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malbouffe

Manger de la viande, c'est devenir addict aux somnifères dont on a gavé les bestiaux pour les rendre amorphes et donc plus faciles à manipuler et à égorger. C'est toute la société qui est ainsi empoisonnée par ce produit insidieux, et ça semble aller en empirant.

Auteur: Werber Bernard

Info: Le sixième sommeil

[ carnivores ] [ industrielle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

épidémies

Les maladies ont de tout temps contribué à l’évolution de l’espèce humaine. La peste nous a appris l’hygiène, le choléra à filtrer l’eau, la tuberculose a conduit à la découverte des antibiotiques. Qui peut prédire ce qu’apporteront de bon les nouvelles maladies qui, pour l’heure, effraient encore tant les humains ?

Auteur: Werber Bernard

Info: Le père de nos pères

[ historique ] [ contagion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hiérarchie

- Quelle est votre idée sur les origines de l’univers ? demanda-t-elle.
- Pour moi, c’est le rêve, dit l’Africain.
Elle inscrivit : "THÉORIE DE L’HUMANITÉ RÊVÉE".
- Les pierres rêvent qu’elles sont des plantes. Les plantes rêvent qu’elles sont des animaux. Les animaux rêvent qu’ils sont des hommes. Et les hommes rêvent qu’ils sont des esprits libres.

Auteur: Werber Bernard

Info: Le Père de nos pères. A rapprocher de la progression : minéral, végétal, animal, humain, ange, archange, dieu. L'homme étant le pivot, au centre.

[ songe ] [ source ]

 

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vacuité

Rien: qu'y a t-il de plus jouissif que de s'arrêter de penser? Cesser enfin ce flot débordant d'idées plus ou moins utiles ou plus ou moins importantes. S'arrêter de penser! Comme si on était mort tout en pouvant redevenir vivant. Être le vide. Retourner aux origines suprêmes. N'être même plus quelqu'un qui ne pense à rien. Être rien. Voilà une noble ambition.

Auteur: Werber Bernard

Info: Les Fourmis, p 214

[ bonheur ] [ calme ]

 

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arbitre des annales

Jules Michelet n'a pas aidé : il a écrit en 1840 une grande histoire de France qui était devenue la référence absolue sur ce qu'il fallait savoir et dire de notre passé. C'est lui qui avait sélectionné les batailles décisives, les rois qui lui semblaient déterminants et ceux qui étaient médiocres, comment interpréter les faits. Mais il avait tout déformé pour servir sa propre vision politique et personne n'était ensuite venu le contredire.

Auteur: Werber Bernard

Info: La boîte de Pandore, p. 37

[ information orientée ] [ historiens ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

nord-sud

Vieillard: en Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort d'un vieillard. De toute façon il avait déjà profité de la vie.

Auteur: Werber Bernard

Info: Les Fourmis, P 274

[ mort ]

 

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écriture

Il pense qu'il doit inventer son propre artisanat adapté aux romans qu'il veut écrire :[...]
Il faut penser à l'histoire comme à un être vivant : le squelette d'abord qui est l'intrigue et qui fait tenir le récit debout. Ensuite se greffent les organes qui sont les grandes scènes qui font circuler le sang, l'air et les hormones dans l'intrigue. Puis viennent les muscles : les petites scènes qui transmettent la tension de l'histoire. Ensuite, quand le squelette est équilibré, que les organes fonctionnent, que les musclent donnent la force, on peut poser sur l'ensemble la peau, comme une toile qui enveloppe le tout pour qu'on ne voie pas ce qui vit dessous.

Auteur: Werber Bernard

Info: Le rire du cyclope

[ recette ]

 
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administration

La loi de Parkinson (rien à voir avec la maladie du même nom) veut que plus une entreprise grandit, plus elle engage de gens médiocres et surpayés. Pourquoi ? Tout simplement parce que les cadres en place veulent éviter la concurrence. La meilleure manière de ne pas avoir de rivaux dangereux consiste à engager des incompétents. La meilleure façon de supprimer en eux toute velléité de faire des vagues est de les surpayer. Ainsi les castes dirigeantes se trouvent assurées d'une tranquillité permanente. A contrario, selon la loi de Parkinson tous ceux ayant des idées, des suggestions originales ou des envies d'améliorer les règles de la maison seront systématiquement éjectés. Ainsi, paradoxe moderne, plus l'entreprise sera grande, plus elle sera ancienne, plus elle entrera dans un processus de rejet des ses éléments dynamiques bon marché, pour les remplacer par des éléments archaïques onéreux. Et cela au nom de la tranquillité de la collectivité.

Auteur: Werber Bernard

Info: L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu

[ fonctionnaire ] [ gaspillage ] [ argent ]

 

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bêtise

- Vous savez d'où vient le mot "imbécile" ? De "imbecille", qui n'a pas de bâton. Allusion au fait qu'il est toujours nécessaire d'être soutenu par une béquille si on ne veut pas choir. Vivre sans s'appuyer sur aucun dogme, aucun principe rigide, aucun tuteur, c'est courageux, non ? J'espère être un imbécile et le rester le plus longtemps possible.
Lucrèce Nemrod hocha respectueusement la tête.
- Je me reconnais aussi dans le terme de "stupide", poursuivit Katzenberg. "Stupide", du latin "stupidus". Frappé de stupeur. Le stupide est celui qui s'étonne de tout, et donc s'émerveille de tout. J'espère rester longtemps stupide. "Idiot" signifie "particulier" en grec. Un idiotisme c'est une particularité de la langue. J'espère être quelqu'un de particulier. Quant à "con", eh bien, il s'agit du sexe de la femme. N'est-ce pas l'association de ce qui existe de plus charmant et de plus fertile ? J'espère vraiment être un con, doublé d'un stupide idiot imbécile.

Auteur: Werber Bernard

Info: Le Père de nos pères

[ étymologie ]

 

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historique

Beaucoup s'imaginent que l'amour maternel est un sentiment humain naturel et automatique.
Rien de plus faux. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la plupart des femmes appartenant à la bourgeoisie occidentale plaçaient leurs enfants en nourrice et ne s'en occupaient plus.
Les paysannes n'étaient guère plus attentionnées. On emmaillotait les bébés dans des langes très serrés puis on les accrochait au mur pas trop loin de la cheminée afin qu'ils n'aient pas froid.
Le taux de mortalité infantile étant très élevé, les parents étaient fatalistes, sachant qu'il n'y avait qu'une chance sur deux pour que leurs enfants survivent jusqu'à l'adolescence. Ce n'est qu'au début du XXe siècle que les gouvernements ont compris l'intérêt économique, social et militaire de ce fameux "instinct maternel". En particulier lors de recensements de la population, car on s'aperçut alors du grand nombre d'enfants mal nourris, maltraités, battus. A la longue, les conséquences risquaient d'être lourdes pour l'avenir d'un pays. On développa l'information, la prévention, et, peu à peu, les progrès de la médecine en matière de maladies infantiles permirent d'affirmer que les parents pouvaient dorénavant s'investir affectivement dans leurs enfants sans crainte de les perdre prématurément. On mit donc à l'ordre du jour l'"instinct maternel".
Un nouveau marché naquit peu à peu : couches-culottes, biberons, laits maternisés, petits pots, jouets. Le mythe du Père Noël se répandit dans le monde.
Les industriels de l'enfance, au travers de multiples réclames, créèrent l'image de mères responsables, et le bonheur de l'enfant devint une sorte d'idéal moderne.
Paradoxalement, c'est au moment où l'amour maternel s'affiche, se revendique et s'épanouit, devenant le seul sentiment incontestable dans la société, que les enfants, une fois grands, reprochent constamment à leur mère de ne pas s'être suffisamment souciée d'eux. Et, plus tard, ils déversent... chez un psychanalyste leurs ressentiments et leurs rancoeurs envers leur génitrice.

Auteur: Werber Bernard

Info: L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu

[ parents ] [ enfants ] [ natalité ]

 

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