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femmes-par-hommes

La femme devient la collaboratrice de l'homme, et son égale absolue, de ce fait même que l'homme a le cerveau bourré d'un tas de choses qui troublent son jugement - tandis que son cerveau, à elle, est complètement vide et pur - si bien que le conseil qu'elle donne, elle le donne avec son instinct qui est supérieur à celui de l'homme.

Auteur: Guitry Sacha

Info: Les Femmes et l'Amour, Cinquante ans d'occupations, Presses de la Cité 1993 <p.128>

[ phallocrates ] [ intuition ] [ synergie ]

 

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théâtre

Un bon acteur est un monsieur qui fait croire au public qu'il mange un poulet qu'on vient de lui servir et qui est en carton. Tandis qu'un grand acteur mangera du poulet, du poulet véritable, en faisant croire au public qu'il fait semblant de manger d'un poulet en carton. Augmentant la difficulté, pour son plaisir, en somme, il aura fait semblant de faire semblant.

Auteur: Guitry Sacha

Info: Théâtre, je t'adore, Omnibus 1996<p.22>

 

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mépris

Ah ! dame, je ne comprendrai jamais cette espèce de dédain que la plupart des personnes ont pour les gens qui les amusent ! Avez-vous remarqué ça ?
Du moment que ça fait rire, ça n'a pas de valeur !
Seulement quand une oeuvre est triste et ennuyeuse, vous êtes enclin à la trouver profonde.
Tout ce qui vous distrait vous paraît un peu vil.

Auteur: Guitry Sacha

Info: L'esprit, Cinquante ans d'occupations, Omnibus Presses de la Cité 1993 <p.276>

[ humour populaire ]

 

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langue française

Saint Louis, vers 1260, ayant établi un droit de péage à l'entrée de Paris, les charlatans, les saltimbanques, en un mot les acteurs qui avaient un singe ne payaient que 4 deniers - mais si c'était un jongleur, il jonglait, faisait quelques grimaces devant celui qui percevait l'impôt, et il en était dispensé, et c'est de là que vient l'expression : payer en monnaie de singe.

Auteur: Guitry Sacha

Info:

[ formule ]

 

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goûts personnels

Tous les hommes de valeur : écrivains, savants, artistes, devraient publier chaque année non pas un livre d'eux, mais un livre de pensées, de pensées des autres qu'ils auraient choisies et qui seraient annuellement un portrait d'eux cent fois plus ressemblant qu'aucun autre. Car citer les pensées des autres, c'est souvent regretter de ne pas les avoir eues soi-même et c'est en prendre un peu la responsabilité !

Auteur: Guitry Sacha

Info: L'amour et les femmes

[ portrait sincère ] [ citations ]

 

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félicité

Il y a assez de gens qui s'occupent des malheureux, des disgraciés, des déshérités, pour que je défende un peu le bonheur, la grâce et la beauté. Il n'y a pas que des malheureux. Il n'y a pas que des gens laids. Or, sous le prétexte magnifique de favoriser les gens malheureux, vous risquez de faire du mal à ceux qui ne le sont pas. C'est très grave.

Auteur: Guitry Sacha

Info: Les Femmes et l'Amour/Cinquante ans d'occupations/Omnibus Presses de la Cité 1993<p.125>

[ forcé ] [ négatif ]

 

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discussion

Dans la conversation, sois optimiste, indulgent, paradoxal et cruel. Si tu as de l'esprit, sois féroce, impitoyable. Un "mot", c'est sacré. Tu dois le faire contre ta soeur, contre ta femme, s'il le faut - pourvu que le mot soit drôle. On n'a pas le droit de garder pour soi un mot drôle. Il y a des mots mortels. Tant pis ! Les mots qui sont mortels font vivre du moins ceux qui les font.

Auteur: Guitry Sacha

Info: Mémoires d'un tricheur, Théâtre & Mémoires d'un tricheur, Omnibus Presses de la Cité 1991 <p.28>

 

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agaçante

Nous avions un parent pour lequel mon père avait peu d'amitié. Le pauvre homme mourut un jour - et nous l'avons accompagné jusqu'à sa dernière demeure qui était extrêmement éloignée de la précédente. Il avait fallu se lever de grand matin, il faisait extrêmement chaud et nous marchions depuis bientôt une heure, lorsque mon père se tourna vers moi et me dit, à voix basse, d'une inexprimable manière : - Je commence à le regretter !

Auteur: Guitry Sacha

Info: Mes Médecins, Cinquante ans d'occupations, Presses de la Cité 1993 <p.360>

[ bourgeoise ]

 

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labeur

Il est évident qu'on travaille d'abord pour bien faire, pour être content de soi, autant qu'on peut l'être, pour toucher à peu près au but, et aussi pour plaire, pour obtenir les suffrages de ceux qu'on aime, pour savoir qu'on ne s'est pas trompé... Mais on travaille encore pour réussir, pour s'enrichir - et, cela, c'est pour la femme. Si l'on a à côté de soi une femme qu'on déteste, on se venge en ne réussissant pas.

Auteur: Guitry Sacha

Info: Les Femmes et l'Amour, Cinquante ans d'occupations, Presses de la Cité 1993 <p.149>

 

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passion

... j'ai la conviction qu'on ne choisit pas celui qu'on doit aimer. J'imagine qu'il réalise tous les rêves qu'on a pu faire et qu'il ne ressemble à aucun. Il n'est ni beau, ni laid... ni jeune, ni vieux... assez riche pour vous nourrir, assez pauvre pour vous ruiner... C'est l'homme qu'on attendait et qui vous surprend... qui vous met la main dessus, qui vous emporte et vous torture et vous enchante... et qui vous colle dix ans de plus quand il s'en va !

Auteur: Guitry Sacha

Info: On ne joue pas avec l'amour, p.545, in Théâtre, je t'adore suivi de 25 pièces, Presses de la Cité

[ hasard ] [ rencontre ]

 

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