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beaux-arts

Le critique, c'est celui qui connait la route, mais qui ne sait pas conduire la voiture.

Auteur: Tynan Kenneth

Info:

[ analystes ] [ incapables ]

 

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attention flottante

On obtient la meilleure réussite […] dans les cas où l’on procède sans intention aucune, en se laissant surprendre à chaque fois, en affrontant ce qui se passe au fur et à mesure avec l’esprit dégagé et sans idées préconçues.

Auteur: Freud Sigmund

Info: 1912

[ psychanalyse ] [ attitude de l'analyste ]

 

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ego

Derrière la rigueur apparente d’Adler est apparu en réalité un grand morceau de confusion. Qu’un psychanalyste puisse insister tellement sur le moi, je ne m’y serais pas attendu. Le moi ne joue-t-il pas le rôle du stupide Auguste au cirque, qui met son grain de sel partout pour que les spectateurs croient que c’est lui qui dirige tout ce qui se passe ?

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans la "Correspondance Jung-Freud, tome 2 : 1910-1914", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, lettre du 1er mars 1911

[ analyste-sur-analyste ] [ dérisoire ] [ mystificateur ] [ complexe psychologique ]

 
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tomber amoureux

D’un point de vue analytique, je dois me représenter les choses de la manière suivante : Elma est devenue particulièrement dangereuse pour moi, au moment où – après le suicide du jeune homme – elle avait absolument besoin de quelqu’un qui la soutienne et l’aide dans sa détresse. Je ne l’ai fait que trop bien – même si, entre temps, j’ai imposé, avec effort, de la réserve à ma tendresse. Mais la brèche est ouverte – et maintenant elle envahit mon cœur, victorieusement selon toute apparence.

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 3 décembre 1911

[ analyste-analysant ] [ céder au transfert ]

 

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psychologie analytique

Nota bene : enfin je suis parvenu au sens le plus secret du travail de Jung. C’est tout simplement sa profession de foi occultiste, déguisée sous des dehors scientifiques. Les rêves disent l’avenir, les névrosés sont des gens doués de pouvoirs mantiques, qui prédisent l’avenir du genre humain (progrès, refoulement de la sexualité). L’inconscient connaît le présent, le passé et l’avenir ; dans les "symboles" se révèle le destin futur (c’est-à-dire le "devoir" de l’humanité). Tout cela prend son origine dans les études astrologiques de Jung. Le peu d’ "occulte" qu’il a vu, a suffi pour renverser tout l’édifice, manifestement bien chancelant, de son savoir psychanalytique. 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 12 mai 1913

[ critique ] [ vacherie ] [ analyste-sur-analyste ]

 

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sériosité

Les critiques littéraires jouent un rôle utile (sur lequel je reviendrai dans un moment), mais il me semble qu'une partie de la critique contemporaine (et je pense en particulier à une certaine école de théoriciens universitaires) souffre d'une assez redoutable infirmité.

A les lire, on soupçonnerait parfois que ces gens, au fond, n'aiment pas vraiment la littérature. On dirait que la lecture ne leur donne aucun bonheur ; ou, s'ils se mettaient à prendre du plaisir à la lecture d'un livre, ils l'accuseraient aussitôt de frivolité. Car, à leurs yeux, rien de ce qui est amusant ne saurait être important. Mais là ils commettent une lourde erreur ; en effet, quand une chose n'est pas amusante, cela ne veut pas nécessairement dire qu'elle est sérieuse, cela veut seulement dire qu'elle est ennuyeuse.

Auteur: Leys Simon Pierre Ryckmans

Info: Protée et autres essais

[ analystes ] [ belles-lettres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

abnégation

Il y a des gens qui ne se nourrissent que de carottes crues, ou qui se tuent au sport, tout investis dans une posture de saint. Et cela peut même concerner des sphères de la vie où des gens tout à fait comme il faut ne doivent pas s’aventurer, concerner des situations des plus risquées, avec une telle ferveur et un tel esprit que de renoncement, que vous êtes là à vous arracher les cheveux en les écoutant vous raconter leurs histoires, et vous vous demandez comment diable ils peuvent vivre cette vie-là. Ils vous disent : "Oh, vous savez, c’est un immense sacrifice pour moi." A l’extérieur, ce sont des cochons, mais qu’est-ce qu’ils se sont sacrifiés ! C’est la mentalité d’un saint du Moyen Age qui plane encore sur notre époque, et bien entendu cela nous apparaît comme en complet décalage.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Analyse des visions", conférence du 12 novembre 1930

[ jugement ] [ analyste-analysant ] [ humain ] [ faiblesse ]

 

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processus

L'expérience analytique est [...] définie par Lacan comme un procès où se "reconstitue" l'image "restaurée dans sa réalité propre" de cause psychique. D'où la fameuse définition de son processus : "induire dans le sujet une paranoïa dirigée". Non pas : provoquer une paranoïa, mais la diriger sur l'image du psychanalyste de sorte que tout le kakon* ignoré du sujet soit projeté progressivement sur elle, pour qu'en retour l'analyste le lui rende dans la nomination de son origine historique. Ainsi, rattachée au réel par sa projection sur l'image du dit psychanalyste, l'image est à mesure désassimilée du réel par la nomination qui lui redonne son statut propre d'image. Par là, de "diffuse et brisée" qu'elle était, elle s'élève chez le sujet à la conscience de son "unité", soit à la réussite du miroir : le sujet s'y reconnaît enfin.
Mais à une condition absolue d'ascèse : que la personnalité de l'analyste soit un "miroir pur d'une surface sans accidents", "un personnage aussi dénué que possible de caractéristiques individuelles" [...].

Auteur: Julien Philippe

Info: Dans "Pour lire Jacques Lacan", page 57. *Source d'une pulsion négative potentielle : par exemple l’affect lié au kakon se situe à l'origine du délire de persécution.

[ désêtre ] [ transfert ] [ analyste transparent ]

 
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transmission de pensée

Note du 25 VII 1910 

Le patient s’allonge, comme d’habitude. Mais, tout excité, il se relève aussitôt d’un bond : "Je sens une forte odeur d’allumettes au phosphore." "Qu’est-ce que c’est que ces vermisseaux que vous avez là sur le divan ? Il y en a des quantités !" "Cordonnier et gaz de volupté" [Allusion à une blague hongroise]. "Scholem alechem. Salem Aleikum."

Remarques [Association libre] :

J’ai eu, ce même jour, des rapports sexuels. L’idée m’est venue que ce n’était pas bien d’utiliser la même couche pour le gagne-pain et pour les exploits amoureux. Celle avec qui j’ai eu des rapports appelle les spermatozoïdes "vermisseaux". […] J’ai pensé, le même jour, à la possibilité qu’une personne au nez fin pourrait sentir que quelque chose s’était passé là. [Il est peu probable que des traces matérielles soient restées sur le divan. On y a veillé. Mais on ne peut exclure cette éventualité].

La veille, j’avais parlé (en compagnie de la même femme) avec un Monsieur qui avait donné son opinion sur le jargon juif ; j’avais mentionné, notamment, les mots Salem Aleikum qu’il a corrigés, lui, en Scholem alechem. […]

A la suite de ces idées, le patient apporta d’autres associations, qui concernant directement sa maladie, c’est-à-dire sa personne. 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 17 août 1910

[ analyste-analysant ] [ inconscient ]

 

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moi

Le fait fondamental que nous apporte l’analyse [...] c’est que l’ego est une fonction imaginaire. [...]

Si l’ego est une fonction imaginaire, il ne se confond pas avec le sujet. Qu’est-ce que nous appelons un sujet ? Très précisément, ce qui, dans le développement de l’objectivation, est en dehors de l’objet.

On peut dire que l’idéal de la science est de réduire l’objet à ce qui peut se clore et se boucler dans un système d’interactions de forces. L’objet, en fin de compte, n’est jamais tel que pour la science. Et il n’y a jamais qu’un seul sujet – le savant qui regarde l’ensemble, et espère un jour tout réduire à un jeu déterminé de symboles enveloppant toutes les interactions entre objets. [...]

Pendant l’analyse, par exemple d’un comportement instinctuel, on peut négliger un certain temps la position subjective. Mais cette position ne peut absolument pas être négligée quand il s’agit du sujet parlant. Le sujet parlant, nous devons forcément l’admettre comme sujet. Et pourquoi ? Pour une simple raison, c’est qu’il est capable de mentir. C’est-à-dire qu’il est distinct de ce qu’il dit.

Eh bien, la dimension du sujet parlant, du sujet parlant en tant que trompeur, est ce que Freud nous découvre dans l’inconscient.

Dans la science, le sujet n’est finalement maintenu que sur le plan de la conscience, puisque le x du sujet dans la science est au fond le savant. [...] Freud au contraire nous montre qu’il y a dans le sujet humain quelque chose qui parle, qui parle au plein sens du mot, c’est-à-dire quelque chose qui ment, en connaissance de cause, et hors de l’apport de la conscience. [...]

Du même coup, cette dimension ne se confond plus avec l’ego.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, pages 301-302

[ discours de l'analyste ] [ discours scientifique ] [ différences ] [ sujet de l'inconscient ] [ subjectif-objectif ]

 
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