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famille

L'aboutissement d'un deuil normal n'est en aucune façon l'oubli du disparu, mais l'aptitude à le situer à sa juste place dans une histoire achevée, l'aptitude à réinvestir pleinement les activités vivantes, les projets et les désirs qui donnent de la valeur à l'existence.

Auteur: Bydlowski Monique

Info: Je rêve un enfant

[ décès ] [ mémoire ] [ ordre ] [ absence ]

 

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matière

Le substitut de l'objet sexuel est une partie du corps en général très peu approprié à des fins sexuelles (pieds, cheveux) , ou bien un objet inanimé qui présente une relation évident avec la personne sexuelle, de préférence avec la sexualité de celle-ci (pièce de vêtements, lingerie blanche). Ce n'est pas sans pertinence que ce substitut est comparé au fétiche, dans lequel le sauvage voit son dieu incarné.

Auteur: Freud Sigmund

Info: trois essais sur la théorie sexuelle (1905, 205 p.)

[ divinité ] [ absence du vivant ]

 

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inconscience collective

Notre degré "élevé" de civilisation nous autorise au pire et nous absout de toute révérence envers la Création. Cette absence de spiritualité nous exonère du plus élémentaire hommage au vivant qui nous entoure. A terme, elle va nous dessécher et nous tuer. Aucun culte en Occident ne célèbre les oeuvres et les prouesses de la Nature. Pourtant, elles enchantent continûment nos jours, mais la gratitude a quitté nos esprits mesquins et nos coeurs rétrécis.

Auteur: Texier Richard

Info: L'hypothèse du ver luisant

[ homme dieu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

virtualité

Si la loi des amours saintement nous assemble,
Avec un seul esprit nous faisant respirer,
L'outrage du malheur se peut-il endurer,
Qui si cruellement nous arrache d'ensemble ?

Je ne vous vois jamais, mon coeur, que je ne tremble,
Appréhendant l'effort qui nous doit séparer :
Et n'ose bien souvent vos regards désirer,
Tant l'éclipse qui suit ténébreuse me semble !

Toutefois quand les corps n'ont moyen de se voir
L'âme pourtant n'est serve, et peut à son vouloir
Voleter invisible où la guide ses flammes.

Chassons donc notre angoisse, ô seul bien de mes yeux,
Et vivant désormais comme l'on vit aux cieux,
Sans plus penser aux corps, faisons l'amour des âmes.

Auteur: Desportes Philippe

Info: In "Anthologie de la poésie amoureuse de l'âge baroque", éd. Le livre de poche, p. 166

[ liberté ] [ absence ] [ contraste ] [ poème ] [ sonnet ] [ couple ] [ platonique ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

hermétisme

Toute naissance requiert la mort de ce qui la précédait, et il en est ainsi ici. Le Prophète a dit : "Vous devez mourir avant de mourir !" Corbin écrit : "Car il ne suffit pas de mourir pour quitter ce monde. On peut mourir et y rester à jamais. Il faut être vivant pour le quitter, ou plutôt, être vivant c'est cela." Cette mort au monde de l'Absence est une naissance à la Présence du Monde et se produit par une sorte d'inversion ; c'est un processus de retournement. Dans cet épanouissement, ce triomphe de l'ésotérique, l'âme trouve qu'elle était étrangère au monde dans lequel elle vivait, et qu'elle est maintenant rentrée chez elle.

Auteur: Cheetham Tom

Info: L'envers du monde

[ deuxième naissance ] [ initiatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

exil

Et ce n'était pas la bouche mais la main de Capolino qui me faisait comprendre combien était encore incalculable le nombre de roseaux refusant de vouloir ressentir ce que ressentaient ces tunnels percés sous la frontière sonore, par où transitaient les serpentants souffles de voix pressées de m'avertir que je ne devais pas me réjouir trop vite en croyant pouvoir partir avec l'aveuglante impatience d'un solitaire déraciné volontaire, vers là-bas où je ne saurais jamais survivre sans accepter de souffrir la constante éventualité d'une absence et sans être forcé de jouir constamment d'une hallucinante et incertaine présence de la fabuleuse machine vivante dont je voyais se reformer et se déformer le visage chaque fois que je me perdais dans la contemplation de l'anse d'un ruisseau à la surface duquel le plongeon d'une autre grenouille dessinait à chaque fois un autre clin d'oeil.

Auteur: Lovay Jean-Marc

Info: In "Tout là-bas avec Capolino", éd. Zoé, p. 14-15

[ anticipation ] [ surréaliste ] [ nature ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

deuil

Ainsi, à la question : Qu'est-ce que nous perdons quand que nous perdons la personne de l'être que nous aimons ? nous répondons : en perdant le corps vivant de l'autre, nous perdons l'une des sources qui nourrit la force du désir sans pour autant perdre cette force qui, elle, perdure, indestructible et inépuisable, tant que la vie est en nous. Nous perdons aussi la silhouette animée qui, comme un étai, soutenait le miroir intérieur qui réfléchissait nos images. Mais en perdant la personne de l'aimé, nous perdons encore le rythme sous lequel vibre la force réelle du désir. Perdre le rythme, c'est perdre "l'autre symbolique", la limite qui rend consistant l'inconscient. Bref, en perdant celui que nous aimons, nous perdons une source nourricière, l'objet de nos projections imaginaires et le rythme de notre désir commun. C'est à dire que nous perdons la cohésion et la texture d'un fantasme indispensable à notre structure.

Auteur: Nasio Juan David

Info: Le livre de la douleur et de l'amour

[ psychanalyse ] [ absence ] [ couple ]

 

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filiation

Cependant, même sans contenu disponible, la mémoire est un instrument de deuil. Irrémédiablement liée à l’absence, à la mort et aux morts. La mémoire c’est même la seule chose qui nous reste de la mort d’autrui. Et de la mort on ne connaît que la mémoire des vivants. Mais cette mémoire-là, lieu où l’exercice quotidien s’accomplit à notre insu, n’a pas grand-chose à voir avec la reconstitution d’un passé historique. Elle est, cette mémoire, hantée par une absence fondatrice. Et de cette absence du mort à la mémoire il n’y a qu’un pas que vient combler sans effort l’oubli. Il porte alors nos existences.
Comment dire pourquoi il arrive qu’on puisse bien se passer d’un vivant et tellement moins bien du mort ? Où a-t-on mal d’une absence qui est cette part de l’autre qui nous blesse ? La mémoire a beau être blanche, et même silencieuse, elle n’en demeure pas moins. En elle persiste cette fraction intime qui nous anime tout en restant inassimilable.

Auteur: Olender Maurice

Info: Le fantôme dans la bibliothèque

[ shoah ] [ manque ] [ passé définitif ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

optimisme

L'incompatibilité apparente entre l'abondance de planètes habitables dans notre Galaxie et l'absence de visiteurs extraterrestres, connue sous le nom de paradoxe de Fermi, suggère l'existence de ce que Hanson appelle un "Grand Filtre", un barrage évolutionnaire/technologique quelque part sur le chemin du développement de la matière non vivante vers une vie apte à coloniser  l'espace. Si nous découvrons une vie primitive ayant évolué de manière indépendante dans notre système solaire, cela suggérerait que la vie primitive n'est pas rare et que le barrage se situe après le stade de développement actuel de l'humanité - peut-être parce que l'hypothèse 1 est fausse, ou parce que presque toutes les civilisations avancées s'autodétruisent avant d'être capables de coloniser. Je croise donc les doigts pour que toutes les recherches de vie sur Mars et ailleurs ne donnent rien : ce qui serait cohérent avec le scénario dans lequel la vie primitive est rare, mais où nous, les humains, avons eu de la chance, de sorte que le barrage est derrière nous et que nous avons un potentiel futur extraordinaire.

Auteur: Tegmark Max

Info:

[ humanisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

parents-enfants

Il n'y a personne pour me soutenir et cette absence est un espace où je respire, observant avec quelle tension les parents s'adressent à leur enfant prodige.
C'est seulement douze ans plus tard que j'ai appris de quel soutien, invisible et silencieux, je fus accompagnée. Ma mère, pendant cent jours, à mes côtés, a pratiqué les cent huit inclinations qui, dans le bouddhisme coréen, représentent un acte de vénération et d'humilité remarquable. Sur un large coussin elle s'est posée chaque matin debout, les mains jointes, et pendant plus de trois mois a accompli cette profonde révérence envers le monde qu'incarnent ces cent huit inclinations à l'égard du vivant, de ce qu'il y a de plus précieux en l'homme, sa part divine et son trésor. Elle ne m'en a rien dit et je n'ai rien vu. A mes côtés, à mon insu, dans le petit appartement de la rue Saint-Nicolas, elle m'a soutenue, portée, accompagnée. Il n'y avait personne avec moi physiquement le jour du concours d'entrée au Conservatoire de Paris, mais il y avait bien plus. Il y avait l'amour de ma mère qui, invisible et silencieux, me hissait de ses bras attentifs et patients pour m'aider à m'ouvrir à l'Esprit.

Auteur: Hyun-Jung Lim

Info: Le son du silence

[ éloignement ] [ appui ] [ dévouement ]

 

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