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humour

Les auteurs vont à la pêche aux mots, exactement comme les pêcheurs essayent d'attraper un, heu... quel que soit le nom qu'on donne à une de ces créatures aquatiques avec des nageoires et des branchies ?

Auteur: Kintz Jarod

Info: Ceci est le meilleur livre que j'ai jamais écrit et c'est toujours nul

 

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nuit

La fée des fleurs de lune
Nul mortel n'a jamais contemplé son mélancolique regard. Car, légère comme la caresse du vent qui dessine de fines rides aquatiques, elle n'existe que dans le songe de la lune qui miroite sur l'eau.

Auteur: Beuzit Evelyne

Info: Fabulines Enchantées

[ fée ]

 

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humour

Deux hippopotames baguenaudent paresseusement sous le ciel africain... Après de lentes évolutions aquatiques tout en pesante souplesse, le plus gros des deux se rapproche, se retrouve épaule contre épaule avec son congénère, et lui dit :

- C'est étrange... mais je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'on est jeudi.

Auteur: Prévost Daniel

Info:

[ absurde ] [ blague ]

 

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évolution

Après avoir produit des animaux aquatiques de tout ordre, et leur avoir fait subir des variations considérables par les différents milieux que leur offraient les eaux, la nature les a conduits peu à peu à l'habitude de vivre dans l'air, d'abord au bord de l'eau, puis sur toutes les parties sèches du globe. Ces animaux ont été, dans la suite des temps, profondément altérés par des conditions si nouvelles, qui ont si fortement influé sur leurs habitudes et leurs organes, que la gradation régulière qu'ils auraient dû présenter dans la complexité de leur organisation est souvent à peine reconnaissable.

Auteur: Lamarck Jean-Baptiste de Monet chevalier de

Info: Hydrogéologie (1802), trad. A. V. Carozzi (1964), 69-70

[ amphibie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

épier

Pendant ce temps, le grand-duc aux yeux d'ambre, perché bien à l'abri sur la branche basse d'un gommier, lisse ses plumes qui ruissellent d'eau de pluie. Sur l'autre rive, près de l'enchevêtrement de racines de chênes aquatiques et de pins, là où des empreintes de bottes sont imprimés dans la vase, le rapace remarque les plus imperceptibles mouvements dans la danse des pousses de pâturins, devinant grâce à un frisson instinctif dans les fibres de ses muscles que la pluie et le vent couchent les brins d'herbe les plus hauts, tandis que la course effrénée d'un rongeur ou le mouvement vif d'une queue ne manque jamais de faire relever les tiges des roseaux.

Auteur: Machart Bruce

Info: Le sillage de l'oubli

[ animal ] [ affût ] [ littérature ] [ nature ]

 

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art pictural

(Petronius élève de J. Bosch parle du jardin des délices)

Le tableau n’abondait-il pas de symboles aquatiques? On y voyait coquillages, poissons et crabes. Ne représentaient-ils pas le mélange des fluides masculins et féminins, l’union de la chair? Depuis des siècles, les coquillages étaient un symbole d’amour, comme l’avait appris Petronius lors de sa formation, à cause de leur ressemblance avec le sexe de la femme. Si un peintre devait habiller un personnage féminin, il dissimulait les parties intimes derrière un coquillage. La moule, en revanche, était associée au diable. Dans la partie inférieure gauche du panneau, un homme portait son fardeau diabolique sur le dos, symbolisé par une moule géante dans laquelle copulaient deux êtres dont la semence procréatrice se cristallisait en trois perles.

Auteur: Dempf Peter

Info: Le mystère Jérôme Bosch, p 207

[ interprétation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

émerveillement

La prodigieuse variété des formes des coquilles, tant terrestres qu'aquatiques, soit de mer, soit de rivière, offre un spectacle si admirable à qui sait le considérer : quelle régularité dans leur structure ! quelle beauté, quelle vivacité & quel éclat dans leurs couleurs ! quelle justesse dans leurs compartimens ! enfin, quelles demeures agréables, souvent même précieuses pour loger une famille d'animaux qui semblent en mériter si peu la peine !

Il est bien étonnant que la plupart de ceux que les beautés de la Nature enchantent, se soient bornés au plaisir du coup d'oeil en contemplant seulement l'extérieur de ces petits asyles si artistement travaillés, sans qu'aucun d'eux nous ait encore donné une explication satisfaisante de leur formation ni de leur accroissement ; cependant combien de merveilles sont demeurées inconnues par cette sorte d'indifférence, & combien nous en découvririons s'il nous étoit possible de dévoiler parfaitement la structure intime de ces êtres naturels si délicatement organisés.

Auteur: Hérissant David François

Info: in "Mémoires de l'Académie royale des sciences", 1766, p. 508-509

[ conchyliologie ] [ quête ] [ coquillages ] [ émergences minérales ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

océanique

Et parmi ces espèces vivant aujourd'hui issus d'ancêtre aquatiques et dotés de parties dures, plusieurs sont retournées à leur environnement maritime. Les reptiles ichtyosaures (nageurs) de l'ère mésozoïque se sont développés sur terre et plus tard, soumis à une différente conjoncture de pressions sélectives, ils sont retournés à l'océan. De même les phoques et les otaries que l'on admire dans les aquariums ne sont, au vrai sens du terme, rien de plus que des "chiens de mer", bien différents des poissons du point de vue de l'évolution, les précurseurs des phoques, des otaries, des dauphins et des baleines ont tous évolués comme quadrupèdes terrestres. Tous les organismes terrestres, l'homme compris, dérivent en fin de compte d'ancêtres aquatiques. Le processus de fécondation trahit l'ascendance aquatique commune des tous les animaux humains vivants. L'acte essentiel de la création d'un animal continue toujours de se produire dans l'eau. Qu'il provienne de la mer, d'une rivière, d'une mare ou des fluides sécrétés par les tissus de l'organisme, spermatozoïdes et ovules se rencontrent toujours dans un environnement humide.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, p 202 .

[ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

On peut même se demander si l'évolution de la vie sur Terre, pendant plusieurs milliards d'années, n'a pas été de ce type. Pendant au moins deux milliards et demi d'années, la principale forme de vie présente dans les océans a été celle des cyanobactéries qui ont d'une part formé de grandes formations géologiques, les stromatolites, traces de vastes colonies, et qui ont d'autre part libéré l'oxygène qui constitue aujourd'hui environ 20 % du volume de notre atmosphère, oxygène qu'elles ont rejeté parce qu'il était pour elles toxique. La stabilité des cyanobactéries et d'autres bactéries et leur formation de colonies semblerait indiquer qu'elles n'étaient pas soumises à une intense compétition darwinienne. On peut même imaginer que si quelques milliards d'années supplémentaires leur avaient été données, ces colonies en multipliant leurs échanges auraient fini par former des entités proprement multicellulaires, éventuellement intelligentes. Malheureusement pour elles, il y a au moins six cent millions d'années, des êtres pluricellulaires, animaux marins et plantes aquatiques, ont commencé à les considérer comme un mets de choix. On se demandera pourquoi un peu plus loin. C'est à partir de là, sans doute, que notre évolution a pris un tour résolument darwinien

Auteur: Bear Greg

Info: Héritage

[ science-fiction ] [ abiogenèse ] [ géosphère ]

 

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jungle

Ce qui m'étonnait le plus était l'infini mimétisme de la nature vierge. Ici rien ne répondait à son aspect ; il se créait un monde d'apparences qui cachait la réalité, qui remettait en question beaucoup de vérités. Les caïmans à l’affût dans les bas fonds de la forêt inondée, immobiles, la gueule prête, ressemblaient à des troncs pourris, recouverts d'anatifes ; les lianes avaient l'air de reptiles, les serpents de lianes, quand leur peaux n'avaient pas des nervures de bois précieux, des ocelles d'ailes de phalènes, des écailles d'ananas ou des anneaux de corail ; les plantes aquatiques formaient le tissus serré d'un tapis touffus, cachaient l'eau qui coulait en dessous, prenaient l'aspect d'une végétation de terre ferme ; les écorces tombées prenaient tout à coup une consistance de laurier en saumure ; les champignons étaient des coulées de cuivre, des saupoudrages de souffre, près de l'aspect trompeur d'un caméléon un peu trop branche, un peu trop lapis-lazuli, un peut trop plomb strié d'un jaune intense, lequel simulait à présent des éclaboussures de soleil tombées à travers des feuilles qui ne laissaient jamais passer le soleil tout entier. La forêt vierge était le domaine du mensonge, du piège, du faux semblant ; tout était travesti, stratagème, jeu d'apparences, métamorphoses. Domaine du lézard concombre, de la châtaigne hérisson, de la chrysalide mille-pattes, de la larve à corps de carotte, du poisson-torpille, qui foudroyait du fond de la vase visqueuse.

Auteur: Carpentier Alejo

Info: Le partage des eaux, pp 222 et 223

[ masques ] [ littérature ] [ reflets ]

 

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