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théologien

N’est-il [Denys l’Aréopagite] pas, de tous les Pères de l’Église, [...] celui qui a uni le plus fortement la lumière de la philosophie grecque (sous sa forme platonicienne) à la célébration théologale de la sainte Révélation ? Plus encore : il ne s’est pas contenté de pratiquer ce mode, il en a élaboré la doctrine, avec beaucoup plus de rigueur et de précision qu’on ne le croit d’ordinaire.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 11

[ résumé ] [ œuvre ] [ historique ]

 
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cosmologie

Toutefois l’Écriture ne se borne pas à nous énoncer le principe, elle nous apprend aussi à déchiffrer le langage des choses, et nous fournit, dans ses figures et images, la clef de leurs significations les plus élevées. La véritable physiologie est donc théologie symbolique. Par là, la philosophie des existences rejoint la philosophie de l’Essence théarchique, la connaissance du multiple se ramène, et nous ramène, à la connaissance unifiante de l’Un.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 83

[ puissance anagogique ] [ symboles ]

 
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émanations principielles

Or, toute la spéculation juive, chrétienne et islamique est là pour nous apprendre que les anges "recteurs des sphères" sont à la racine du cosmos (dont ils constituent d’ailleurs le degré suprême) et que ce sont eux qui possèdent la clef des "causes secondes". C’est pourquoi la considération des anges ne relève pas d’une mentalité infantile qui mélange religion et science, mais au contraire elle est philosophiquement nécessaire si on entend élaborer une véritable cosmologie, c’est-à-dire autre chose que le "savoir ignorant" dont les modernes sont imbus.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 21

[ signification ]

 
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christianisme

La grâce actuelle est un don divin donné actuellement à l’âme pour l’aider passagèrement dans ses opérations (un secours dans une épreuve, une inspiration, etc.). La grâce habituelle est un don divin communiqué à la substance de l’âme qui perfectionne l’être qui la reçoit "d’une manière immédiate et permanente" en vue de sa sanctification [...]. L’effet principal de la grâce habituelle, c’est ce que les théologiens appellent la justification ou déification ou encore sanctification : d’où le nom de grâce sanctifiante que l’on donne à l’effet principal de la grâce habituelle.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, page 138

[ définition ]

 

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religieux

Theologia est un mot grec qui signifie étymologiquement science de Dieu. Pourtant, les écrivains de l’Antiquité l’ont rarement employé dans ce sens, tout au moins tel que les modernes le comprennent. Les Grecs qualifiaient de "théologiens" les poètes anciens, comme Orphée, Homère, Hésiode, qui ont composé, ou à qui sont attribuées, des théogonies, c'est à dire des récits mythologiques de l'origine du monde où les "dieux" jouent le premier rôle. [...] A ces "théologiens antiques", Aristote oppose les Physiologues ou Physiciens, qui assignent aux choses des causes "physiques" et qu’il nomme aussi ds Philosophes.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 17

[ historique ] [ définie ]

 
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transcendance

Car le symbole […] ne nous révèle pas cette multiplicité [des degrés de réalité] en pointant vers elle, à la manière du signe linguistique […], il ne l’indique pas transitivement, mais il l’implique, il la présuppose par son existence même : il est en effet lui-même un existant naturel, et qui, pourtant, n’appartient pas, comme symbole, à l’ordre des existants connus. Il n’est même pas tout à fait un existant, mais plutôt une présence sémantique. […] le symbole, par son existence même, est une métaphysique implicite, le témoin muet d’ "autre chose", la preuve d’une altérité ontologique essentielle.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, pages 225-226

[ manifestation ] [ intermédiaire ] [ défini ] [ emblème ]

 
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sacrement chrétien

Le péché originel en nous n’est donc pas la possibilité générale et indéterminée de pécher (qu’implique notre liberté), mais c’est une ordination déterminée de notre nature à refuser la fin surnaturelle à laquelle nous appelle l’amour de Dieu : bref, c’est un habitus. A la réalité de cette ordination aux "états inférieurs", le sceau du baptême vient porter remède en lui substituant la réalité d’une ordination aux "états supérieurs", c’est-à-dire en rétablissant une relation réelle entre l’être humain et les états célestes, Dieu et les saints Anges, avec l’agir desquels l’être humain peut désormais entrer en synergie surnaturelle par la médiation de Jésus-Christ.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 275-276

[ effet ] [ conséquences ]

 

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amour sapiential

Étant néant, il [le mal] n’a pas de cause, il est même ce qui manque de cause et ce qui n’existe que comme limitation du bien qu’il ne peut jamais anéantir sans s’anéantir lui-même. [...] La véritable science du mal, c’est la Passion du Christ. Pour l’homme, le mal n’est donc en vérité que l’occasion ou l’épreuve du bien. Il n’a pas à être pensé, mais à être supporté ou soulagé, jusqu’à ce qu’il révèle sa racine béatifique, non qu’il change de nature – la souffrance est toujours la souffrance – mais parce qu’il s’identifie alors à la volonté bienheureuse de Dieu.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 11

[ surmonté ] [ contingent ] [ référencé ] [ consentement à l'altérité ] [ privatio boni ]

 
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christianisme

Qu’est-ce en effet que l’histoire de l’Église, sinon celle de la Révélation méditée ? La Révélation, l’ensemble de tout ce que nous devons croire ici-bas afin d’en vivre éternellement, est close à la mort du dernier Apôtre. Aucun dogme ne peut être ajouté à ce dépôt de la foi, fût-ce par un concile œcuménique. Mais aucun homme, aucune époque ne peut prétendre avoir analytiquement épuisé et explicitement formulé le contenu intégral de ce dépôt. Avant donc d’établir, à l’aide de son intelligence, l’accord de telle opinion avec l’ensemble de la Vérité sacrée, le théologien doit d’abord écouter cette Révélation et la Tradition qui la prolonge jusqu’à nous.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, page 134

[ formulation dogmatique ] [ temporalité ]

 

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terminologie

La distinction guénonienne du salut et de la délivrance a son intérêt. Mais comment Guénon peut-il prétendre que chaque fois qu’il est question de salut, il s’agit exclusivement de ce que lui-même envisage sous ce terme ? C’est là un point que nous n’avons jamais compris. Guénon est-il le maître absolu des dénominations ? Le vocabulaire de tous les temps doit-il se soumettre à sa juridiction ? Des mots employés deux mille ans avant lui ne sauraient-ils avoir de sens que celui qu’il lui a plu de leur assigner ? Il n’y a chez lui aucun doute : dès lors qu’on parle de salut, il s’agit du maintien posthume dans l’état individuel.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, page 225

[ critique ] [ définition privée ]

 

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