Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0373s

autodestruction

Comme le phalène je vole droit au brasier
Et baise l'incandescence.

Auteur: Essenine Sergei

Info: Journal d'un poète

[ plaisir ] [ flamme ]

 

Commentaires: 0

isolement

Parmi les hommes je n'ai pas d'ami.
Mon royaume n'est pas ici.

Auteur: Essenine Sergei

Info: Journal d'un poète

[ . ]

 

Commentaires: 0

poésie

C'est pour tout comprendre mais ne s'emparer de rien qu'est venu en ce monde le poète.

Auteur: Essenine Sergei

Info:

[ artiste ] [ idéal ]

 

Commentaires: 0

dernières paroles

Au revoir, mon ami, au revoir
Mon amour, tu es dans mon coeur.
Il est prévu que nous nous en allions
Afin d'être réuni bientôt.
Au revoir : pas de poignée de main à supporter.
N'ayons aucune tristesse - de front plissé.
Il y a rien de neuf en mourant maintenant
Puisque la vie n'a rien de nouveau.

Auteur: Essenine Sergei

Info:

[ suicide ]

 

Commentaires: 0

autodiscipline

Le bonheur disait-il,

C'est une affaire d'agilité

Des mains et de l'esprit.

Les âmes maladroites, on le sait,

Sont malheureuses dans la vie.

Et peu importe que les gestes

Distordus, mensongers

Soient une source de tourments.

Dans les orages et les tempêtes,

Au coeur du quotidien fade et figé,

Dans les plus lourdes des pertes

Et quand la tristesse t'inonde,

Paraître simple et souriant

Est l'art le plus sublime au monde.

Auteur: Essenine Sergei

Info: L'Homme noir (1910-1925)

[ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

Sur le lac s'est tissé la pourpre du couchant.

Les tétras dans les bois sanglotent en tintant.



Quelque part dans un tronc c'est un loriot qui pleure.

Moi seul ne pleure pas : il fait clair dans mon coeur.



Je sais que tu viendras par le sentier ce soir,

Dans les meules fraîches nous irons nous asseoir.



Je t'embrasserai et te froisserai comme une fleur.

Méprisant les ragots car grisé de bonheur.



Et ton voile de soie tombé sous mes caresses,

Tu vas dans les buissons partager mon ivresse.



Les tétras peuvent bien tinter en sanglotant,

Joyeuse est la tristesse pourpre du couchant.

Auteur: Essenine Sergei

Info: L'Homme noir 1910-1925

[ poème ] [ attente ] [ amour ] [ espérance ]

 

Commentaires: 0