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déracinée

Elle parle de livres, de films, de l'actualité. ..Beaucoup de choses l'intéressent, elle est dans la vie. Moi, je me sens à côté de la vie, par comparaison; je regarde la vie par la fenêtre, je n'y suis pas.

Auteur: Minière Isabelle

Info: On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise, p.183

[ heimatlos ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

perdu

En fait, nous naissons complètement dépaysés, et il y a quelque chose en nous qui essaye perpétuellement de retrouver ses traces et son pays. Nous tâtonnons et nous mettons les traces d'une famille, d'une pensée, d'une nation, mais il y a toujours quelque chose qui manque - qui manque terriblement.

Auteur: Satprem Bernard Enginger

Info: La Légende de l'avenir

[ déraciné ] [ quête ] [ Heimatlos ]

 

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inadaptation

Tandis que le mode de pensée "classique", rationnel - cerveau gauche, linéaire -, est utilisé par la plus grande majorité des personnes, les surdoués sont en mode "heuristique", intuitif - cerveau droit, en arborescence. Ils pensent quantitativement et qualitativement différemment, et "plus" que la moyenne.
C'est la raison de ce décalage que tous ressentent et mentionnent.

Auteur: Bost Cécile

Info: Différence et souffrance de l'adulte surdoué

[ douance ] [ heimatlos ]

 

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perdue

Depuis toute la vie je me suis toujours sentie en dehors, où que je sois, en dehors de l'image, de la conversation, en décalage, comme si j'étais seule à entendre des bruits ou des paroles que les autres ne perçoivent pas, et sourde aux mots qu'ils semblent entendre, comme si j'étais hors du cadre, de l'autre côté d'une vitre immense et invisible.

Auteur: Vigan Delphine de

Info: No et moi

[ heimatlos ] [ inadaptation ]

 

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pessimisme

- Je ne me suis jamais senti chez moi, je n'ai jamais trouvé ma place nulle part. C'est comme quand vous utilisez une clé mal ajustée, le mauvais tournevis. Ça va à peu près, ça fait le boulot. Mais ça rend les choses plus difficiles pour la fois suivante. Le pas de vis est abîmé, la tête de vis est complètement niquée.

Auteur: Sallis James

Info: Bois mort

[ heimatlos ] [ inadaptation ]

 

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inassouvissement

J’ai tout vu, et de tout je me suis émerveillé,

Mais ce tout ou bien fut en excès ou bien ne suffit pas, je ne saurais le dire - et j’ai souffert.

J’ai vécu toutes les émotions, toutes les pensées, tous les gestes,

Et il m’en est resté une tristesse comme si j’avais voulu les vivre sans y parvenir.

J’ai aimé et haï comme tout le monde,

Mais pour tout le monde cela a été normal et instinctif,

Et pour moi ce fut toujours l’exception, le choc, la soupape, le spasme.


Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Poésies d'Alvaro de Campos - Le Gardeur de troupeau, autres poèmes d'Alberto Caeiro

[ loin des choses ] [ heimatlos ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

L'artiste vient à la vie pour un accomplissement qui est mystérieux. Il est un accident. Rien ne l'attend dans le monde social. Il nait tout nu sur la paille sans qu'une mère ait préparé ses langes. Dès qu'il donne, jeune ou vieux, la fleur rare de l'originalité - qui est et doit être une fleur unique- le parfum de cette fleur inconnue troublera les têtes et tout le monde s'en écartera. De là, pour l'artiste un isolement fatal, tragique même; de là, l'irrémédiable et triste solitude qui enveloppe sa jeunesse et même son enfance et qui le rend farouche quelquefois jusqu'au jour où il trouvera par affinité des êtres qui le comprendront.

Auteur: Redon Odilon Bertrand-Jean

Info: À soi-même : Journal, 1867-1915 : Notes sur la Vie, l'Art et les Artistes

[ inutile ] [ heimatlos ]

 

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isolement

Même si je n'étais pas fixé sur la façon dont j'allais me servir de ce premier témoignage, et même si je ne pensais pas que l'existence d'un écrivain se réduit à la somme d'anecdotes récoltées à son propos, Antoine Sorel, après cet après-midi et cette soirée passées à écouter Barbet, m'apparaissait moins désincarné (...)

Il n'avait parlé que de ce qui l'avait amené à s'éloigner de ses semblables, sans être un Alceste drapé dans sa morgue et se croyant très au-dessus du commun. Il n'avait parlé que de son sentiment d'être, parmi ses prochains, un cas d'espèce, de ne pas avoir, contrairement à la plupart d'entre eux, une carapace qui l'aurait préservé des crises de conscience, de ne pas connaître cette absence d'émotivité qui l'aurait sauvé de bien des marasmes. Il prenait tous les risques et allait toujours plus loin dans l'exploration des territoires non encore défrichés, de telle manière que son inventivité effrénée le désaxait et l'emportait vers l'outre-monde.

Auteur: Lê Linda

Info: Oeuvres Vives, pp.54-55

[ fuite ] [ heimatlos ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

moi

Tu changes, de chambre, de visage, de ville, d'amour, mais même quand tu te dépouilles de tout, il reste toujours quelque chose de permanent, qui réside en toi depuis que tu es doué de mémoire et depuis bien avant que tu aies atteint l'âge de raison, le noyau ou la moelle de ce que tu es, de ce qui jamais ne s'est éteint, non pas une conviction ni un désir, mais un sentiment, parfois amorti comme la braise du feu de la veille cachée sous les cendres, mais presque toujours très vif, qui palpite dans tes actions et qui colore les choses d'un éloignement durable dans le temps; tu as le sentiment d'être déraciné, étranger, de ne jamais être tout à fait nulle part, de ne pas partager les certitudes d'appartenance qui pour d'autres semblent si naturelles ou faciles, ni l'assurance avec laquelle beaucoup d'entre eux s'accommodent ou possèdent, ou bien tiennent pour acquises la solidité du sol où ils marchent, la fermeté de leurs idées, la durée future de leur vie.

Auteur: Muñoz Molina Antonio

Info: Séfarade

[ heimatlos ] [ ego ] [ auto-appréciation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

peinture

Le 30 mars 1852, Vincent Willem Van Gogh meurt. Il est enterré dans le cimetière de la petite ville de Groot-Zundert, aux Pays-Bas, où vit le couple Van Gogh. Exactement un an après, le 30 mars 1853, un autre petit garçon naît. Les parents, Théodorus et Anna Cornelia Van Gogh, nomment cet enfant exactement comme leur tout premier, celui qui est mort-né, Vincent Willem. Voilà dans quel contexte viendra au monde et grandira Vincent Van Gogh, qui deviendra plus tard le grand peintre: une enfance où ce premier fils réapparaît régulièrement. L'anniversaire de Vincent, c'est aussi l'anniversaire de la mort du premier enfant. La famille entière fait une promenade au cimetière. Elle se rend sur la tombe de l'aîné que l'on pleure toujours. Comment grandit-on quand son double existe encore alors qu'il est décédé? Nous sommes au XIXe siècle, la psychanalyse n'existe pas, on parle peu aux enfants, on ne les écoute pas toujours. Vincent grandit en portant le nom d'un absent et avec cette impression d'être un fils de remplacement. Porter ce prénom, c'est comme bâtir sa vie sur une pierre mal taillée. Tout commence un peu de guingois. Il lui manque une réponse. Qui est-il? Toute sa vie, il sera en quête et essaiera de trouver sa place.

Auteur: Cortey Anne

Info: Comment parler de Vincent Van Gogh aux enfants ?

[ mort ] [ famille ] [ heimatlos ]

 

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