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Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
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prospective FLP

Les listes furent parmi les premiers emplois, sinon le premier, quant à l'utilisation humaine de l'écriture comme outil communautaire. Elles avaient fonction d'inventaire, c'est à dire de faire un état des lieu des réserves dans un but de survie du groupe. C'est dire si ces signes alignés sur un mur de pierre avaient une réalité, une durabilité, en eux - signifiés avec signifiants en béton. Ces marques "pour mémoire" portaient donc une réelle valeur de conservation temporelle et ce qui était ainsi catégorisé, mis dans un rayonnage, l'était pour plusieurs jours au moins.

Il semble assez clair que les milliers d'années  de développement du langage, en partie "sur support externe", déployement dans le temps qu'on résumera par foisonnement-accélération, (c'est à dire la virtualisation d'un réel qui restera à tout jamais la roche-mère des signes et idiomes), ont accentué un décalage. Une déconnection pas assez soulignée à notre sens.

La réalité, priméité source (clin d'oeil à C.S. Peirce), déformée par cet emballement, se retrouve du coup "distancié", superficialisée. Avec pour défaut central une déformation du TEMPS sémantique dans sa valeur anthropique (il n'en a pas d'autre d'ailleurs, ah ah ah). C'est à dire que le fonctionnement biologique du primate humain reste beaucoup plus proche du réel sumérien, alors que son "réel projeté" actuellement par le langage (pour les images c'est pire) s'est accéléré/complexifié. 

L'idée sur laquelle nous voulons insister est celle d'une déconnexion entre mots/phrases consensuels acceptés et leurs valeurs réelles en terme de signification/classification - le temps des hommes s'écoulant. Nous considérons que les qualités sémantiques actuelles n'ont plus le poids et la durabilités qui étaient les leurs jadis, que ce soit il y a 200, 500, ou 5000 ans.

Faut-il tenter de l'expliquer mieux, pour que les gens acquiérent un certain recul ? Faut-il clarifier/consolider les dictionnaires, thésaurus et autres définitions sémantiques actuelles ? Nous n'en savons rien. 

Nous voulons juste pointer sur ceci : "il y a un déphasage, un manque de sagesse, à ne pas prendre en compte ce constat, à savoir que les significations des mots et des expressions, elles-mêmes issues d'habitudes de rangements avec base durable en arrière-plan, méritent qu'on se ré-attarde dessus". 

Il faut préciser et sans cesse repréciser leurs sens, dans leurs contextualisations bien sûr. Avec deux a priori : 

a) Une volonté de ralentir le plus possible la précipitation de la pensée, c'est à dire en réfrénant les pulsions "pousse-à-jouir" de nos organismes, que la clinquante pub capitaliste ne s'est pas gênée d'exploiter à mort, et les routines de langages inhérentes - qui pensent à notre place - et nous amènent à dégueuler des avis "sans réfléchir". 

b) Toute classification doit être considérée comme éphémère/transitoire, puisque toujours établie en fonction d'un objectif : se justifier, expliquer, définir, raconter, etc...

Poussant cette idée plus avant FLP s'imagine un développement permettant de présenter n'importe quel concept/extrait (ou une base de 2 ou plusieurs mots/termes ou autre) via une résentation planétoïde de ses tags/catégories. C'est à dire une sphère de corrélats (convexe ou concave, c'est à voir), qu'on pourra faire pivoter à loisir, à la surface de laquelle il sera également possible de déplacer et agencer chaque mot-corrélat en fonction des autres afin de modifier-orienter-préciser l'ordre des termes, ou les résultats, d'une recherche. Chacune de ces dispositions globulaire "catégorie-corrélats" pouvant aussi être mémorisée par l'utilisateur selon ses convenances, afin, par exemple, de la comparer avec d'autres extraits/écrits/concepts via leur présentations globulaires de corrélats... voire même avec certaines situations/contextualisations - imaginaires ou pas - pareillement bien fixées/précisées.

Ainsi sera-il peut-être possible de déceler certaines similitudes entre topologies sémantiques complexes (toujours via leurs dispositions planétoïdes) et ainsi débuter ce que nous nommerons "recueil atemporel comparé d'intrication sémantiques complexes." 

C'est ici que, peut-être, appaitrons des analogies entre langage et biologie... Ou autre.

Auteur: Mg

Info: début août 2021

[ statistiques linguistiques ] [ pré-mémétique ] [ réidentification ] [ tétravalence ]

 
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langages comparés

Voici quelques généralisations pas nécessairement très exactes, mais qui donnent un aperçu de ce que les bots synthétisent sur le sujet en début de l'an 2024.  Sont ici recensées certaines perceptions d'ensemble et d'habitudes, surtout émergentes par comparaisons, de quelques uns parmi les grands idiomes humains.

Le Latin est une langue flexionnelle*, ce qui signifie que les mots changent de forme pour indiquer leur rôle dans la phrase, Le latin est consdéré comme l'idiome de l'analyse. De plus en tant que langue classique, il est souvent associé à la rigueur et à la précision. Langue des philosophes, des savants et des juristes de l'Antiquité, le latin est perçu comme une langue qui favorise la pensée et la formulation précise des idées.

Le mandarin, en raison de la complexité de ses caractères et de sa riche histoire, est souvent associé à la sagesse et à la tradition. La culture chinoise est également réputée pour son importance accordée à la famille et à la communauté. C'est aussi une langue agrégative qui combine des mots pour former des expressions complexes, ce qui reflète la vision du monde chinoise comme un système interconnecté.

L'hindi est un langage doté d'un riche vocabulaire pour décrire les émotions fortes, telles que l'amour, la joie et la tristesse. Elle est également associée à la famille et à la communauté, qui sont des valeurs importantes dans la culture indienne. En plus de ces caractéristiques, l'hindi a également un riche vocabulaire pour décrire la spiritualité. La langue est souvent utilisée pour exprimer des concepts tels que la religion, la méditation et la conscience.

La langue japonaise est souvent associée à la politesse, à la précision et à une riche culture traditionnelle. Les différents niveaux de politesse dans la langue reflètent les nuances importantes dans les interactions sociales. Pays du surmoi selon Michel Onfray.

L'allemand est connu pour sa précision et sa structure grammaticale complexe, l'allemand est souvent associé à la technologie, à l'ingénierie et à la rigueur. C'est aussi la langue des dresseurs, probablement du à ses intonations gutturales. La culture allemande a également une forte tradition philosophique.

L'arabe est souvent associé à une riche tradition poétique et littéraire, ainsi qu'à une profonde signification culturelle et religieuse. La calligraphie arabe est également considérée comme une forme d'art distincte. Mais cette langue possède surtout un riche vocabulaire pour exprimer l'amour via de nombreux mots différents pour en décrire toutes les nuances : l'amour romantique, l'amour familial, l'amour amical et l'amour divin et bien sur l'amour en général

Souvent considéré comme une langue pratique et polyvalente, l'anglais est utilisé dans des contextes variés, des affaires aux sciences en passant par la culture populaire. Il est souvent associé à la mondialisation et à une approche pragmatique de la communication. Il est simple et direct et a pour caractéristique un immense vocabulaire, du au fait qu'y sont rassemblés tant les termes de souches latines que ceux venant des langues saxonnes.

La langue espagnole est souvent associée à la passion, à l'expressivité et à une riche tradition artistique et littéraire. Elle est également largement parlée dans plusieurs pays d'Amérique latine, ce qui ajoute une diversité culturelle à son image.

Le français : souvent perçu comme une langue de raffinement et d'élégance, il est associé à la culture artistique, à la gastronomie et à la philosophie. Il est également considéré comme une langue de diplomatie. De plus la langue française a un système complexe de conjugaisons verbales ce qui peut aider ses locuteurs en terme de créativité.

L'idée selon laquelle chaque langue voit le monde différemment est liée au concept de relativité linguistique, également connu sous le nom de l'hypothèse de Sapir-Whorf. Cette théorie, très peu acceptée chez les linguistes, suggère que la structure d'une langue peut influencer la façon dont ses locuteurs pensent et perçoivent le monde qui les entoure. 

Ces généralisations sont évidemment à prendre avec tout le recul nécessaire.

Auteur: Internet

Info: Compil de Mg, avec bard et chatgpt, *langue dans laquelle de nombreux mots sont variables : ils changent de forme selon le contexte d'usage ou leur rapport grammatical aux autres mots dans une phrase

[ points de vue ] [ linguistique ]

 

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sciences

Créer de nouveaux souvenirs pendant le sommeil ?
L'équipe de Karim Benchenane du Laboratoire Plasticité du cerveau à l'ESPCI, associée à des chercheurs du laboratoire Neuroscience à l'Institut de biologie Paris-Seine, a réussi à créer artificiellement, à l'aide d'une interface cerveau-machine, un souvenir de lieu pendant le sommeil chez la souris. Cette étude publiée dans la revue Nature Neuroscience démontre ainsi le rôle causal des cellules de lieu de l'hippocampe dans l'établissement d'une carte cognitive de l'environnement, et leur rôle dans la consolidation de la mémoire pendant le sommeil.
L'hippocampe est une structure cérébrale cruciale pour la mémoire et la navigation spatiale, chez l'homme comme chez l'animal. En effet, des lésions de l'hippocampe entrainent une amnésie antérograde, c'est à dire l'incapacité de former de nouveaux souvenirs. De plus, ces études de lésions ont pu montrer qu'il existait deux types de mémoire: la mémoire dite déclarative ou explicite, qui peut être communiquée par des mots, et la mémoire procédurale, qui concerne notamment des apprentissages moteurs, ou encore les conditionnements simples. Chez le rongeur, la mémoire spatiale, dont les facultés sont altérées par des lésions de l'hippocampe, est alors considérée comme une mémoire de type explicite, notamment lorsqu'elle est utilisée dans la mise en place d'un comportement dirigé vers un but.
De manière intéressante, l'activité de certains neurones de l'hippocampe est corrélée à la position de l'animal dans un environnement: on parle de cellules de lieu. Ce corrélât est si fort que l'on peut déduire la position de l'animal uniquement par l'analyse de l'activité de ces cellules de lieu, ce qui suggère que l'animal pourrait se servir de ces neurones particuliers comme carte mentale lors de la navigation. La découverte de ces cellules de lieu, ainsi que l'établissement de la théorie de la carte cognitive, a valu au neurobiologiste John O'Keefe l'attribution du prix Nobel de médecine 2014. Cependant, même si cette théorie était unanimement acceptée, elle ne reposait que sur des corrélations et il n'y avait jusqu'alors pas de preuve directe d'un lien de causalité entre la décharge des cellules de lieu et la représentation mentale de l'espace.
L'activité de ces cellules pourrait également expliquer le rôle bénéfique du sommeil dans la mémoire. En 1989, le chercheur Gyuri Buzsaki a proposé que ce rôle bénéfique pourrait reposer sur les réactivations neuronales survenant pendant le sommeil. En effet pendant le sommeil, les cellules de lieu rejouent l'activité enregistrée pendant l'éveil, comme si la souris parcourait à nouveau mentalement l'environnement afin d'en renforcer son apprentissage. A nouveau, cette théorie, bien qu'étayée par un nombre important de résultats concordants, n'avait pas pu être démontrée directement.
L'équipe du Laboratoire Plasticité du Cerveau à l'ESPCI, a utilisé une interface cerveau-machine pour associer pendant le sommeil les réactivations spontanées d'une cellule de lieu unique à une stimulation dans les fibres dopaminergiques du circuit de la récompense, appelé faisceau médian prosencéphalique. Au réveil, la souris se dirigeait directement vers le champ de lieu de la cellule de lieu associée aux stimulations, comme pour y rechercher une récompense, alors qu'aucune récompense n'y avait jamais été présentée. La souris avait donc consolidé un nouveau souvenir pendant son sommeil, celui de l'association de ce lieu à une sensation de plaisir.
Dans cette expérience, l'activité de la cellule de lieu était décorrélée de la position de la souris puisque celle-ci était endormie dans sa cage. L'association entre l'activité du neurone et de la stimulation récompensante entraine au réveil de la souris une association lieu-récompense. Cette étude apporte donc une preuve du lien causal entre l'activité d'une cellule de lieu et la représentation mentale de l'espace. Enfin, elle montre que les réactivations des cellules de lieu pendant le sommeil portent bien la même information spatiale que pendant l'éveil, confirmant ainsi le rôle des réactivations neuronales dans la consolidation de la mémoire.
Cette étude démontre enfin qu'il est possible de créer une mémoire complexe, ou explicite, durant le sommeil, allant bien au delà des précédentes études montrant que des conditionnements simples pouvaient être réalisés pendant le sommeil. Ces recherches pourraient permettre le développement de nouvelles thérapies du stress post-traumatique en utilisant le sommeil pour effacer l'association pathologique.

Auteur: Internet

Info: 8 avril 2015

[ dormir ] [ programmation ]

 

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​​​​​​​signes contextualisés

Cette énigme, ce nœud gordien de la "réalité extérieure", avec lequel la modernité avait paralysé les philosophes, est précisément ce que Sebeok a tranché. Confronté au dilemme de l'implication moderne d'un labyrinthe du fonctionnement de l'esprit, il a trouvé la sortie :

Que faut-il faire de tout cela ? Il me semble que, tout au moins pour nous, travailleurs dans un contexte zoosémiotique, il n'y a qu'une seule façon de se frayer un chemin dans ce bourbier, et c'est d'adhérer strictement aux thèses globales de Jakob von Uexküll sur les signes. (Sebeok, 2001, pp. 78 & 193n6) 

Bien sûr, Sebeok évoque ici l'Umweltstheorie, rien de moins, pour laquelle rien n'est plus central que la distinction que fait Sebeok lui-même entre le langage au sens premier (cet aspect du système de modélisation humain ou Innenwelt qui est sous-déterminé biologiquement et, en tant que tel, spécifique à notre espèce) et l'exaptation du langage pour communiquer (ce qui aboutit à la communication linguistique en tant que, encore une fois, moyen spécifique à l'espèce humaine).

L'erreur des relativistes culturels de tout poil, et des modernes en général, du point de vue de Sebeok, a été de traiter le langage comme un système autonome englobant tout, au lieu de réaliser son contexte zoosémiotique (Deely, 1980). Dans ce contexte, "l'unicité de l'homme" n'apparaît que dans la mesure où elle est soutenue par et dépend des points communs de signification qui définissent et constituent le domaine plus large des choses vivantes au sein duquel se trouve le langage, champ bien plus vaste au sein duquel les humains sont nécessairement incorporés et liés par x milliard de connexions que la compréhension même de la vie humaine doit finalement conduire vers une certaine incorporation consciente. En d'autres termes, la dernière contribution de Sebeok, venant de l'intérieur de la modernité, aura été de réaliser qu'il existait une voie au-delà de la modernité, la voie des signes. La question, sous cette forme, ne l'a jamais intéressé, mais dans le sillage de son œuvre, elle mérite d'être posée : que devrait être la postmodernité ? 

Il ne pouvait s'agir que d'une vision du monde qui parviendrait, d'une manière ou d'une autre, à rétablir ce qui est extérieur à nous-mêmes comme étant connaissable en tant que tel ou en tant que tel, sans renoncer à la prise de conscience moderne selon laquelle une grande partie, sinon la majorité, de ce que nous connaissons directement se réduit à nos propres coutumes et conventions selon lesquelles les objets sont structurés et les déductions faites. Sebeok a peut-être été tout à fait moderne. Mais personne n'a fait plus que lui pour s'assurer que l'ère moderne, du moins dans la culture intellectuelle et dans la philosophie dont il n'a jamais prétendu assumer le flambeau, était terminée. Sebeok est devenu, malgré lui, postmoderne jusqu'au bout des ongles. 

Je dis "malgré lui", car je sais qu'il avait une aversion pour l'appellation "postmoderne", pour une très bonne raison. La plus grande partie de la vie professionnelle de Sebeok avait été consacrée à exposer et à surmonter ce qu'on a appelé le "pars pro toto fallacy"*, selon lequel la doctrine du signe trouve son fondement adéquat dans un paradigme linguistique, pour ne pas dire verbal. Telle était la thèse, bien connue à la fin du vingtième siècle, de la proposition de "sémiologie" de Saussure. 

Par contraste, Sebeok a promu dès le début que la doctrine des signes doit être enracinée directement dans une étude générale de l'action des signes, de la manière distinctive dont les signes fonctionnent, action pour laquelle il a accepté de Peirce le nom de "sémiose". Mais si la doctrine des signes concerne avant tout l'action révélatrice de l'être distinctif des signes, alors la proposition adéquate pour son développement n'est pas le terme "sémiologie" mais plutôt le terme "sémiotique", qui exprime l'idéal d'un paradigme non lié au langage et se réfère à l'action des signes comme étant plus grande que, englobante, et en fait présupposée à toute action des signes comme étant de nature verbale. "La sémiose, a très tôt déclaré Sebeok, est un fait omniprésent de la nature comme de la culture" (1977a, p. 183).  

Auteur: Deely John

Info: The Quasi-Error of the External World an essay for Thomas A. Sebeok, in memoriam. *Erreur consistant à confondre une partie d'un objet avec le concept qui représente son intégralité. Trad Mg

[ réagencement permanent ] [ hyper-complexité ] [ historique ]

 

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racisme

J’étais un peu la petite sœur de Boris Vian, qui était très protecteur avec moi. Or, la première fois où Miles Davis est venu à Paris, c’était à Pleyel. Comme il n’y avait pas de place dans la salle – de toute façon je n’avais pas de quoi me payer une place –, j’avais été amenée en coulisse par la femme de Boris, Michèle. Et j’ai vu Miles de profil : c’était absolument un Giacometti. Avec un visage d’une grande beauté. Je ne parle même pas du génie de l’homme : pour en prendre conscience, il ne fallait pas être grand clerc ni spécialiste de jazz. Entre l’homme, l’instrument et le son, il y avait une harmonie tellement rare ! A ce degré d’esthétisme, c’est assez bouleversant… Il était en soi un spectacle, pourtant habillé très classiquement, pas comme il s’est habillé plus tard, de manière “exotique”, et superbe, qui lui allait fort bien.

J’ai donc rencontré cet homme, qui était fort jeune [23 ans, NDR], et moi aussi [22 ans], puis nous sommes allés dîner tous ensemble, avec un tout un tas de gens que je ne connaissais pas. Et voilà. Je n’étais pas très anglophone, il ne parlait pas français. Je ne sais pas comment nous nous sommes débrouillés. Le miracle de l’amour !

Je me souviens, oui, de cette émission avec Jean-Pierre Foucault [en 1990, NDR]. J’avais été ahurie de voir cet archange sombre, qui descendait de son avion, jouant Les feuilles mortes et qui est venu s’asseoir à côté de moi, fou de rage : “Quelle bande connards ! Ils n’ont même pas branché le micro !” Mais quand Foucault l’a très gentiment remercié, lui demandant pourquoi il avait accepté de venir, il a grogné : “Parce que je suis amoureux de Juliette”, précissant qu’en l’absence de micro il n’avait joué que pour son ancienne dulcinée… Tout comme j’avais eu le privilège de l’entendre, chez lui, et même une fois dans son bain, jouer la musique de son “petit chéri” : Bach.

Associer mon chant à sa trompette ? Je ne suis pas folle – ou plutôt si : je suis folle mais j’ai le sens de l’humour. Pourquoi essayer de faire mal, ou moins, bien, ce que d’autres font si bien ? Si Miles savait que j’étais chanteuse ? Il ne m’a jamais écoutée, sinon beaucoup plus tard à New York, au Waldorf Astoria. Avant, pour lui, j’étais moi, je m’appelais Juliette Gréco, j’avais une tronche bizarre, et c’est moi qu’il a aimée, ce qui est plutôt réjouissant.

Sartre avait dit à Miles : “Pourquoi n’épousez-vous pas Gréco ? – Parce que je l’aime trop pour la rendre malheureuse.” A ce moment là, ce n’était pas une question d’infidélité ou de donjuanisme, c’était une question de couleur : s’il m’avait emmenée avec lui en Amérique, j’aurais été une “pute à nègre”… Au Waldorf, où j’avais une suite très convenable, je l’avais invité à dîner. Il est venu avec John Lewis, et j’avais commandé le repas. La tête du maître d’hôtel quand il est entré : indescriptible ! Au bout de deux heures, on nous a quasiment jeté les plats… Miles m’a rappelé, à quatre heures du matin, dans un état… “Je ne veux plus jamais te voir ici… Dans ce pays une telle relation est impossible.” J’ai soudain pris conscience que j’avais commis une erreur, par rapport à quelque chose d’inhumain, d’irrespectueux, d’où un sentiment étrange, d’humiliation, que je n’oublierai jamais. Là, sa couleur m’est apparue avec une extrême violence, alors qu’à Paris je ne m’étais même pas aperçu qu’il était noir !

Entre Miles et moi ce fut une superbe histoire d’amour, comme j’en souhaite à plein de gens. Nous ne nous sommes jamais perdus au cours de notre vie. Au gré des tournées, il me laissait des petits mots dans les pays d’Europe où j’allais passer : “J’étais là, vous n’y étiez pas.” Il est venu me voir à la maison quelques mois avant sa mort. Il était assis dans le salon. J’ai alors entendu son rire… démoniaque ! Je lui en ai demandé la raison : “Dans n’importe quelle endroit au monde, m’a-t-il répondu, cette femme de dos, je saurai que c’est toi.”  

Auteur: Gréco Juliette

Info: Interview de Philippe Carles, Extrait de Jazz Magazine n° 570, mai 2006.

 

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femmes-hommes

Sexe : les femmes valent bien les hommes
En matière de sexe, le comportement des hommes et des femmes est plus similaire qu'on ne le croit.
La Série Sex and the City s'amuse à casser un certain nombre de clichés sexuels concernant les femmes. Elle montre, notamment, combien les femmes adorent, elles aussi, parler de sexe entre elles ! Autant que les hommes et avec les mêmes mots crus. Autant le dire, les femmes peuvent se révéler aussi obsédées et ardentes que les mecs, malgré tous les stéréotypes qui ont cours. Terry D. Conley, professeur assistant de psychologie à l'université du Michigan, sans doute grande admiratrice de la série, s'est amusée à confronter ces clichés aux dernières études menées en la matière. En voici la liste - instructive - publiée dans la revue Current Directions in Psychological Science.
Les femmes et les hommes n'auraient pas les mêmes critères de sélection concernant leur partenaire. Les premières privilégieraient le statut social tandis que les seconds choisiraient la partenaire la plus sexy.
Faux : Cette différence de choix qui peut apparaître dans certaines enquêtes portant sur le partenaire idéal ne se retrouve pas vraiment dans la vraie vie. Lors d'enquêtes spécifiques, il ressort que les deux sexes privilégient un cocktail équivalent de séduction et de statut social.
Les femmes éprouvent moins de désirs et possèdent moins de partenaires que les hommes.
Faux. Les enquêtes qui montrent cette différence souffrent, en fait, d'un biais statistique. En réalité, si on fait croire aux personnes sondées qu'elles sont soumises à un détecteur de mensonges, elles fournissent des réponses plus ou moins similaires. La différence entre hommes et femmes s'évapore.
Les hommes pensent davantage au sexe que les femmes.
Vrai. Selon une info, non vérifiée, les hommes penseraient au sexe "toutes les sept secondes". Si cette affirmation relève, bien évidemment, d'une blague, elle repose néanmoins sur un fond de vérité. En 2011, des chercheurs ont demandé à des volontaires d'actionner un compteur à chaque fois fois qu'ils pensaient au sexe, à la nourriture ou au sommeil, durant une semaine. Effectivement, les hommes ont légèrement devancé les femmes questions sexe, mais plus encore pour la bouffe et le sommeil. Les auteurs de l'enquête en ont simplement conclu que les hommes sont plus attentifs à leurs besoins que les femmes. Ce qui est cohérent avec l'hypothèse que les femmes se focalisent davantage sur les besoins des autres que sur les leurs.
Les femmes connaissent moins d'orgasmes que les hommes.
Vrai. Une étude portant sur plusieurs milliers de personnes a bien relevé cette différence. Pour trois orgasmes masculins, un seul féminin. Pourtant, ce gouffre a tendance à se réduire lorsque les partenaires entretiennent des relations basées sur un engagement profond et amoureux. Dans un couple romantique, les femmes jouissent à 79 % autant que leur partenaire. La raison avancée par les chercheurs : l'homme ferait davantage de préliminaires à sa partenaire habituelle qu'à une rencontre occasionnelle.
Les hommes ont davantage de partenaires occasionnelles que les femmes.
Vrai. De nombreuses études l'ont montré. Lors d'un test célèbre où des étudiants en psychologie ont demandé à des personnes de rencontre de faire l'amour, aucune femme n'a accepté alors que 70 % des hommes acceptaient l'avance ! Une énorme différence qui semblerait ne pouvoir s'expliquer que biologiquement et non par une cause socio-culturelle. Pourtant, d'autres études plus récentes sont moins claires. Quand on demande à la personne testée si elle serait prête à coucher avec un(e) ami(e) proche doté(e) d'une réputation de grand(e) amoureux(se) et qui pourrait lui fournir une expérience sexuelle positive, alors hommes et femmes montrent quasiment le même intérêt. Selon Conley, si les femmes pratiquent moins le sexe occasionnel, c'est qu'elles doutent des capacités sexuelles de leurs partenaires d'un soir, et parce qu'elles craignent d'être stigmatisées en raison de ce comportement.
Les femmes sont plus difficiles dans leur choix que les hommes.
Vrai. Mais, selon le professeur Conley, c'est simplement qu'elles sont plus sollicitées que les hommes. Une étude récente a examiné le comportement d'individus lors de speed-dating. Dans ce cas, le simple fait de se rapprocher physiquement et d'échanger quelques informations rapproche le comportement des hommes et des femmes. Les premiers deviennent plus difficiles, tandis que les secondes le deviennent moins. Ce qui fait conclure à Conley que le choix est influencé par les normes sociales.

Auteur: Le Point.fr

Info: 19/10/2011

[ égalité ]

 

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santé

Le cuivre, l’ennemi numéro 1 des microbes
En mars dernier, des recherches ont montré que le coronavirus SARS-CoV-2 (Covid-19), responsable de la pandémie de Covid-19, peut survivre jusqu’à quatre heures sur du cuivre, jusqu’à 24 heures sur du carton, et jusqu’à trois jours sur du plastique et de l’acier inoxydable (bien que la charge virale soit, après 72 heures, considérablement réduite). À la publication de cette étude, la seule chose qui surprit Bill Keevil était que l’agent pathogène avait survécu aussi longtemps sur le cuivre.

Ce spécialiste en microbiologie à l’Université de Southampton (Royaume-Uni) est en effet habitué à voir “tomber” les microbes au contact du métal. Dans son laboratoire, qu’il s’agisse de Legionella pneumophila, la bactérie responsable de la maladie du légionnaire, du Staphylococcus aureus, résistant à la méthicilline (SARM), du coronavirus responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), ou encore de H1N1, le virus responsable de la pandémie de grippe porcine de 2009, tous, au contact du cuivre, succombent en quelques minutes.

Les propriétés antimicrobiennes du cuivre ne sont pas nouvelles pour les humains. L’une des premières utilisations enregistrées de cet élément comme agent désinfectant provient du papyrus Ebers, l’un des plus anciens traités médicaux connus, daté du XVIe siècle av. J.-C., pendant le règne d’Amenhotep Ier.

Plus tard, dès 1600 avant J.-C, nous savons que les Chinois utilisaient également des pièces de cuivre pour traiter les douleurs cardiaques et gastriques, ou encore les troubles de la vessie. Autre exemple avec les phéniciens qui, en mer, inséraient parfois des morceaux de leurs épées en bronze (un alliage du cuivre) dans leur blessures pour prévenir les infections. Très tôt également, les femmes ont pris conscience que leurs enfants souffraient beaucoup moins souvent de diarrhées lorsqu’ils buvaient dans des récipients en cuivre. Ce savoir se transmit alors de génération en génération.

Comment expliquer les pouvoirs antimicrobiens du cuivre ?
"Les métaux lourds, dont l’or et l’argent, sont antibactériens, mais la composition atomique spécifique du cuivre lui confère un pouvoir de destruction supplémentaire, explique Bill Keevil. Le cuivre a un électron libre dans sa coquille orbitale externe d’électrons qui participe facilement aux réactions d’oxydoréduction (ce qui fait également du métal un bon conducteur)". C’est cet électron qui, en quelque sorte, vient oxyder les molécules de l’agent pathogène. "L’argent et l’or n’ont pas d’électron libre, poursuit le chercheur. C’est pourquoi ils sont moins réactifs".

Mais le cuivre a également d’autres cordes à son arc. Lorsqu’un microbe atterrit dessus, ses ions vont littéralement faire exploser la membrane cellulaire de l’agent pathogène qui, de ce fait, se retrouve à nu. Les ions s’attaquent ensuite librement à l’ADN ou l’ARN de la victime, empêchant sa réplication.

Bien conscient de toutes ces propriétés, Michael G. Schmidt, professeur de microbiologie à l’Université médicale de Caroline du Sud (États-Unis), focalise depuis plusieurs années ses recherches sur les pouvoirs du cuivre en milieu hospitalier.

Au terme d’une étude menée sur 43 mois, concentrée sur trois hôpitaux proposant des alliages de cuivre sur les rails de chevet, les supports d’administration intraveineuse ou encore sur les accoudoirs de chaises, il avait été constaté une réduction de 58% des infections nosocomiales comparé aux résultats d’établissements plus “classiques”.

Dans le cadre d’une autre étude menée sur deux ans, publiée plus tôt cette année, le chercheur a cette fois comparé les lits d’une unité de soins intensifs proposant des surfaces en plastique et ceux proposant du cuivre. Il est finalement ressorti que les premiers dépassaient les normes de risque acceptées dans près de 90% des échantillons, tandis que les seconds ne dépassaient ces normes que sur 9%.

Depuis plusieurs années, des centres hospitaliers, compte tenu de toutes ces vertus antimicrobiennes, ont évidemment fait le choix du cuivre. Que ce soit dans la robinetterie, les poignées de portes et autres éléments de mobilier. C’est notamment le cas aux États-Unis, en France, en Pologne, ou encore au Pérou et au Chili. Il y a deux ans, des chercheurs britanniques ont également mis au point des blouses imprégnées de nanoparticules de cuivre, toujours dans l’idée de limiter les infections nosocomiales.

Malgré tout, le retour du cuivre se fait encore assez timide, principalement pour des raisons budgétaires. L’actualité sanitaire, en revanche, pourrait pousser d’autres centres hospitaliers à se pencher sur la question. De leur côté, les entrepreneurs pourraient être amenés à proposer des solutions plus abordables.

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr, Brice Louvet 21 avril 2020

[ antiseptique ] [ antiputtride ]

 

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ascétisme absolu

L'histoire de Giri Bala (née en 1868) est racontée par Paramahansa Yogananda qui l'a rencontrée lorsqu'elle avait 68 ans, en 1936. À cette époque elle n'avait pas mangé ni but depuis 56 ans. Elle vivait simplement et humblement une vie de villageoise dans son village isolé de Biur.

La première fois que j'ai entendu parler de Giri Bala, témoigne Yogananda, c'était il y a plusieurs années auparavant par un homme érudit du nom de Sthiti Lal Nundy. Il est souvent venu chez nous à Garpar road pour éduquer mon frère Bishnu.
"Je connais bien Giri Bala m'a-t-il dit. Elle emploie une certaine technique yogique qui lui permet de vivre sans nourriture matérielle. J'ai été un de ses voisins proches à Nawabganj près d'Ichapur (nord Bengale). Je la voyais de très près. Je ne l'ai jamais vu manger ou boire.
Mon intérêt devint si fort, que j'ai été voir le Maharaja de Burdwan (H.H. Sir Bijay Chand Mahtab) et lui ai demandé de faire une enquête. Ébahi par cette histoire, il l'a invitée dans son palace. Elle a accepté le test et a vécu 2 mois enfermée dans petit coin de sa résidence. Plus tard elle est revenue pour un autre test de 20 jours, et une troisième et dernière fois pour le dernier test de 15 jours. Le Maharaja lui-même m'a confié que ces 3 rigoureux et minutieux examens l'avait convaincu sans aucun doute possible de son état de vie Pranique".

Elle a raconté à Yogananda comment, étant enfant, elle a avait eu un féroce appétit pour lequel elle avait souvent été moquée et/ou grondée. Fiancée à l'âge de 9 ans, elle alla vivre à l'age de 12 ans dans la maison familiale de son mari à Nawabganj. Un jour que sa belle-mère se moquait une fois de plus ouvertement de ses excès de nourriture, elle prit l'engagement prochain de ne plus rien manger de toute sa vie. Elle finit par s'enfuir de la maison de son époux, tourmentée en permanence par les moqueries de sa belle-mère.

Désespérée elle pria du plus profond de son âme et demanda l'aide du Divin en elle. Un Gourou ([Maître]) se manifesta alors et lui enseigna la voie d'un Kriya Yoga très spécifique qui l'aida à se libérer du besoin de nourriture matérielle.
Le gourou lui aurait dit : "très chère petite, je suis le gourou envoyé par Dieu pour répondre à ton urgente prière. Il a profondément été touché par son inhabituelle nature ! À partir d'aujourd'hui tu vas pouvoir vivre de Lumière Astrale, tes atomes corporels vont pouvoir se recharger dans l'Infini Courant".
Il l'a alors initié à une technique de kriya qui libère le corps de toute dépendance à la nourriture matérielle. Cette technique inclus l'utilisation d'un certain mantra et d'un exercice respiratoire difficile, tel que le commun des mortels ne peut le réaliser*.

C'était en 1880, elle avait 12 ans. Elle devint totalement pranique] ne mangeant plus ni ne buvant (isétie). De même elle ne produisit plus d'urine ni de selle. Et cela a duré jusqu'à son décès.

Yogananda l'interrogea sur plusieurs sujets qui, pensait'il, pourrait intéresser l'humanité dans son ensemble. Elle répondit sans problème à ses questions.
- "Je n'ai jamais eu d'enfant. Plusieurs années auparavant je suis devenue veuve. Je dors très peu, veille ou sommeil sont pareils pour moi. Je médite la nuit, et m'occupe de mes tâches domestiques dans la journée. Je n'ai jamais été malade ou subi d'affection d'aucune sorte. Je sens seulement de très légères peines lorsque je me blesse accidentellement. Je n'ai plus d'excrétion. Je peux contrôler les battements de mon cœur et ma respiration".
- "Mère, demandais-je, pourquoi n'enseignes tu pas à d'autres ta méthode pour vivre sans nourriture ?"
- "Non, dit'elle en secouant la tête. Il m'a été expressément demandé par mon gourou de ne pas divulguer mon secret. Ce n'était pas son souhait de fausser le drame de la création divine. Les fermiers ne m'auraient pas remercié d'enseigner à beaucoup trop de monde à vivre sans nourriture. Les succulents fruits auraient péri inutilement sur le sol. Il est clair que la misère, la famine, et les maladies sont l'ultime fouet qui pousse l'humanité à rechercher le pourquoi de la vie".
- "Mère ais-je dis doucement, à quoi peut bien servir d'avoir vécue sans manger ni boire toutes ces années ?"
- "À prouver que l'homme est Pur Esprit. À démontrer que par un cheminement Spirituel l'homme peut graduellement apprendre à se nourrir de l'éternelle Lumière Divine et non plus de nourriture matérielle".

Auteur: Anonyme

Info: Sur http://pranique.com/giribala.html. *Note : l'état pranique atteint pas Giri Bala est un pouvoir yogique (siddhi) mentionné dans les sutras de Patanjali (yoga sutra III:31). Elle a employé un certain exercice respiratoire qui affecte Vishuddha, le 5ème chakra, chakra de la gorge. Vishuddha chakra, contrôle le 5ème élément, l'akash ou éther, pénétrant l'espace intra-atomique des cellules physiques. Se concentrer sur ce chakra permettrait au dévot de vivre d'énergie éthérique.

[ inédie ] [ hindouisme ]

 

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titres possibles pour ce logiciel

Tentative libératrice d'intégration-participation des idiosyncratiques parlêtres au sein des corpus lexicologiques consensuels.



Insertion inclusive des voix singulières dans les référentiels linguistiques partagés.



Démocratisation des langages et participation des locuteurs marginalisés aux corpus de référence.



Valorisation de la diversité linguistique et intégration des expressions idiosyncratiques dans un corpus souple.



Lutte contre l'homogénéisation linguistique et reconnaissance des variations dialectales et sociolectales.



Ouverture des corpus lexicographiques aux formes d'expression non normées et créatives. 



Ouvrir les barrières linguistiques et favoriser l'inclusion des voix minoritaires dans les discours officiels.



Célébrer la richesse et la diversité des langages humains et encourager l'usage de formes non standardisées.



Décloisonner les corpus linguistiques et favoriser le métissage des styles et des registres.



Donner une voix aux exclus du langage et enrichir les référentiels linguistiques par leur apport singulier.



Réinventer les corpus lexicographiques comme espaces de rencontre et d'échange entre toutes les formes d'expression.



Essai d'inclusion audacieuse des locuteurs atypiques dans les vocabulaires standard.



Enrichissement du lexique partagé par l'inclusion réfléchie d'expressions individuelles.



Ouverture mesurée du lexique standard à des expressions originales.



Dialogue constructif entre les expressions individuelles et le lexique établi.



Élargissement inclusif du vocabulaire officiel pour une meilleure représentativité.



Expérience visant à intégrer activement les expressions individuelles et divergentes dans les ensembles de mots communément acceptés.



Tentative d'articuler les singularités langagières au sein des structures linguistiques normatives.



Chanson rebelle des mots uniques qui se frayent un chemin dans la symphonie du langage commun.



Subversion douce-amère des codes linguistiques par l'irruption des voix hétérodoxes.



Frontière poreuse entre l'idiolecte et le lexique partagé, où se joue la subversion du sens.



Intégration expérimentale d'unités lexicales non standardisées dans des corpus linguistiques de référence.



Inclusion des marges langagières dans le centre du discours.



Peut-on élargir la norme linguistique pour y inclure les expressions singulières ?



Osons célébrer la diversité des voix qui enrichissent la langue ! 



Tissage audacieux de fils de laine dissidente dans la tapisserie du langage officiel.



Contrebande linguistique : faire passer les mots rebelles en douce dans un répertoire officiel.



Révolution lexicale : donner voix au peuple dans le grand livre de la langue.



Exploration des frontières du langage : où l'individuel rencontre le collectif.



Hommage aux hérétiques du langage : ceux qui ont osé défier la norme et enrichir la langue.



Laboratoire du langage : inventer les mots de demain en explorant les marges d'aujourd'hui.



Apprendre à écouter les voix oubliées : une clé pour une meilleure compréhension du monde.



Biodiversité linguistique : préserver la richesse des expressions pour un monde plus vibrant.



Silence entre les mots : espace fertile où naissent de nouvelles significations.



Que la langue s'épanouisse dans sa diversité, que chaque mot trouve sa place dans le chant du monde !



Marathon linguistique : les mots marginaux courent vers la ligne d'arrivée, celle de la reconnaissance.



Informatique, cerveaux humain et Intelligence artificielle au service de la diversité : algorithmes pour dénicher les pépites linguistiques cachées.



Quête du sens pur : explorer les profondeurs du langage pour découvrir la signification cachée dans les mots.



Rêve linguistique : où les mots se libèrent des conventions et dansent dans un ballet poétique.



Combat pour la liberté d'expression : briser les carcans du langage officiel pour donner voix à tous.



Éloge de la langue oubliée : retrouver les mots perdus et les faire revivre dans le langage d'aujourd'hui.



Vers un langage universel : où chaque mot, quelle que soit son origine, est accueilli et célébré.



Expressions plus courtes:

Inclusion des idiosyncraties dans les corpus consensuels.

Démocratisation linguistique et participation inclusive.

Valorisation classificatoire de la diversité des langages et expressions.

Lutte contre l'homogénéisation et reconnaissance des variations.

Ouverture des corpus aux formes non normées et créatives.

Briser les barrières linguistiques et inclure des voix minoritaires.

Célébrer la richesse et la diversité des langages humains.

Décloisonner les corpus et favoriser le métissage des styles.

Donner une voix aux exclus du langage et enrichir les corpus.

Réinventer les corpus lexicologique comme espaces de rencontre et d'échange.

Expressions plus imagées:

Peindre le paysage linguistique avec toutes ses nuances.

Faire chanter la symphonie des langages humains.

Tisser une tapisserie lexicale multicolore et inclusive.

Bâtir un Babel inclusif où toutes les voix se rencontrent.

Cultiver un jardin linguistique où chaque expression trouve sa place.



Etc.

Auteur: Mg

Info: 26 fév 2024, grandement aidé par Gemini pour les reformulations

[ déclinaisons ] [ humour ] [ variations ] [ FLP défini ] [ diachronie ]

 
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romantisme

Il s'arrangeait pour mourir chaque fois du vol nuptial. Plus les femmes étaient légères et plus on le trouvait volatil. Tout le vocabulaire qui servait jadis à la fois aux artilleurs et aux amants, on pouvait l'utiliser pour lui : Pierre mettait en batterie, démasquait, foudroyait, démontait. C'était charmant car c'était jeune et, à quelques pluers près, cela arrangeait au fond tout le monde. Celles qu'il avait fait pleurer ou qui le giflaient ou avec qui il s'était vraiment brouillé, il les comptait sur ses doigts, le sémillant garçon. Il était né comme ça, étant d'une époque où l'amour ne déshonorait personne, où l'on ne se privait de rien, où les devoirs et obligations étaient d'un commun accord réduits au minimum. "Il n'y a pas de raison, disait pierre, pour qu'un train de plaisir ne soit pas aussi un train express."Son train était toujours plein et il n'avait jamais eu à déplorer de déraillement. Mais Pierre venait d'avoir trente-cinq ans. N'ayant pas rencontré l'amour, il commençait à le prendre en respect. "Le jour où je trouverai une femme sur laquelle je ne me jeterrai pas, se dit-il, c'est que je serai arrivé à destination." Il sentait qu'il n'aurait pas, ce jour-là, à renoncer à ses mauvaises habitudes, que ce seraient elles qui renonceraient à lui.

Hedwige l'attendait au salon. Le thé fumait sur le plateau ; une robe d'intérieur, du rouge des vieilles soies d'Orient, descendait à beaux plis sur son corps dur, comme une cascade sur un rocher. Cette mise en scène lui fit aussitôt désirer d'être dehors.

 - Sortons, dit-il, prenez un manteau. Je ne pourrai parler qu'en l'air.

Ils allèrent se promener sur la terrasse, à deux pas, par un crépuscule d'hiver, avec les premières lumières de Paris en contrebas et les grands arbres de la forêt qui s'arrêtaient en ligne au bord de la pelouse. Hedwige a accepté de l'accompagner sans faire d'embarras. Elle trouve naturel qu'une main qui n'est pas la sienne écrive son destin sur le mur. Elle s'en remet à Dieu du soin de sa conversation. Suivre Pierre dans ce parc ne l'a pas troublée. Elle est sereine, sage, courageuse. Ce sont les oies qui font sentinelle. Pierre aussi était très maitre de lui, très calme. Penchés l'un vers l'autre par la gravitation, leurs doigts se joignaient pour atteindre à une intelligence plus profonde d'une situation qui les distinguait des autres êtres et les faisait cependant ressembler à tous. Cette fin de jour corail et soufre, ce jardin peuplé de statues nues sous le ciel de neige, ces chênes noirs et balancés par la brise, toutes ces incantations romanesques, loin d'exciter Pierre l'engageaient à la pudeur et à la retenue. Il sentait grandir en lui une attente et il travaillait à la bien remplir car elle mentait au-delà, non de ses voeux, mais ce dont il se croyait capable. Comme le chrétien espère une sainte mort, il espérait une vraie vie. Le respect de ce qui lui arrive et de celle par qui cela est arrive - car Hedwige est innocente et vierge à tous les degrés - lui interdit tout geste agressif. Pour la première fois il prend sont temps et avec un plaisir infini, car il a l'existence devant lui et avance, d'une coulée naturelle, sur la route la plus grande, la plus connue ; une route dont il ignore la géographie et presque le nom, ne l'ayant jamais suivie ; une route faite pour les piètons et où les bolides ne passent pas. Il va frapper à la porte de l'oracle, comme les paysans à la porte de la sainte Vierge, pour demander si sa terre sera fertile. Il quitte le quotidien et entre dans le songe où vivent les enfants, les inventeurs, les fous, les tireurs de gros lots, le songe propice à l'accomplissement des grands desseins, non des petits désirs. C'est pourquoi il a une densité de dormeur, des lenteurs de plongeurs au fond des mers. Hediwge regarde cet homme de toujours comme un homme d'aujourd'hui. Chaque jeunesse de femme n'a qu'un type d'homme comme chaque génération n'a qu'un auteur et chaque auteur n'est jamais fidèle qu'à seul héros. La nuit est venue. Pierre ne sait plus pendant combien de temps il est resté assis sur ce ban sans décroiser les jambes ; près de lui Hedwige n'a pas bougé, elle dont les flexions sont si belles. À leurs pieds, le sol désolé par l'hiver est aride, squelettique et les pierres gelées des balustres se brisent comme des esquilles. En haut la voie lactée ressemble à une piste de caravane usée par d'anciens soleils. 

- Devant Dieu ou devant tout autre fabricant d'étoiles, dit soudain Pierre, je suis prêt à vous attendre tant qu'il le faudra et je suis décidé à n'épouser personne d'autre que vous.

Hedwige se rapprocha de lui et mit sa tête sur son épaule.

Auteur: Morand Paul

Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard, p.145, 146, 147)

[ étreinte ] [ passion naissante ] [ bilan ] [ délicatesse ] [ beauté ] [ dimension sacrificielle ]

 

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