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puissance intérieure

La mythologie ancienne établissait un parallèle entre le diaphragme et la surface de la terre. Tout ce qui se trouvait au-dessus de la surface était lumière, donc conscient. Au-dessous c’était l’obscurité qui représentait l’inconscient. En nous maintenant dans la partie du corps située au-dessus du diaphragme nous coupons le conscient de ses racines profondes, enfouies dans l’inconscient. L’importance du ventre et la signification du hara s’expliquent ainsi : la coupure entre le conscient et l’inconscient, entre l’ego et le corps, entre soi et le monde extérieur ne peut être évitée que si la personne est éveillée à ses sensations viscérales, autrement dit si elle est centrée dans son ventre.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 48

[ symbolique ] [ réunification ]

 
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faux self

Un déprimé a toujours perdu son enfance, j’ai pu le constater chez mes patients. Tous avaient renoncé à leur position infantile, tentant par-là de soulager leurs parents du fardeau d’avoir à s’occuper d’eux. Ils avaient grandi trop vite, faisant un effort pour se montrer à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux. Ils achetaient ainsi le droit d’être approuvés et acceptés. Ils étaient devenus, ou ils avaient essayé de devenir, quelqu’un qui "fait", qui accomplit, et ils avaient découvert bien vite que ce bel accomplissement était dénué de sens puisqu’il se faisait aux dépens de leur être. Alors, incapables aussi bien d’être que de faire, ils étaient tombés en dépression.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", pages 233-234

[ satisfaction détournée ]

 
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revanche

Un individu a ressenti le rejet étant enfant ; il se peint un futur dans lequel il se voit accueilli et accepté. Enfant, il s’est débattu contre l’impuissance ; il compense alors naturellement l’insulte à son être par une image d’un futur dans lequel il est puissant et en position de chef. Par ses fantaisies et ses rêveries, l’esprit tente de renverser une réalité peu favorable et inacceptable en créant des images qui exaltent l’individu, renforcent son moi. La personne qui concentre une part importante de son énergie sur ses images et ses rêves perd de vue leur origine infantile, sacrifie le présent aux chimères. Les images sont un but fictif. Leur réalisation est un objectif hors de portée.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 28

[ ego blessé ] [ surmoi ]

 

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transfiguration

Les gens animés par une foi authentique se remarquent par une qualité qui passe rarement inaperçue : la grâce. Celui qui a la foi est gracieux dans ses mouvements parce que sa force vitale s’écoule avec aisance et liberté à l’intérieur de son corps. Ses manières sont gracieuses parce qu’il n’est pas polarisé sur son ego ou sur son intellect, sa position sociale ou sa puissance. Il fait un avec son corps et, par le biais de son corps, avec toute forme de vie et avec l’univers. Il rayonne de vie. Il a une place dans son cœur pour tout enfant, car chaque enfant représente son futur. Et il respecte les "aînés" parce qu’ils sont la source de son être et les piliers de sa sagesse.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 298

[ idéal ] [ paradoxe ]

 

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fatigue chronique

Un dépressif n’a pas confiance en son corps. Il a appris à le contrôler et à le maîtriser. Il croit qu’il est nécessaire de le stimuler, de le contraindre, pour qu’il fonctionne normalement. Lors d’un accès dépressif, le malade n’est plus capable de tels efforts. Il ne comprend pas que son corps est alors épuisé par un long asservissement aux demandes d’un ego hypertrophié. Pour lui, sa dépression est due à l’effondrement de sa volonté plutôt qu’à un épuisement du corps ; son principal souci est donc de retrouver à tout prix courage et fermeté. Il tente d’atteindre ce but, quitte à sacrifier le repos physique qui lui permettrait de récupérer ses énergies. Une telle attitude retarde son rétablissement, mais c’est là le mécanisme même de la dépression.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 106

[ cercle vicieux ] [ impitoyable ]

 
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vie opératoire

La dépression a deux causes fondamentales. Primo : une importante perte de plaisir dans la relation du bébé avec sa mère. Si nous acceptons l’hypothèse qu’une bonne gratification orale, complète et enrichissante, requiert environ trois ans d’allaitement satisfaisant au sein, nous comprenons sans peine pourquoi à notre époque tant de gens sont si vulnérables aux accès dépressifs. Secundo : l’enfant n’a pas le droit de s’insurger contre la frustration ; ses manifestations de colère, de révolte sont aussitôt sanctionnées par des punitions. Rien d’étonnant alors si le désir s’étiole peu à peu et si l’enfant perd sa faculté de combattre pour ce dont il a envie. Vous n’avez qu’à observer le comportement moutonnier des foules d’aujourd’hui et vous aurez tout de suite compris : la tendance dépressive est tout simplement un trait de notre civilisation.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 144

[ soumission ] [ répression ]

 

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pétrification

La personne déprimée ne réagit plus. Elle n’a ni le désir, ni l’énergie de poursuivre ses activités habituelles. C’est l’apathie, l’immobilisme. Elle se sent vaincue. Le désespoir l’envahit. "A quoi bon, tout effort pour m’en sortir est vain, inutile ?" Une déception peut certes rendre triste, mais elle ne paralyse pas. S’il n’est que déçu, l’homme imaginé plus haut pourra raconter sa mésaventure, maugréer, s’emporter, lutter, chercher une autre place, ou examiner froidement la situation, que sais-je… En tout cas il pourra exprimer les sentiments qui tourbillonnent en lui, ce dont la personne déprimée est incapable. Notre déçu conserve l’éventail du choix : il pourra réfléchir à tête reposée, reconsidérer ses ambitions ou trouver d’autres moyens de les réaliser. Il n’a pas cette impression écrasante de désespoir, de fatalité. Ni son goût de vivre ni son énergie ne sont sérieusement battus en brèche.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 74

[ définie ] [ mutisme ] [ laisser-aller ]

 

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management

Conseillée par son pédiatre, armée de tables diététiques, de règles, de recettes, la mère a vu son rôle virer de plus en plus à celui d’organisateur, d’administrateur. Elle peut gérer son foyer avec une maîtrise parfaite, mais toute une dimension humaine s’est trouvée perdue dans l’entreprise. Un building fonctionnel en béton et en verre a poussé à la place du champ. Seul ennui : ni le béton ni le verre n’ont jamais été des terrains propices à l’implantation de la vie, à l’enfouissement des racines. […] C’est ce fouissement essentiel que ne permet plus l’organisation robotisée du foyer moderne. En un sens, la mère est bien "là", présente pour son enfant, mais pas dans sa nature essentielle en tant que femme. Toutes ses activités pourraient tout aussi bien être accomplies par un homme : préparer les biberons, donner la bouillie, changer les couches, baigner bébé.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 224

[ fonction maternelle ] [ techniques ]

 

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progrès

Les jeunes d’aujourd’hui ont vraiment de la chance ! Ils vont en vacances à l’étranger, ils sillonnent les autoroutes avec leurs parents, ils voient des tas de choses fascinantes : des accidents, des ambulances, des gendarmes… Sur l’écran de la télévision, ils suivent les guerres et les révolutions comme s’ils y étaient. La politique, les grèves, la vague de criminalité, n’ont plus de secrets pour eux. "Vous vous rendez compte, dites-donc, nous autres on n’avait pas tout ça quand on était gosses, hein ?" Soumis à un appareil bombardement de stimuli extérieurs, l’enfant de l’ère des transports supersoniques ne peut être que génial. Il l’est parfois, en effet. Souvent, encore très jeune, il nous étonne par des réflexions dignes d’un adulte, il nous ravit en montrant une maturité d’esprit difficilement concevable à son âge. Magnifique ! Il est génial, je vous l’avais bien dit. Seulement, où est l’enfant ? Et surtout qu’a-t-on fait de son don le plus précieux : l’innocence ?

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", pages 230-231

[ traumatisme ] [ précocité ] [ aliénation ]

 

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résistance

Le droit à "obtenir" a pour corollaire implicite le droit à recevoir et à prendre : quand une personne n’est pas certaine d’avoir le droit d’obtenir, sa façon d’appréhender le monde extérieur est hésitante, empreinte de suspicion, de précaution ; jamais elle ne s’engage à fond dans une action. Elle reste toujours très ambivalente : elle veut tout faire pour réaliser son désir, mais en même temps elle se retient, freine son élan, le stoppe même. Un tel comportement pose problème aux autres car il est impossible de répondre pleinement à une attitude ambivalente. Malheureusement, l’individu n’est conscient ni de son ambivalence ni sa méfiance foncière. Sa réserve, son inhibition ont fini par se structurer dans des tensions musculaires chroniques ; celles-ci sont devenues depuis bien longtemps les fondements de son comportement inconscient. Il a conscience de son élan vers ce qu’il désire, il sait ce qu’il voudrait obtenir. Ce qu’il ne sent pas, par contre, c’est qu’il freine cet élan au niveau de son corps.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 215

[ désirer-vouloir ] [ bâton dans les roues ]

 

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