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historique

Les frères Grimm n'étaient pas des écrivains, ils étaient des archivistes, des linguistes et des philologues qui voyageaient dans les contrées éloignées de la Hesse, et ailleurs dans le Centre et le Nord de l'Allemagne, pour recueillir dans anciens contes et fables populaires. Au début, ils ne réécrivaient pas ni n'embellissaient les histoires traditionnelles qu'ils compilaient. Mais la plupart de ces contes n'étaient pas aussi agréables qu'ils sont apparus dans les éditions ultérieures, ou bien aussi niais et édulcorés que dans les versions de Disney ou autres. Quand leurs recueils se sont révélés être des best-sellers, plus particulièrement ceux de contes pour enfants, les frères Grimm ont été amenés à enlever les éléments les plus sombres ou même sexuels.

Auteur: Craig Russell

Info: Contes barbares, p. 196-197

[ littérature ] [ Europe ]

 

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exposition

Autour des années 1928-1931, autour de Georges Bataille et de Georges-Henri Rivière, il y avait encore des lieux (la revue Documents) où pouvaient se côtoyer archivistes-paléographes, historiens de l’art, conservateurs de musée, poètes transfuges du Surréalisme, ethnologues de terrain (Griaule). Et cela en vue d’une recherche soucieuse de mettre au jour des liaisons restées inaperçues entre les œuvres d’art les plus irritantes, non encore classées, certaines productions hétéroclites et des schèmes de pensée se déployant dans le champ institutionnel.

Qu’avons-nous aujourd’hui ? Rien d’autre, ou à peu près, que ce projet mou de créer un musée des "Arts premiers", ce futur grand bastringue du Quai Branly, avec sa promesse de belles vitrines à haute valeur pédagogique, mais aussi celle de créer des laboratoires de haute technicité et des banques de données sur le "patrimoine". J’imagine mal qu’il puisse devenir un lieu de questionnement sur "le ressort anthropologique de l’art".

Auteur: Cartry Michel

Info: Lettre à Pierre Legendre citée dans "Leçons X, Dogma : Instituer l'animal humain" de Pierre Legendre, Librairie Arthème Fayard, 2017, page 220

[ historique ] [ critique ] [ avilissement cybernétique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

propagande

Le Musée de la paix d'Hiroshima m'intéressait surtout pour comprendre la vie après la bombe. En 1955, les Américains prévoient d'y organiser leur exposition internationale "Atoms for Peace". A Hiroshima, tout est pacifiste, son maire, son musée et son jardin, sa Constitution nationale (qui interdit au pays d'entretenir une armée), alors pourquoi pas son atome ? Les archivistes me passent le journal de bord d'Abul Fazl Fotouhi, directeur du Centre culturel américain d'Hiroshima de 1953 à 1957 et organisateur de l'expo. Il raconte les interpellations des survivantes de la bombe opposées à son projet. Je comprends ensuite que son expo relève de la grosse artillerie idéologique : 9000 mètres carrés financés par les Etats-Unis avec le soutien du maire, du quotidien local, de l'université et de ses physiciens, et même de la Poste qui imprime des timbres à son effigie. Quand les Américains proposent par la même occasion d'installer une centrale à Hiroshima, le maire prétend que "le fait qu'Hiroshima devienne la première ville dotée de l'énergie nucléaire réconfortera les âmes des morts". Les tombes n'ont pas moufté.

Auteur: Tomjo

Info: Dans le journal "La Décroissance", n°158, page 12

[ résilience forcée ] [ dénégation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson