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réputation

Pierre a peur. Peur que la raison de sa soeur ne vacille et qu'il ne faille la soigner d'une folie qui a déjà frappé leur famille. Leur père disait toujours que la folie est un héritage qu'on ne peut pas refuser. Dans la famille Verdier, les aïeux avaient connu des troubles graves. Leurs ennemis, dans le village, les surnommaient "la famille marteau".

Auteur: Bonnot Xavier-Marie

Info: La dame de Pierre, p. 44

[ commérages ] [ fou ]

 

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lecture

Avant moi, Livre, il y eut la Voix.
Il y a bien longtemps, autour du feu, les humains contaient des histoires. Ils chantaient et dansaient, fêtaient les saisons, et les aïeux transmettaient aux plus jeunes les récits des temps anciens. Tout passait par la voix. Par la mémoire. En fait, j'existais déjà : dans les têtes. Je vivais de bouche-à-oreille, transmis "par coeur" indéfiniment.

Auteur: Agard John

Info: Je m'appelle LIVRE et je vais vous raconter mon histoire

[ historique ] [ genèse ]

 
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ascendants

"En vérité, on n'y peut rien, on a l'âme que vous ont léguée un tas de gens parfaitement inconnus, et qui, à travers les descendances, agissent sur vous sans que trop souvent, vous y puissiez grand-chose." Si Debussy, à la veille de ses cinquante ans, parlait ainsi de ses origines, toute sa vie prouvait pourtant combien il avait su se démarquer de ses aïeux.

Auteur: Charton Ariane

Info: Debussy

[ indépendance ] [ musique ]

 

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volapük

Nous avons dit et nous ne saurions trop répéter que la science du langage, considérée comme langue universelle est DEUX FOIS plus facile à apprendre que la plus simple de toutes les langues imaginées jusqu'à nos jours... Expliquons par un exemple :

   Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux.

Dans la théorie du langage, ce vers se transforme ainsi :

   Dùa gibêli ji pié ivaé jé gali jéb ibâé té elgai.

Auteur: Letellier Charles Louis Augustin

Info: in "Etablissement immédiat de la langue universelle", 1861 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert Laffont, p.452 - personne ne semble savoir qui était l'auteur, C.L.A. Letellier...

[ traduction ] [ pédagogie ] [ espéranto ] [ projet ambitieux ] [ idiomes ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

frustration

Dieu, tu comprends pourquoi les pauvres n'aiment pas partager ? A force de ne rien avoir jamais, ils ne rêvent pas de posséder mais de tout posséder (...)
Un pauvre c'est coléreux, ça montre sa richesse pour être sûr de faire mal, il a besoin d'éteindre un incendie de deux siècles parfois. Au fait, mes aïeux ? Depuis combien de temps tirent-ils tous les diables par la queue ? Non, ne répondez pas sinon je vais frapper ma mère ! Pourquoi ? Mais pour m'avoir engendré, tout simplement !

Auteur: Magyd Cherfi

Info: Ma part de Gaulois, p. 81

[ consumérisme ] [ banlieue ]

 

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ascendants

Il conviendrait, en premier lieu, d'examiner attentivement la manière dont s'est transmise la qualité nobiliaire. [...] La noblesse médiévale est indépendante de la chevalerie et lui est antérieure ; c'est une qualité qui vient des ancêtres, une affaire de race. [...] On peut considérer maintenant établi que la noblesse carolingienne s'est transmise par le sang dans une abondante postérité féodale et, d'une façon plus générale, que tout noble se disait d'abord "de nobilibus ortus" ou "gentilhomme", c'est-à-dire qu'il ne se référait pas, en premier lieu, à sa puissance ou à sa richesse, mais à ses aïeux.

Auteur: Duby Georges

Info: Hommes et structures du Moyen Age, Tome 1 : La société chevaleresque

[ filiation ] [ Gaule ] [ France ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

déclaration d'amour

Mon front pâle est sur tes genoux
Mon front pâle est sur tes genoux
Que jonchent des débris de roses ;
O femme d'automne, aimons-nous
Avant le glas des temps moroses !

Oh ! Des gestes doux de tes doigts
Pour calmer l'ennui qui me hante !
Je rêve à mes aïeux les rois,
Mais toi, lève les yeux, et chante.

Berce-moi des dolents refrains
De ces anciennes cantilènes
Où, casqués d'or, les souverains
Mouraient aux pieds des châtelaines.

Et tandis que ta voix d'enfant,
Ressuscitant les épopées
Sonnera comme un olifant
Dans la danse âpre des épées,

Je penserai vouloir mourir
Parmi les roses de ta robe,
Trop lâche pour reconquérir
Le royaume qu'on me dérobe.

Auteur: Merrill Stuart

Info: Recueil : Petits poèmes d'automne

[ poème ]

 

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colonialisme

Klaus n'était pas de grande taille, contrairement à ce que disait mon grand-père des Allemands. Il disait, mon grand-père, que tous les allemands étaient de grande taille. Et il aimait les appeler "Allemands plus solides que le fer", non seulement pour leur physique mais surtout pour leurs constructions d'une solidité impressionnante. Et il nous parlait de leurs réalisations depuis le début de la colonisation, depuis ces années 1880 où ils débarquèrent chez nous avec leur chef Nachtigal. Ils étaient là pour "civiliser nos aïeux" et leur montrer comment construire des bâtiments en blocs de pierre et des routes en asphalte. Ces routes qui leur facilitaient surtout le transport des matières premières vers la côte pour les envoyer loin, par l'océan, vers l'Europe...

Auteur: Holassey Georges

Info: Si jamais ils t'arrêtent, parle-leur du wharf allemand

[ teutons ]

 
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pipi

- Tu n'as pas de sang dans les urines?
- Non ! répondis-je, effrayé.
- Alors, pisse donc dans la dame-Jeanne. C'est bon pour les dents.
- L'urine?
- Les Anciens le savaient déjà : l'urine de grand garçon est ce qu'il y a de mieux pour blanchir les dents.
- Ne me dis pas qu'il faut la boire?
- Non, on se rince la bouche. Si tu étais plus lettré, tu saurais que Strabon relevait déjà cette coutume des peuples ibériques de se laver les dents à l'urine..., coutume que Rome a adoptée, et l'urine espagnole y est devenue à la mode. Oui, monsieur, les pissades de nos aïeux se sont exportées au cœur de l'empire dans de riches vases d'onyx.

Auteur: Alfonso Mateo-Sagasta

Info: Voleurs d'encre

[ dentifrice ]

 

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Europe nord et sud

Quel autre pays, où l'on puisse jouir d'une liberté si entière, où l'on puisse dormir avec moins d'inquiétude, où il y ait toujours des armées sur pied exprès pour nous garder, où les empoisonnements, les trahisons, les calomnies soient moins connus, et où il soit demeuré plus de reste de l'innocence de nos aïeux ? Je ne sais comment vous pouvez tant aimer l'air d'Italie, avec lequel on respire si souvent la peste, et où toujours la chaleur du jour est insupportable, la fraîcheur du soir malsaine, et où l'obscurité de la nuit couvre des larcins et des meurtres. Que si vous craignez les hivers du Septentrion, dites-moi quelles ombres, quel éventail, quelles fontaines vous pourraient si bien préserver à Rome des incommodités de la chaleur, comme un poële et un grand feu ici d'avoir froid ?

Auteur: Descartes René

Info: "Descartes à Balzac, Amsterdam, 5 mai 1631" in "Oeuvres", éd. Librairie Félix Alcan, p. 190-191

[ confort ] [ ethos ] [ choix d'une résidence ] [ dénigrement ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama