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progrès

Quel crime horrible, messieurs ! dit le policier, qui avait envie de parler. C'est signe que nous commençons à nous civiliser et à ressembler à une grande ville !

Auteur: Rebreanu Liviu

Info: Deux d'un coup

[ agglomération ]

 

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cités

Les villes sont les cancers du monde. Elles anéantissent l'homme, elles en font un être lâche, sournois, envieux, et c'est l'envie qui impose ses droits sociaux, l'envie et la lâcheté.

Auteur: Arlt Roberto

Info: Les Sept fous

[ agglomérations ]

 

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afrique

Cotonou, ville trait dans la chaîne des capitales ouest-africaines, coincé entre son désir de prendre son envol vers son avenir et son souci de s'adosser à son passé colonial et à ses dieux voduns.

Auteur: Couao-Zotti Florent

Info: Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au porc de le dire.

[ tradition ] [ culture ] [ agglomération ] [ Bénin ]

 

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Afrique

Cotonou, je serais bien en peine de dire pourquoi on s'attache à une ville. Et pourtant, il y avait ce climat déprimant de Cotonou, je ne parle pas du mauvais temps, mais d'une ambiance qui était plus au discours qu'à l'action, et qui risquait de nous contaminer.

Auteur: Passot Bernard

Info: Le Bénin guide pratique

[ barvadage ] [ parlote ] [ agglomération ]

 

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mégapole

Le métro de Paris était le chef-d'oeuvre terminal de la révolution industrielle, la mise en scène la plus achevée d'un cycle révolu du monde - celui de l'Univers comme totalité déterministe et de la ville comme machine. Cette conception, qui allait donner naissance, en Amérique, pays de la liberté, aux personnages de super-héros, personnifications extrêmes des forces physiques isolées au siècle précédent, et organes mobiles de rétrocontrôle de la ville moderne, avait abouti en France, pays égalitaire, à l'apparition d'une seule héroïne, impersonnelle et collective, la Régie autonome des transports parisiens (...) risquant bientôt de s'étendre à la terre entière et d'acquérir une autonomie véritable.

Auteur: Bellanger Aurélien

Info: Le Grand Paris

[ Superman ] [ agglomération ] [ mégalopole ]

 

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mégapole

La ville, c'était le lieu du grand show, les passages à la télé et sur les radios où Dieu se vendait entre deux pages publicitaires sur le riz et la tomate en conserve, l'assurance d'un nombre important de fidèles aux veillées de prière, donc la garantie de quêtes dominicales plus importantes, de dîmes fulgurantes versées par des cadres fortunés, pour l'érection de nouvelles chapelles. La ville, c'est quand même plus facile. Nettement plus facile si l'on se soucie de faire carrière, et de démontrer aux gogos que Dieu demeure un ascenseur social incomparable, et l'évangéliste lui-même le fumeur d'un opium dont l'odeur n'atteindra jamais les narines du pauvre abîmé dans sa prière cocorico.

Auteur: Kangni Alem

Info: La légende de l'assassin

[ agglomération ] [ centralisation ]

 

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légende

Cotonou signifierait lagune de la mort... A Abomey, précise J. Lombard, on pense que les âmes des morts descendent le cours de l'Ouémé, pour gagner la mer. La couleur des arbres (rougeâtres sur la lagune) fit croire que chaque mort, passant dans la lagune, laissait un peu de son sang, qui allait rougir les écorces, d'ou le nom de ku (=mort), tonu (lagune). Mais cela se passait en des temps très anciens. L'origine de la ville est liée à la traite: en 1830, yekpé Zinsou établit ici un marché d'esclaves, pour le compte de Guézo, roi d'Abomey. Il y commercera quelques années avec les traitants européens. Plus tard, le site profitera de sa situation, à l'écart de Porto-novo et de Ouidah, et de ce que les français y auront les coudées franches.

Auteur: Passot Bernard

Info: Le Bénin guide pratique

[ histoire ] [ négriers ] [ agglomération ] [ étymologie ] [ Afrique ]

 

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problème théorique

Si l'on admet que toute expérience, quand elle est forte, se donne sous les espèces du discontinu, et que l'écrit - phrases, lignes, vers, pages qui se suivent - est un continuum, alors le premier travail d'écriture n'est pas de faire du discontinu mais bien de faire du continu. Chaque fois que la littérature se tourne - conversion décisive - vers son présent qui toujours se présente plus ou moins mal, c'est-à-dire vers la perception, vers le commerce amoureux, vers la parole quotidienne, vers la société, etc, la première question est : comment faire du continu avec ça, quel continu en faire, comment enchaîner ? Même à l'époque récente où l'on pratiquait, à des fins de "subversion", d' "effets de réel" ou de renouvellement rythmique, des ruptures ostensibles - de ton, de syntaxe - et des omissions, la question principale, sous-jacente à toutes ces pratiques, et qui apparaît plus pressante encore avec le recul, était celle-ci : quel type de continu se reconstitue-t-il par-delà ces interruptions, quelle consistance, quelle qualité de matière est alors donnée au texte pris en totalité ?

Auteur: Alferi Pierre

Info: in "Brefs", éd. P.O.L., p. 115

[ agglomération ] [ transcription ] [ limitation ] [ codage de la réalité ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

cité imaginaire

Lorsque le voyageur pénètre dans le territoire qui a pour capitale Eutropia, il ne voit pas une seule ville mais plusieurs, de taille égale et non dissemblable, dispersées sur un vaste plateau vallonné. Eutropia n'est pas une mais toutes ces villes réunies ; une seule est habitée, les autres sont vides ; et cela à tour de rôle. Je vais maintenant vous dire comment. Le jour où les habitants d'Eutropia se sentent assaillis par la fatigue, et que plus personne ne supporte son travail, ses proches, sa maison et sa rue, les dettes, les gens à qui dire au revoir ou qui disent au revoir, alors tous les gens décident de déménager dans la ville voisine qui est là à les attendre, vide et comme neuve, où chacun prendra un autre travail, une autre femme, verra un autre paysage en ouvrant la fenêtre, passera les soirées dans d'autres passe-temps, les amis, les mauvaises langues. De cette façon, leur vie se renouvelle d'un déménagement à l'autre, parmi des villes qui, en raison de l'exposition ou de la pente ou des cours d'eau ou des vents, présentent chacune une certaine différence par rapport aux autres. Leur société étant ordonnée sans grandes différences de richesse ou d'autorité, les passages d'une fonction à l'autre se font presque sans accrocs ; la variété est assurée par la multiplicité des tâches, de sorte qu'en l'espace d'une vie on revient rarement à une profession qui avait déjà été la sienne. Ainsi, la ville répète sa même vie, se déplaçant de haut en bas sur son échiquier vide. Les habitants reviennent jouer les mêmes scènes avec des acteurs changés ; ils rient des mêmes blagues avec des accents diversement combinés ; ils ouvrent la bouche alternativement dans des bâillements égaux. Seule parmi toutes les villes de l'empire, Eutropia reste identique à elle-même. Mercure, dieu de l'inconstance, à qui la ville est sacrée, a accompli ce miracle ambigu.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ agglomérations interchangeables ] [ désennui ]

 

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Ajouté à la BD par miguel