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unicité

Nous faisons actuellement l’expérience de nous-mêmes comme de personnes distinctes et séparées dans un univers d’objets. Selon l’Advaita, malgré la dualité apparente dont nous faisons l’expérience, la réalité est en fait non-duelle. Cette réalité non-duelle est appelée Brahman. À vrai dire, nous sentons effectivement que nous sommes autre chose que notre corps ou notre esprit. L’Advaita appelle Atman notre soi essentiel, qui est au-delà de notre corps et de notre esprit. Et il enseigne que cet Atman est Brahman, qui est non-duel.

Auteur: Waite Dennis

Info: L'Advaita Vedanta, théorie et pratique

[ spiritualité ] [ hindouisme ]

 

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religions

Il existe d’autres philosophies non-duelles, telles que le Zen, le Taoïsme, le Dzogchen. Même le Christianisme, l’Islam et le Judaïsme ont leurs branches non-duelles. Mais l’Advaita traditionnel est unique en ce qu’il a une approche de la réalité "à deux niveaux". Alors que de nombreux enseignements tentent d’imposer une compréhension non-duelle dès le début - alors que cela va clairement à l’inverse du bon sens -, l’Advaita accepte le fait que nous percevions et comprenions notre expérience comme étant dualiste et commence son enseignement à partir de là.

Auteur: Waite Dennis

Info: L'Advaita Vedanta, théorie et pratique

[ unicité ]

 

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advaita vedanta

Si l’on traduit ce terme (Brahma) par "l’Absolu" on sera fatalement amené à conclure à l’inexistence pure et simple du relatif, c’est-à-dire du monde créé dans sa totalité […]. L’antinomie (Créateur-créature), complètement évacuée par l’emploi du mot "Absolu" comme équivalent de Brahma, se trouve au contraire préservée si, au lieu de parler d’Absolu, on parle de l’infini. En effet, si le fini se distingue évidemment de l’Infini, celui-ci par définition […] comprend tout et ne laisse rien en dehors de Lui. Il faut seulement se garder de commettre l’erreur ou la méprise assez courante, et qui consiste à concevoir l’Infini comme un tout formé par l’addition de parties. Le véritable Infini est sans parties (akhanda) ou autrement dit, le fini n’est pas une partie de l’Infini.

Auteur: Source MO

Info: Dans "Doctrine de la non-dualité"

[ terminologie ] [ traduction ] [ orient-occident ] [ réel indiscriminé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hindouisme

Le non-dualisme de Shankara est traditionnellement appelé "non-dualité exclusive" (kevala-advaita) ou par abstraction, par exclusion de tout ce qui semble changer; de sorte que le monde n'existe pas, selon Shankara.

En effet, contrairement à ce que l'on entend souvent, il n'y a pas unité du monde et de la conscience dans cette vision. Quand Shankara affirme que "le monde est l'absolu", cela signifie pour lui que le monde n'existe pas, et que donc seul l'absolu est.

On parvient donc à la réalisation de l'unité par exclusion du monde, de la dualité, de la vie, de la nature, du corps. Pour Shankara, dire que "tout est l'absolu" est comme dire que "le serpent est la corde" : il n'y a pas de conscience de l'unité du serpent et de la corde ; le serpent "est" la corde simplement au sens où le serpent n'existe pas. Il n'y a que la corde.

De plus, la conscience de la corde exclut la conscience, ou l'apparence, du serpent. Ces deux expériences se contredisent. On ne peut percevoir les deux à la fois. Voir la corde, c'est détruire le serpent. Impossible, selon Shankara, de faire l'expérience du serpent comme la glorieuse manifestation de la corde. Dans sa tradition, on ne trouvera donc point de célébration du monde, de la nature, de la vie, du corps, de la femme...

La réalisation de l'absolu est la mort de tout le reste. Pas de place pour un Autre, pour une relation quelconque. Donc pas d'amour non plus, pas de désir. L'absolu seulement (c'est le sens du qualificatif sanskrit kevala). En un sens, ce non-dualisme reste profondément dualiste : l'unité absolue exclut la dualité.

[...] Au fond, pour Shankara, il n'y a pas vraiment de "délivrance en cette vie même" (jivan-mukti). Comme le Yoga de Patanjali et le Sâmkhya, il prône une destruction du corps et de l'âme, une table rase totale, au profit d'un absolu impersonnel qui ne se distingue guère, en pratique, du néant de la mort tel qu'imaginé par le citoyen lambda.

Auteur: Dubois David

Info: Dans "FIDHY Infos" n°83, pages 19-20

[ philosophie ] [ advaita vedanta ] [ critique ]

 
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