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logique limitée

Le concept de monde ne peut être adéquat [à la raison pure] car que le monde n’ait pas de commencement, alors il est trop grand pour notre concept, mais que le monde ait un commencement, alors il est trop petit pour notre concept. Il n’y a pas de principe cosmologique constitutif - qui serait le principe de la totalité absolue de la série des conditions, considérée comme donnée en soi dans les phénomènes - mais seulement un principe régulateur de la raison.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Forme et origine de l'Univers - Regards philosophiques sur la cosmologie

[ bipolarité ] [ pensée duale ] [ bornage ]

 

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penseur retors

Lorsque Wittgenstein contemple l’homme consultant un oracle à celui interrogeant un physicien et conclut que notre propension à favoriser le second n’est fondée que sur nos jeux de langage dans la mesure où "lorsque deux principes qui ne peuvent être réconciliés se rencontrent chaque homme nomme l’autre un fou et un hérétique", Putnam doit - en dépit de son adhésion réclamée à la méthode analytique - procéder à un véritable détournement de sens pour nier la dimension clairement relativiste de la position wittgensteinienne.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Forme et origine de l'Univers - Regards philosophiques sur la cosmologie

[ philosophie ] [ bipolarité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écologie

Les autres combats n’ont aucun sens si celui-là est perdu. Commençons par l’action : effondrons les émissions de CO2 et arrêtons d’envahir les espaces naturels. Et on verra bien quel système permet de le faire efficacement ! La vraie question est : pourrons-nous défendre notre bilan dans cinquante ans ? Non. Même si vous êtes ultralibéral, vous ne pourrez jamais expliquer que vous avez décidé de flinguer l’essentiel des vivants parce qu’il fallait gagner deux points de croissance. Cela transcende les divergences d’analyse économique.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Interview à "Libération", 02.10.18

[ priorité ] [ réchauffement climatique ] [ responsabilité politique ] [ alarmisme ]

 
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relativisation

Le nombre total de morts dus au coronavirus, en 4 mois et dans la totalité du monde, correspond à ce jour au nombre de victimes quotidiennes de la famine. Il correspond également au nombre de victimes quotidiennes de la pollution. Accessoirement, il correspond enfin au nombre d'animaux que nous tuons chaque seconde.
Cela ne rabaisse en rien la gravité de ce qui advient et qui va empirer, évidemment. Cela ne doit surtout pas légitimer une appréhension du tragique en termes purement comptables.
Mais cela invite néanmoins à un peu de décence quant à notre perception du monde quand "tout allait bien".

Auteur: Barrau Aurélien

Info: posté le 28 mars sur sa page FB

[ mise en perspective ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

climat

On ne va pas instaurer un écofascisme ou un stalinisme vert ! Personne ne veut ça. Mais il ne faut pas se mentir : si l’on consomme moins, il y aura une petite incidence sur un certain type de confort. A l’instant, trois voitures viennent de passer, avec une seule personne dans chacune. Il ne s’agit pas de l’interdire mais il faut que cela devienne rare. Un billet d’avion coûte souvent moins cher qu’un billet de train, c’est incompréhensible. On réplique parfois que la liberté n’est pas négociable. C’est idiot, toute notre vie est conditionnée par des privations de liberté : je ne suis heureusement pas libre d’agresser un passant, ni de ne pas payer mes impôts ou de ne pas scolariser mes enfants. Des tas d’actes sont interdits ou obligatoires, pour le bien commun. Ne doit-on pas considérer la planète - la vie - comme un bien commun ? Dans quelques années, des épisodes caniculaires empêcheront de sortir de chez soi. Le corps ne peut pas rester longtemps à 55 °C. Le réchauffement nous privera de la liberté de sortir, ce n’est pas rien ! Il faut s’imposer de petites restrictions pour éviter une catastrophe in fine bien plus liberticide.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Interview à "Libération", 02.10.18

[ long terme ] [ conséquence ] [ responsabilité ] [ écologie ] [ sobriété ]

 
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accélération technologique

On prépare donc le réseau téléphonique 5G. Activement. Avec frénésie et impatience ! Pour un temps de latence un peu amoindri et la certitude que les vidéos YT seront visibles "outdoor" sans la moindre interruption, nous allons déployer d'innombrables antennes, détruire les précédentes, tout renouveler - sans doute en de multiples exemplaires, opérateurs disjoints obligent ...
Voila l'archétype de ce qui mène au désastre. Notre incapacité structurelle à dire "ça suffit, nous n'avons pas besoin, pas envie, de cette débauche insensée ; nous refusons cette idée létale suivant laquelle tout ce qui est technologiquement possible doit être effectivement réalisé, pour la jouissance mortifère de la consommation pure."
La question n'est PAS de savoir s'il faut construire des centrales nucléaires ou des éoliennes pour alimenter tout cela. Elle consiste à comprendre comment endiguer cet hubris suicidaire de création de besoins matériels qui prévalent sur les ravages insensés que leur mise en acte induisent nécessairement sur le vivant. Même avec une source d'énergie parfaitement "propre", l'effet du déploiement serait dramatique.
La 5G tue. Non pas à cause des effets des ondes sur la santé humaine. Mais en tant que création artificielle d'un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices. On ne PEUT PLUS continuer à faire "comme si" ces folies n'avaient pas de conséquences. Nous avons DEJA tué 70% du vivant (avec presque aucun réchauffement climatique). Préfère-t-on la vie ou le débit du réseau téléphonique ? C'est (presque) aussi simple que cela.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Publication facebook du 10.03.19

[ simplicité volontaire ] [ hyperconnectivité ] [ vente forcée ]

 

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