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altération

J'ai vu alors qu'une énorme opacité noire comparable à une amibe pourvue de pseudopodes obscurcissait en partie ma vision centrale. Cette masse semblait se dilater, se contracter et pulser - mais son bord était aussi tranchant qu'une lame de rasoir. Quand j'ai porté mon index à sa hauteur, ce doigt a disparu aussi vite que si je l'avais enfoncé dans un trou noir ; puis, je suis allé contempler mon reflet dans la glace de ma salle de bains, je n'ai pas pu voir ma propre tête de l'oeil droit : seules mes épaules et l'extrémité de ma barbe étaient visibles [...].

Auteur: Sacks Oliver

Info: L'oeil de l'esprit

[ cerveau ] [ regard ]

 

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cerveau

[...] le nourrisson de six mois reconnaît une vaste gamme de visages individuels, y compris quand ils appartiennent aux membres d'une autre espèce que la nôtre (les auteurs de cette étude ont utilisé des photos de singes). Vers neuf mois, cependant, les bébés ne continuent à convenablement reconnaître les visages de singes que si l'exposition à ces données a été continuelle ; et ils apprennent dès l'âge de trois mois à restreindre leurs modèles de "visages" à ceux auxquels ils sont fréquemment exposés. Les implications de ces recherches pour le genre humain sont des plus profondes : des visages occidentaux peuvent tous sembler relativement "identiques" à un bébé chinois élevé dans son propre environnement ethnique, et vice versa.

Auteur: Sacks Oliver

Info: L'oeil de l'esprit

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souvenirs

Il faut commencer à perdre la mémoire, ne serait-ce que par bribes, pour se rendre compte que cette mémoire est ce qui fait notre vie.
Une vie sans mémoire ne serait pas une vie (...) Notre mémoire est notre cohérence, notre raison, notre sentiment, et même notre action. Sans elle, nous ne sommes rien (...) (Je ne peux qu'attendre l'amnésie finale, celle qui effacera une vie entière, comme cela s'est passé pour ma mère... In : Luis Bunuel, "Mon dernier soupir", Paris, R. Laffont, 1982)
Ce passage effrayant et émouvant tiré des Mémoires de Bunuel pose des question fondamentales, qui sont de nature à la fois clinique, pratique, existentielle et philosophique : quelle sorte de vie (si l'on peut parler de vie), quelle sorte de monde, de soi, peuvent être préservés chez un homme qui a perdu une grande part de sa mémoire et, avec elle, son passé et son ancrage dans le temps ?

Auteur: Sacks Oliver

Info: L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau et autres récits cliniques

[ personnalité ] [ deuil ]

 

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