes, tout découle de ce processus et même les modèles les plus complexes et abstraits : "Une théorie est donc une métaphore entre un modèle et des données" dit-il. Le langage lui-même vient de la métaphore. En cela Jaynes réalise un point de vue révolutionnaire de la conception couramment admise : la métaphore peut en effet se figer, et former le vocabulaire qui peu à peu perd toute référence à l'analogie première (exemple : les "ailes" de l'avion, ou encore le verbe "être", qui vient du sanscrit bhu ("pousser" ou "faire pousser"), renvoyant à la métaphore d'une action réelle s'appliquant à un élément mental). L'étymologie est ainsi pour Jaynes résultat de métaphores. Le langage a peu à peu, du concret à l'abstrait, monté "les marches qu'étaient les métaphores" et a permis ainsi de spatialiser en conscience le Réel :

"Le lexique du langage, donc, est un ensemble fini de termes qui, par le biais de la métaphore, peut s'étendre sur un ensemble infini de situations, allant même jusqu'à en créer ainsi de nouvelles."

La conscience s'entend pour Julian Jaynes avant tout comme un espace mental métaphorique, que l'expérience agrandit à chaque nouvelle prise de conscience. Le processus corollaire de la narratisation vient ensuite lier ces expériences en un tout logique donnant la réflexivité. Jaynes distingue ainsi plusieurs procédés de métaphorisation

" Il y a donc toujours deux termes dans la métaphore: la chose à décrire, que j'appellerai le métaphrande, et la chose ou le rapport utilisé pour l'élucider, que j'appellerai le métapheur. Une métaphore est toujours un métapheur connu s'appliquant à un métaphrande moins connu. j'ai inventé ces termes hybrides par simple référence à la multiplication où un multiplicande* opère sur un multiplicateur*."

Auteur: Internet

Info: https://fr.wikipedia.org/wiki/Julian_Jaynes. A propos "La Naissance de la Conscience dans l'effondrement de l'esprit bicaméral". *Dans une multiplication, celui des facteurs qui est énoncé le premier.

[ symbolisation ] [ mise en concepts ] [ catachrèses ] [ paréidolie ] [ sémantique ] [ préhension intellectuelle ] [ tétravalence ] [ imagination ] [ priméité-tiercité ]

 

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