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psychanalyse

L’état de conscience non-ordinaire au cours duquel survient l’E.M.I. pourrait être provoqué par le traumatisme qu’impose l’effraction du Réel dans le conscient de l’individu. "La fonction […] du réel comme rencontre […] en tant qu’essentiellement elle est rencontre manquée"* engendre le traumatisme selon Lacan.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Expérience de mort imminente, l'approche jungienne, p. 34. *8 Lacan J., Séminaire XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 55

[ irruption de l'inconscient ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

image

[...] pour se développer, la technique a principalement besoin d’un homme visuel. La technique est exclusive du discours. C’est précisément dans son domaine que le schéma, le croquis, est décisif. On n’expliquera jamais par la parole un processus technique comme on peut le faire par un dessin ou une photo. La progression technique est exactement coextensive à la représentation visuelle.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 235

[ modernité ] [ approche du réel ] [ mode privilégié de connaissance ] [ tropisme cognitif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

inconscient

La lunette d'approche de Magritte (1966) offre également une bonne illustration du clivage entre réel et réalité tel que Lacan l'a mis à jour: la réalité, toujours médiée symboliquement (le ciel et les nuages sur la fenêtre) est le cadre de notre fantasme (à travers lequel nous observons le monde) compensant et soutenant le vide du Réel (la bande noire dans l'ouverture) en nous permettant de différer la rencontre traumatique de la Chose-en-soi…

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 19.06.2014

[ voile ] [ réel-symbolique-imaginaire ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

monde

On m'avait dit: "Si vous avez des expériences à mener, alors ne vous approchez pas de la fenêtre". Aussi, tout à mes préoccupations, n'est-ce pas avant le dernier jour du vol que j'ai enfin eu l'occasion de regarder dehors. Et alors, j'ai été réellement bouleversé.
Il y a un conte chinois qui parle d'hommes venus faire du mal à une jeune fille et qui, à la simple vue de sa beauté, se transformèrent d'agresseurs en protecteurs. C'est ce que j'ai ressenti après avoir vu la Terre pour la première fois: rien n'aurait pu m'empêcher de l'aimer.

Auteur: Taylor Gun-Jin Wang

Info: à bord de la mission Challenger 7, avril 1985, Clairs de Terre, The Home Planet, par Kevin W. Kelley, 1988, Ed. Bordas, p. 109

[ planète Terre ] [ vue de l'espace ]

 

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philosophie

" Lebenswelt " désigne, en première approche, le monde tel que la vie naturelle en fait l'expérience dans une naïveté constitutive selon Julien Farges. Husserl a commencé, très tôt à développer cette notion de " monde vécu " , dès ses Recherches logiques, mais c'est surtout dans son ouvrage tardif Krisis qu'elle devient le titre d'une problématique universelle, selon Emmanuel Housset.

Ce  " réel pragmatique ",  est une expression héritée du philosophe Wilhelm Dilthey que Husserl s'appropriera, plus comme une " terminologie " problématique que comme un concept parfaitement constitué. Cette notion désigne en gros, " le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature ", les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifique 

Auteur: Internet

Info: Sur wikipedia - entre autres

[ intraduisible ] [ réalité subjective ] [ solipsisme ] [ autofiction ] [ vécu ] [ expériencé ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

fuite

Notre propre corps a été colonisé par le signifiant, rendu Autre, inaccessible sans la médiation du langage... que nous reste-t-il comme possibilité de commémorer ce paradis perdu de n’avoir jamais existé? comment s’imaginer encore toucher à une transcendance proprement humaine?

La sexualité.

La passion sexuelle, en tant que pulsion "non-morte", apparaît souvent sous la forme de sa "détermination oppositionnelle" (pour le dire avec les mots de Hegel): l'obstacle qui nous empêche d'être de "purs esprits", nous ramenant inlassablement à notre contingence corporelle...

Dans la cure psychanalytique, les fantasmes sexuels permettent à l’analysant d'approcher son fantasme fondamental qui, lui, n’est rien de sexuel, faisant écran au Réel insupportable dont il est, comme tout un chacun, affligé, la sexuation opérée par le signifiant qui scinde l’être du sujet.

Je suis où je ne pense pas, je pense où je ne suis pas.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Sur Facebook, 22 mai 2019

[ chiasme ] [ psychanalyse ] [ cogito ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

big bang

Ces dernières années, les cosmologistes ont commencé à discuter de la création spontanée de l'Univers en tant que problématique de la physique. Ceux qui travaillent là-dessus supposent qu'une future synthèse de la théorie quantique et de la relativité révélera comment la gravitation se comporte lorsque la matière est énormément comprimée ce qui évitera les prédictions d'une singularité réelle du type requis par les théorèmes actuels sur la singularité. Bien que les hypothèses de ces théorèmes ne soient pas prévues pour s'approcher vraiment de cette dernière, nous ne savons pas s'il faut s'attendre à une singularité ou pas encore. Mais même en son absence, qui indiquerait le commencement de l'Univers, on a supposé que l'application de la théorie quantique à l'entier du cosmos pourrait permettre de donner un contenu physique au concept de "création de l'Univers à partir de rien." Le but de cette recherche étant de démontrer que la création d'un univers en expansion est inévitable. La raison étant que s'il y a quelque chose plutôt que rien c'est que ce "rien" est instable.

Auteur: Barrow John D.

Info: Le monde dans le monde (p. 230) Clarendon Press. Oxford, Angleterre. 1988

[ physique théorique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solipsismes orthogonaux

Le monde sous jacent, bytié, neutre... mystère d'où nous surgissons... est nécessairement insaisissable et indéterministe.

Prérequis indispensable pour permettre l'apparition de nous autres, idiosyncrates singuliers... dotés de libre arbitre.

Si le mystère créateur qui nous fait exister était totalement déterministe cette liberté, ou marge de manoeuvre de chacun d'entre nous, ne serait pas possible.

Conséquence, même si la source est véritablement neutre et donc déterministe, ce qui est manifesté, la réalité - priméité, réel, univers commun, etc. - ne pourra jamais générer un cosmos anthropique totalement consensuel dans la mesure où chaque émergence-singularité biologique dont nous sommes un exemplaire, étant miroir-original-unique de son environnement (un peu comme un flocon de neige), ne peut témoigner autrement de ce réel admis qu'en le modifiant, plus ou moins légèrement, par une diffraction qui marque son individualité. 

C'est peut-être en ce sens que la recherche du consensus scientifique absolu, sur lequel semblent butter bien des quêtes de théoriciens quantiques, ressemblera pour bien longtemps encore à un cul-de-sac. 

Il se pourrait que pour en sortir une nouvelle approche spirituelle (sur base d'égoïsmes métaphysiques ?) soit nécessaire.

Auteur: Mg

Info: 23 mai 2023

[ spéculation ] [ perspectivisme ] [ non subatomique ] [ autonomie personnelle ] [ croyance propre ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

papa

Nos rapports étaient ainsi faits. Nous nous aimions énormément et nous nous étions détruits à n'en plus pouvoir jusqu'à l'ultime réconciliation sur son lit de mort. C'était pourtant bien lui qui m'avait transmis cette langue. Je sais que si je me suis à écrire et particulièrement dans cette langue, ce fut pour donner une vie à ses mots à lui, pour tenter de m'approcher de la richesse des expressions qui étaient les siennes. Mais j'étais trop orgueilleux pour lui concéder une victoire, pour reconnaître la puissance de la figure paternelle. J'aimais l'idée de m'être élevé seul, d'être un homme indépendant, de ne rien lui devoir, mais c'était son avis qui, à la fin, comptait par-dessus tout. Lui connaissant tous ces sentiments contraires qui m'animaient, sachant la violence de notre dualité, se sentait fier d'être mon premier lecteur, la seule personne qui, dans l'intimité, pouvait réellement me dire ce qu'il en pensait. (...) Jamais il ne me critiquait sur le fond, me gratifiant, au contraire, de son approbation et me procurant la force nécessaire pour jeter mes textes impertinents à la face du monde entier. Il me donnait la force d'un père.

Auteur: Biancarelli Marc

Info: Murtoriu, p.147-148

[ éducation ]

 

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pensée-de-femme

Sarah plongea dans l'évier la poêle qui avait servi à faire des oeufs et regarda le blanc pâlir et se détacher. Jane se débrouillait bien avec les hommes, avec les gentlemen. L'un d'eux lui avait même écrit des poèmes. Comment obtenait-on cela d'un homme ?
Dans ce genre d'occasion, Jane s'asseyait avec distinction, souriait, écoutait la tête savamment inclinée, répondait poliment lorsqu'on s'adressait à elle, et donnait toujours le sentiment d'être contente de converser et de danser quand on l'invitait. Mais Jane était réellement ravissante, une beauté disait-on - et elle avait affaire à des gentlemen, pas à des hommes. Une fille ordinaire comme elle, songea Sarah, prendrait des risques si elle appliquait ce genre d'approche - elle redressa les épaules, sourit, inclina la tête - à un homme ordinaire. Seuls les gentlemen avaient du temps et le loisir de consacrer de longues heures à vaincre la pudeur d'une femme.
Sarah baissa les yeux sur ses mains abîmées qui sentaient la graisse, les oignons et le savon de cuisine, puis sur sa robe couleur de bile qui pendouillait. Voilà, ce devait être ça son odeur, où qu'elle aille, quand ce n'était pas pire.

Auteur: Baker Jo

Info: Une saison à Longbourn

[ monologue-intérieur ] [ littérature ]

 

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