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animal domestique

Le chien qui jappe ne mord pas.

Auteur: Proverbe brésilien

Info: Aussi proverbe alsacien

[ aboiement ]

 

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attiser

La jalousie est un aboiement de chiens qui attire les voleurs.

Auteur: Kraus Karl

Info:

 

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homme-animal

Quand on a un chien depuis des années, on le connaît. On connaît la signification de ses reniflements, de ses grognements et de ses aboiements. Chaque tressaillement d'oreilles est une question ou une déclaration, chaque remuement de queue est une exclamation.

Auteur: McCammon Robert

Info: Boy's Life

[ couple ] [ routine ] [ communication ] [ signes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Un instant son oeil plongea au fond de la vallée; il aspira l'air chargé d'émanations odorantes, il écouta les aboiements des chiens qui devenaient plus bruyants à mesure qu'ils approchaient: et quand il vit paraître le plus avancé de ses ennemis, il franchit le taillis d'un bond léger, et s'élançant avec rapidité, il courut vers les bruyères sauvages de Wam-Var.

Auteur: Scott Sir Walter

Info: la Dame du lac

[ chasse ] [ proie ] [ fuir ]

 

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vacherie

Son anglais est le pire que j'ai jamais rencontré. On dirait une rangée d'éponges mouillées, ou du linge en lambeaux sur un étendage, ça me rappelle aussi la soupe aux haricots rassis, les cris à l'université, les idiots aboiements de chiens pendant les nuits interminables. C'est tellement mauvais qu'une sorte de grandeur s'en dégage. Qui se traîne hors de  ce sombre abime de pisse pour désespérément ramper vers les plus hauts sommets des classes supérieures. Grondement et bourdonnement.  Ridicule bafouillage.  Glabre et expéditif.

Auteur: Mencken Henry Louis

Info: A propos du potus Warren G. Harding

[ politicien ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

état d'esprit

Sans savoir pourquoi, il pensa aux nombreuses similitudes entre la peur et l’amour. Il avait lu quelque part que, quand on était amoureux, on éprouvait l’étrange hallucination que le monde était rempli de petits signes directement adressés à soi. C’était pareil avec la peur : le moindre détail entrevu la ravivait, la soulignait. La peur se multipliait et le son le plus léger – un aboiement de chien, une fenêtre qui se ferme, une feuille de papier froissée – semblait un nouveau signal de menace.

Auteur: Méndez Guédez Juan Carlos

Info: Les valises

[ relativité ] [ humeur ] [ analogie ]

 

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gamberge

Aboiements, chez les voisins, par-dessus la cinquième.
Putains de chiens.
Je versai le reste du scotch dans le verre et me souvins de l'époque où j'avais effectivement voulu devenir flic, mais avais eu une telle chiasse que je n'avais même pas essayé.
Putains de poulets.
Je bus la moitié du verre et me souvins de tous les romans que j'avais voulu écrire, et que j'avais eu une telle chiasse que je n'avais même pas essayé.
Putain de rat de bibliothèque.
Je ramassai un poil de chat sur mon pantalon, un pantalon que mon père avait fait, un pantalon qui nous enterrerait tous.
Putain de chats.

Auteur: Peace David

Info: 1974, page 68

[ rancoeur ]

 

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nuit

L'obscurité était une cape jetée négligemment sur les montagnes et les prairies, les aboiements des chiens d'Anselm réveillaient des échos lointains dans les collines sillonnées de crêtes. L'haleine du canyon était humide et froide.
La piste montait et la poussière molle absorbait le bruit des pas des chevaux.
Un ruisseau fougueux longeait la piste et affrontait musicalement les pierres de son lit.
Un quartier de lune montante peignait de ternes taches argentées sur les parois du canyon, scintillait à la surface de la rivière et se reflétait faiblement sur les troncs décolorés des sapins brûlés.
Alors qu'ils faisaient une halte, Stuart tendit l'oreille pour guetter ce que le vent pouvait apporter.
Il était aux aguets... Il lui semblait entendre une rumeur ininterrompue dans la nuit.
...Les chevaux étaient figés, tête dressées, à l'affût; ils respiraient plus fort, ils flairaient une chose intéressante.
Puis, le bruit s'arrêta.

Auteur: Haycox Ernest

Info: Le Passage du canyon

[ ténèbres ] [ silence ] [ alarme ]

 

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littérature

La poésie, en ce qui me concerne, c'est un état.

C'est un état avant d'être un langage. Et je reste persuadée qu'on ne l'atteint pas sans avoir traversé, dans sa vie, un moment où l'on est forcé de renoncer à tout. Un moment où il n'est plus possible de se dire qu'on maîtrise les choses et les événements, encore moins les êtres si on avait cette prétention, ce moment où tout nous échappe et où l'on échappe aussi à soi-même.

Cet état est aux antipodes de cette expression qu'on entend aujourd'hui à tout bout de champ et qui est d'ailleurs l'expression favorite de notre président : "On ne lâche rien".

Quand je l'entends dans la bouche de quelqu'un, je vois un chien qui grogne à l'intérieur de cette personne, les crocs serrés autour de son os. J'attends les aboiements. 

Auteur: Berr Karen Mary

Info:

[ transformation ] [ traumatisme ] [ nouveau regard ] [ délaissement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

scène bucolique

Le silence majestueux qui régnait dans ce bocage, oublié peut-être sur les rôles du percepteur, fut interrompu tout à coup par les aboiements de deux chiens. Les vaches tournèrent la tête vers l’entrée du vallon, montrèrent à Raphaël leurs mufles humides, et se remirent à brouter après l’avoir stupidement contemplé. Suspendus dans les rochers comme par magie, une chèvre et son chevreau cabriolèrent et vinrent se poser sur une table de granit près de Raphaël, en paraissant l’interroger.

Enfin, les jappements des chiens attirèrent au dehors un gros enfant qui resta béant, puis vint un vieillard en cheveux blancs et de moyenne taille. Ces deux êtres étaient en rapport avec le paysage, avec l’air, les fleurs et la maison. La santé débordait dans cette nature plantureuse, la vieillesse et l’enfance y étaient belles ; enfin il y avait dans tous ces types d’existence un laisser-aller primordial, une routine de bonheur qui donnait un démenti à nos capucinades philosophiques, et guérissait le cœur de ses passions boursouflées.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Dans "La peau de chagrin", Librairie générale française, 1984, page 340

[ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson