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historique

Tout comme Okinawa, la Sicile est un carrefour culturel. C’est un lieu qu’on ne peut absolument pas négliger dès que l’on parle de la place de la culture méditerranéenne dans l’histoire mondiale. Entre l’Antiquité et le Moyen Âge, la Sicile a été occupée par plusieurs puissances et a régulièrement changé de mains. Ce qui a engendré de nombreuses tragédies en même temps que cela a forgé une identité complexe et développé une culture riche d’une diversité inouïe. D’abord la Phénicie, la Grèce, Carthage et la Rome antique, puis les Arabes et les Normands, la France, l’Espagne… Chaque ère a vu un nouvel occupant, chacun arrivant bien entendu avec sa propre culture. La Sicile a été le réceptacle de tout cela.

Auteur: Yamazaki Mari

Info:

[ plaque tournante ] [ métissage ] [ Italie ]

 

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colonialisme

A la fin du IXe siècle, en 889, les musulmans, trouvant dans les environs de Saint-Tropez, un emplacement des plus favorables d'où ils pouvaient s'élancer sur tous les points de la Provence, se fixèrent dans le poste du Fraxinet. Ils s'y maintinrent durant tout le Xe siècle et tandis qu'une partie d'entre eux, s'unissant aux femmes du pays, s'adonnait à l'agriculture, les autres cherchaient à étendre l'islamisme par des courses aventureuses dans l'intérieur du continent. C'est ainsi qu'en 935, après avoir intercepté quelque temps le passage de France en Italie, ils pénétrèrent dans la Tarentaise, le Valais et la Suisse, qui était déjà pillée par les Hongrois, et, en 942, ils forcèrent à s'expatrier les populations de Fréjus et de Toulon.

Auteur: Sédillot Louis-Pierre-Eugène

Info: Histoire des Arabes, Hachette, 1854, p. 266-267

 

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judaïsme

L’établissement d’un État d’Israël, soulevait, à l’époque, un certain nombre d’appréhensions. On pouvait se demander, en effet, et on se demandait même chez beaucoup de Juifs, si l'implantation de cette communauté sur des terres qui avaient été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables et au milieu de peuples arabes qui lui étaient foncièrement hostiles, n'allait pas entraîner d'innombrables, d'interminables conflits. Certains même redoutaient que les juifs, jusqu’alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est à dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : l'an prochain à Jérusalem.

Auteur: Gaulle Charles de

Info: Conférence de presse du 27 novembre 1967, in 1967, la guerre des six jours: la victoire empoisonnée, paru chez Éditions Complexe, 2001, p. 82, Pierre Hazan.

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ville

Il ne me restait plus qu'à longer le boulevard des Italiens pour arriver jusqu'aux abords de l'Opéra, et j'en profitai pour admirer les devantures des grands magasins, dont les merveilles s'offraient à ma convoitise, derrière de grandes vitres de verre coloré. Ce quartier-ci était encombré de passerelles, de passages, d'enseignes et de badauds. Le ciel était noir de circulation: les aéronefs se succédaient sans discontinuer aux stations aériennes, couvertes de dômes vert-de-gris. Les arabesques de fer forgé le disputaient à la rigueur de la pierre et du marbre, matériaux nobles mais dépourvus de fantaisie. Des automates de réclame aux yeux nacrés vantaient d'un débit monotone les agréments de tel ou tel magasin, et les passants les regardaient la tête haute, comme s'ils craignaient quelque chose.

Auteur: Gaborit Matthieu

Info: Confessions d'un automate mangeur d'opium

[ littérature ] [ science-fiction ]

 

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rapports humains

Dans notre société, nous sommes très forts pour classer les villes comme nous le faisons avec les communautés ethniques et autres minorités. Il est facile de les juger à distance. Je me souviens des parents conservateurs de Jane et de leur mépris pour tout ce qui avait trait à l'homosexualité. Helen, la fille qui partageait sa chambre sur le campus, était lesbienne. Ils l'ignoraient, bien sûr. Quand ils l'ont rencontrée, tous deux, le père et la mère de Jane, ont tout simplement adorée Helen. Et quand ils ont appris son homosexualité, ils ont continué à l'aimer. Et ils ont aimé sa compagne aussi.
C'est souvent comme ça que ça se passe. Il est facile de haïr les homos, les noirs, les juifs et les arabes. Il est plus difficile de haïr des individus.

Auteur: Coben Harlan

Info: Dans les Bois

[ sociologie ] [ racisme ] [ humanisme ]

 

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eau-de-vie

Il est trop facile de souligner que l’alcool proscrit dans le Coran est un mot arabe, al-kohl. Et l’on instruirait un mauvais procès, car au départ, al-kohl désigne la poudre d’antimoine, comme on l’a déjà évoqué, une poudre très fine qui servit par la suite de fard pour les yeux. Passant dans le latin des alchimistes, le mot désigna ensuite ce qui était obtenu par distillation, et il faudra attendre le XVIIe siècle où il s’écrit tout d’abord alkol, ou encore alkool, tel qu’on le trouve dans le Dictionnaire des termes des arts et des sciences de Thomas Corneille, publié en 1694, pour que la notion "d’esprit de vin" apparaisse, l’alcool restant le plus souvent du domaine des pharmaciens. Ce n’est en réalité qu’au début du XIXe qu’il devient usuel en tant qu’alcool de vin.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

politique

La vérité est que vous avez racialisé la société, en faisant l'éloge du métis, cet aboutissement de l'homme parfait. Vous êtes devenus les vrais racistes, à vouloir raisonner en fonction des "ethnies". Vous qui pouvez traiter de fasciste un contradicteur, ne voyez-vous pas comment vous vous comportez, en comptabilisant les Noirs et les Arabes à la télévision, au parlement, chez les entraîneurs de foot ? Parce que vous avez voulu voir dans l'élection de Barack Obama la victoire de l'homme noir ou métissé, vous avez fait de la couleur de la peau et de ses mélanges un critère de qualité, dans une nation qui n'a jamais été l'expression d'une race ni d'une religion, et qui se l'interdit dans sa Constitution. Vous êtes devenus obsédés par les origines, tout en interdisant aux autres d'y faire référence.

Auteur: Rioufol Ivan

Info: De l'urgence d'être réactionnaire, chapitre, les antiracistes, ces vrais racistes, p 127

[ racisme ]

 

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cité imaginaire

Manneran n’est pas une ville faite de pierre, comme le sont nos cités du Nord ; le matériau de construction est plutôt une sorte de plâtre artificiel, peint de couleurs pastel, ce qui donne à chaque mur et à chaque façade l’aspect d’un chant joyeux. L’éclat du jour était étincelant et les rayons du soleil qui enflammaient les rues m’obligeaient à m’abriter les yeux de la main. J’étais stupéfait devant la complexité de ces rues. Les architectes de Manneran utilisaient à profusion les ornements ; partout, ce ne sont que balcons de fer forgé ouvragés, volutes et arabesques fantastiques, chapiteaux somptueux, draperies éclatantes aux fenêtres : au regard d’un homme du Nord, une sorte de monstrueux kaléidoscope qui, seulement à la longue, s’ordonne en un spectacle où rivalisent la grâce, l’élégance et les proportions.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Dans "Le temps des changements", page 97

[ description ] [ féérique ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

étymologie

Il est trop facile de souligner que l’alcool proscrit dans le Coran est un mot arabe, al-kohl. Et l’on instruirait un mauvais procès, car au départ, al-kohl désigne la poudre d’antimoine, comme on l’a déjà évoqué, une poudre très fine qui servit par la suite de fard pour les yeux. Passant dans le latin des alchimistes, le mot désigna ensuite ce qui était obtenu par distillation, et il faudra attendre le XVIIe siècle où il s’écrit tout d’abord alkol, ou encore alkool, tel qu’on le trouve dans le Dictionnaire des termes des arts et des sciences de Thomas Corneille, publié en 1694, pour que la notion "d’esprit de vin" apparaisse, l’alcool restant le plus souvent du domaine des pharmaciens. Ce n’est en réalité qu’au début du XIXe qu’il devient usuel en tant qu’alcool de vin.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ eau-de-vie ]

 

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accoutumance

Son goût pour le jazz venait de l'époque où il travaillait aux Stups, il y avait de cela une éternité. Dans ce temps-là, les clubs de jazz étaient légion et la plupart étaient des repaires de dealers. On les trouvait surtout sur Sunset, parfois sur Western, et quelques-uns sur Washington Boulevard, à la frontière du ghetto noir. Gold avat passé d'innombrables nuits dans ces caves enfumées, traquant les dealers, épiant les camés, à l'affût des moindres transactions. Il avait fini par s'imprégner de la musique qu'on jouait dans ces bouges et l'appréciait plus que tout autre. L'arabesque des solos abstraits, impénétrables aux oreilles profanes, lui semblait à la fois logique et d'un lyrisme achevé. Le swing, le tempo - qu'il avait d'abord trouvé grossier et sauvage - était devenu pour lui la pulsation même de la vie.

Auteur: Montecino Marcel

Info: Crosskiller

[ pulsation ] [ rythme ]

 

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