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définition

Une bibliothèque est un dépôt d'instruments, matras et cornues, servant à évoquer animaux des profondeurs, bannières d'abîmes, arômes d'aisselles angéliques.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: Discours de l'ombre et du blason, éd. du Seuil, p. 128

[ lecture ] [ baroque ] [ archives ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

promiscuité

Submergés dans la mer de passagers comprimés, mes cheveux proprets caressèrent sans mon consentement l'aisselle d'un énergumène à l'odeur de poireau périmé.

Auteur: Jouanneau Julien

Info: L'effet postillon et autres poisons quotidiens

[ proximité ] [ foule ] [ transport en commun ] [ dégout ]

 

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pensée-de-femme

Femme. C’est pire que paysan – semis, arrosage, arrachage, récolte… On n’en finit jamais. Jambes à épiler, aisselles à raser, sourcils à épiler, pieds à poncer, peau à gommer et hydrater, points noirs à enlever, racines à décolorer, cils à teindre, ongles à limer, cellulite à masser, abdominaux à exercer. Un programme si rigoureusement exigeant qu’il suffit de se laisser aller quelques jours pour se retrouver en jachère.

Auteur: Fielding Helen

Info: Le Journal de Bridget Jones

[ mquillage ] [ toilettage ]

 

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solitude

Personnellement je n’ai rien contre les cimetières, je m’y promène assez volontiers, plus volontiers qu’ailleurs, je crois, quand je suis obligé de sortir. L’odeur des cadavres, que je perçois nettement sous celle de l’herbe et de l’humus, ne m’est pas désagréable. Un peu trop sucrée peut-être, un peu entêtante, mais combien préférable à celle des vivants, des aisselles, des pieds, des culs, des prépuces cireux et des ovules désappointés.

Auteur: Beckett Samuel

Info: Premier amour

[ nécropole ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

torture

... prêt à m'occuper de ce qu'on m'ordonnait de faire, un peu lent peut-être si je devais faire ma propre critique
(non, pas lent, compétent, méthodique)
sourd aux conseils du médecin
- Il vaut mieux que vous n'insistiez pas aujourd'hui
jusqu'à ce que des ongles, une haleine, une petite tache rose
- Mes compliments mon garçon du bon travail
un corps
- Qu'est-ce qu'il est lourd celui-là
qu'on a pris sous les aisselles et qu'on a jeté dans les mauves à l'indifférence des chiens...

Auteur: Lobo Antunes António

Info: In "Je ne t'ai pas vu hier dans Babylone", éd. Christian Bourgois, p. 344 - trad. M. Guidicelli

[ professionnalisme ] [ monologue intérieur ] [ pensée de tortionnaire ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

dermatologie

Les plis sont des endroits très particuliers de l’épiderme, car ces petites niches sombres et mal ventilées abritent de nombreux germes cutanés. Les aisselles, le dessous des seins, le pli fessier, les plis de l’aine et parfois même, si l’on a de généreuses poignées d’amour, les plis du ventre, voire du dos, présentent des conditions idéales pour les agents pathogènes : humidité, chaleur et peu de lumière. Dans cette douillette atmosphère du genre tas de compost, on vit sans gêne et on se reproduit sans façon (…)

Auteur: Adler Yael

Info: Dans ma peau

[ macération ] [ hygiène ]

 

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homme-par-femme

Tu aimais la courbe de ma nuque, le parfum de mes cheveux. Ma passion des fleurs, des couleurs, la robe violette achetée à Rome, mes courgettes grillées sur la braise. Et ma patience, disais-tu. Tu aimais le terrier odorant de mes aisselles, mon rire, ma purée d'olives et d'anchois, le calme lisse de mon sommeil, ma discrétion tout au long du jour et mon impudeur dans la jouissance. Tu aimais m'entendre chantonner en me coiffant, rire et babiller avec notre fils. Tu aimais lorsque j'offrais mon visage à la pluie de septembre. Tu m'aimais.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Dans l'ombre de la lumière, p. 225

[ amour ] [ nostalgie ] [ littérature ]

 

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femmes-par-femmes

Ça raconte Sarah, sa beauté inédite, son nez abrupt d'oiseau rare, ses yeux d'une couleur inouïe, rocailleuse, verte, mais non, pas verte, ses yeux absinthe, malachite, vert-gris rabattu, ses yeux de serpent aux paupières tombantes. Ça raconte le printemps où elle est entrée dans ma vie comme on entre en scène, pleine d'allant, conquérante. Victorieuse.
(...)
Son parfum. Son odeur. Sa nuque. Ses cheveux. Ses mains. Ses doigts. Ses fesses. Ses mollets. Ses ongles. Ses lobes d'oreille. Ses grains de beauté. Ses cuisses. Sa vulve violine. Ses hanches. Son nombril. Ses tétons. Ses épaules. Ses genoux. Ses aisselles. Ses joues. Sa langue.

Auteur: Pauline Delabroy-Allard

Info: Ça raconte Sarah, pp. 15 et 34, Minuit, 2018.

[ amoureuse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dégoût

Personnellement, je n'ai rien contre les cimetières, je m'y promène assez volontiers, plus volontiers qu'ailleurs, je crois, quand je suis obligé de sortir. L'odeur des cadavres, que je perçois nettement sous celle de l'herbe et de l'humus, ne m'est pas désagréable. Un peu trop sucrée peut-être, un peu entêtante, mais combien préférable à celle des vivants, des aisselles, des pieds, des culs, des prépuces cireux et des ovules désappointés. Et quand les restes de mon père y collaborent, aussi modestement que ce soit, il s'en faut de peu que je n'ai la larme à l'oeil. Ils ont beau se laver, les vivants, beau se parfumer, ils puent.

Auteur: Beckett Samuel

Info: Premier Amour, Les Editions de Minuit, p.8

[ vie ] [ mort ]

 

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femmes-hommes

Bref, j’étais là, adossée contre un mur du marché de Bodija, quand un homme m’a demandé si je connaissais Jésus....“Non.”......“Je suis née musulmane.” Je ne voulais pas de sa sollicitude. “Alors laisse-moi t’offrir un Coca-Cola et te raconter ce qui arrive à ceux qui meurent sans avoir reconnu Jésus comme leur Seigneur et leur Sauveur.” Il avait une bible coincée sous une aisselle. Son tee-shirt était décoloré et son jean trop court d’au moins cinq centimètres. Il semblait lui-même avoir besoin de la grâce de Jésus, alors, même si j’étais touchée par sa générosité, je me méfiais de son intérêt pour mon salut.

Auteur: Shoneyin Lola

Info: Baba Segi, ses épouses, leurs secrets

[ approche ] [ séduction ]

 

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