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insecte

Le rostre du moustique est un instrument magnifique, muni de six aiguilles. Il possède deux maxillaires, les perceuses, placées le plus à l’extérieur, suivies des mandibules qui maintiennent le trou ouvert et, entre elles, passe le tuyau de l’hypopharynx avec lequel le moustique injecte la salive qui empêche le sang de coaguler. Et puis il y a la paille. Le moustique suce le sang et le sépare de l’eau qu’il rejette en gouttelettes par son abdomen.

Ces appareils suceurs-reproducteurs assemblés avec raffinement s’acharnaient sur Elina par centaines.

Auteur: Juhani Karila

Info: La Pêche au petit brochet

[ vampire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

ROBERT : - Tenez, voyez-vous ? Voici deux grosses aiguilles. Je vais les enfoncer par dessous deux chaises et faire passer la pointe seulement d'un demi-pouce. Vous présenterez les sièges à vos amis, car peut_être se défieraient-t-ils de moi ; et puis, lorsqu'ils voudront s'asseoir : "Aye ! aye ! aye ! " Figurez-vous leurs grimaces, ha ! ha ! ha ! cela me fait étouffer de rire d'avance !
FREDERIC : - Et si je vous en faisais autant, à vous, comment prendriez-vous la chose ?
ROBERT : - Oh ! moi, c'est bien différent ! mais ces petits idiots...
FREDERIC : - Vous les croyez idiots parce qu'ils ne font pas de méchancetés.

Auteur: Berquin Arnaud

Info: L'ami des enfants et des adolescents

[ gentillesse ] [ bienveillance ]

 

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soigner

Etre infirmière libérale ne se résume pas au seul métier des soins à autrui. ça me rappelle la patiente chez qui je m'étais déplacée et qui voulait profiter de sa prise de sang trimestrielle pour que je retire les fils de son chien fraîchement opéré. Ça me rappelle aussi les ampoules grillées qu'on me demandait de changer, le courrier qu'on me demandait d'aller chercher, les fleurs sèches qu'il aurait fallu arroser, les horloges qu'il faudrait avancer ou retarder deux fois par an parce que le bras est trop court et les aiguilles bien trop hautes, les plats refroidis qui seraient bien meilleurs s'ils étaient réchauffés et le journal du jour que ce serait sympa d'aller acheter...

Auteur: Charline

Info:

[ aider ]

 

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arbre

Désespoir des singes. Ce dernier nom fit sourire Robert. "Un pin du Chili, expliqua Lobb. À la drôle d'allure. Pas d'aiguilles, mais de gros piquants brillants partout sur les branches et aussi sur le tronc. En en regardant un qui poussait en Cornouailles, quelqu'un aurait dit que cet arbre devait faire le désespoir des singes qui se risquaient à l'escalader... des piquants acérés, à même de les blesser. C'est idiot, en fait, car il n'y a pas de singes au Chili. Mais on est comme ça là-bas en Angleterre : on met tous les pays lointains dans le même sac, et on mélange leurs plantes et leurs animaux. N'empêche, le nom, au moins, est une trouvaille".

Auteur: Chevalier Tracy

Info: À l'orée du verger

[ végétal ]

 

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souffrance psychique

Je cessai d’avoir mal, mais si lentement
Que je ne vis pas s’en aller le tourment –
Et ne compris qu’en regardant en arrière –
Que quelque chose – avait voilé la Route –

Et quand ce mal changea, je ne saurais dire,
Car je l’avais porté, jour après jour,
Et usé comme la robe d’Enfant –
Que j’accrochais, le soir, à la Patère.

Mais non le Chagrin – blotti comme Aiguilles –
Que plantent doucement les dames
Dans les Joues de Coussinets –
Pour les garder en place –

Ni ce qui le consola, je n’ai pu le déceler –
Sinon que là où la Jungle régnait –
C’est mieux – presque la Paix –

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 14, 584, traduction Claire Malroux

[ adoucissement de la peine ] [ marquage psychique ] [ mélancolie ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désir

Elle était là, couchée sur le côté en position foetale, avec les genoux touchant presque la poitrine et les poings serrés contre la bouche. Cette fille de pute avait laissé la seringue sur l'oreiller, avec un élastique, la cuillère sur la table de chevet et une trace de sang en train de sécher sur le drap. Riquelme, les aiguilles, ça le terrorisait.
Trini portait juste un slip brésilien rouge, mais le fil était invisible, rentré dans les fesses, et un peu sur l'avant, vers les cuisses, on voyait un renflement couleur lie-de-vin, d'où s'échappaient des poils noirs tenaces, sauvages, comme l'herbe qui pousse dans la fissure d'un mur ou entre les sépultures.
Comme elle le dégoûtait, comme il avait envie de la baiser, comme ça, par-derrière, sans qu'elle se réveille.

Auteur: Reig Rafael

Info: Ce qui n'est pas écrit

[ sexe ] [ littérature ]

 

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aube

Le jour se levait, triste et froid, mur mouvant de lumière grise qui sortait du nord-est et semblait, au lieu de se fondre en vapeurs humides, se désagréger en atomes ténus et vénéneux, comme de la poussière, précipitant moins une humidité qu'une substance voisine de l'huile légère, incomplètement congelée. Quand Dilsey, ayant ouvert la porte de sa case, apparut sur le seuil, elle eut l'impression que des aiguilles lui transperçaient la chair latéralement. Elle portait un chapeau de paille noire, perché sur son madras, et, sur une robe de soir violette, une cape en velours lie de vin, bordée d'une fourrure anonyme et pelée. Elle resta un moment sur le seuil, son visage creux insondable levé vers le temps, et une main décharnée, plate et flasque comme un ventre de poisson, puis elle écarta sa cape et examina son corsage. 

Auteur: Faulkner William

Info: Le bruit et la fureur, 8 avril 1928. in Oeuvres romanesques - La Pléiade 01

[ personnage ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

randonnée

Au terme d’une longue ligne droite, le chemin se raidit, puis nous oppose une succession de hautes marches irrégulières. Les cuisses flambent, le cœur s’emballe et, à bout de souffle, nous atteignons la crête d’une petite épaule, derrière laquelle se découvre la vallée du glacier du Tour. Le spectacle n’est pas exactement grandiose. Bordé de chaque côté par des pierriers gris descend vers nous cette grosse langue de glace bleuâtre et sale, longue masse informe, chaotique, immobile, à la pointe de laquelle s’écoule un petit filet d’eau claire échappée de ses entrailles en liquéfaction. Derrière ce premier front qui nous fait face se dressent les arêtes, abruptes et dentelées, des grandes aiguilles qui ferment le cirque. Mais elles sont trop lointaines encore, trop écrasées par la distance, pour nous édifier l’âme au beau milieu du sentier. Elles ne sont qu’une ligne, un horizon, pas une splendeur qui nous domine.

Auteur: Lochmann Arthur

Info: Dans "Toucher le vertige", éditions Flammarion, 2021, page 26

[ ascension ] [ paysage ] [ description ] [ montagne ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

crash

Il lui parut que la matière aussi se révoltait. Le moteur, à chaque plongée, vibrait si fort que toute la masse de l’avion était prise d’un tremblement comme de colère. Fabien usait ses forces à dominer l’avion, la tête enfoncée dans la carlingue, face à l’horizon gyroscopique car, au-dehors, il ne distinguait plus la masse du ciel de celle de la terre, perdu dans une ombre où tout se mêlait, une ombre d’origine des mondes. Mais les aiguilles des indicateurs de position oscillaient de plus en plus vite, devenaient difficiles à suivre. Déjà le pilote, qu’elles trompaient, se débattait mal, perdait son altitude, s’enlisait peu à peu dans cette ombre. Il lut sa hauteur "cinq cents mètres". C’était le niveau des collines. Il les sentir rouler vers lui leurs vagues vertigineuses. Il comprenait aussi que toutes les masses du sol, dont la moindre l’eût écrasé, étaient comme arrachées de leur support, déboulonnées, et commençaient à tourner, ivres, autour de lui.

Auteur: Saint-Exupéry Antoine de

Info: "Vol de nuit", éditions Gallimard, 1931, page 137

[ point de vue de l'aviateur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

angoisse

Elle but les dernières quelques gorgées d'eau bouillie, et se mit soudain à voir toutes ses peurs entrer, une par une, dans la maison. Solitude fut la première à se présenter - seule, bien sûre. Francisca la reconnu immédiatement, car elle parcourut avec une feinte timidité toute la maison en quête du bon endroit où se loger. Elle s'installa en fin de compte dans la poche intérieure de l'un des nouveaux manteaux de fourrure de Francisca et ne bougea plus. Culpabilité arriva peu après, pointant vers elle de logs doigts réprobateurs. Elle se glissa dans un chemisier en soie rouge et, enfonçant ses doigts à travers les longues manches, continua de harceler Francisca. Puis, main dans la main, Rejet et Abandon firent leur entrée. Ils se déplacèrent librement dans la pièce, sans faire attention à Francisca. Sous peu, ils choisirent une paire de chaussure fantaisie à talons aiguilles et disparurent chacun dans une chaussure différente. Francisca se rendit compte que ses peurs étaient venues en même temps que sa fortune. Elles avaient seulement attendu l'occasion propice, un moment de faiblesse et de désespoir complet, pour se révéler.

Auteur: Cañon James

Info: Dans la ville des veuves intrépides

[ solitude ] [ littérature ]

 

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