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sphère médiatique

Le mariage de la raison et du cauchemar qui a dominé le vingtième siècle a donné naissance à un monde encore plus ambigu. Au travers des paysages de la communication se meuvent les spectres de technologies sinistres et de rêves que l'argent semble pouvoir acheter. Systèmes d'armes thermonucléaires et films publicitaires pour boissons non alcooliques coexistent dans un royaume hyper lumineux, réglé par la publicité et des pseudo-événements, la science et la pornographie. Au-dessus de nos vies président les deux grands leitmotivs jumeaux du vingtième siècle - le sexe et la paranoïa.

Auteur: Ballard James Graham

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[ progrès ] [ décadence ]

 

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proverbes

Les lieux communs et les dictons de la prétendue "sagesse des nations" sont bien la forme la plus insidieuse et la plus malfaisante du mensonge. "L'argent n'a pas d'odeur" ? Alors qu'il pue terriblement. "Si vis pacem para bellum ?" Alors qu'il n'est pas d'exemple dans l'histoire de course pacifique aux armements qui ne s'achève dans le sang. "La fin justifie les moyens ?" Et c'est la torture réinstallée dans la plupart des polices et toutes les armées du monde... Et, bien entendu, le fameux : "On n'arrête pas le progrès", argument péremptoire, définitif, dès qu'il s'agit de justifier une nouvelle sottise.

Auteur: Monod Théodore

Info: Et si l'aventure humaine devait échouer, Grasset & Fasquelle 2000 p.105

[ bêtise ] [ béquilles ] [ citations ] [ justifications ]

 
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concision

L'éloquence militaire est un langage à part : il faut l'étudier, non pour y mettre de l'artifice, le soldat n'est pas rhétoricien ; mais pour prendre le ton qui convient. À la première revue passée par un roi dont les prémices furent populaires, un vieux soldat sortit des rangs, l'arme au bras, et lui dit : "Sire, vingt-un ans de service, trente campagnes, dix blessures méritent la croix, et je ne l'ai pas ! - Tu l'auras," dit le roi, - Aussi brièvement et avec autant de justesse, à un soldat qui venait de lui dire : "Sire, deux mots : Congé, argent. - Soldat, quatre : "Ni l'un, ni l'autre," répondit Henri IV.

Auteur: Dupin aîné André

Info: De l'improvisation/Paris, ou Le livre des Cent-et-Un, 7/Paris Ladvocat 1832 <p.288>

[ répartie ]

 

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infobésité

Le mariage de la raison et du cauchemar qui a dominé le XXe siècle a donné naissance à un monde toujours plus ambigu. Dans le paysage de la communication se déplacent les sinistres spectres de technologies et autres rêves que l'argent permet d'acquérir. Les systèmes d'armes thermo-nucléaires et les publicités pour boissons gazeuses coexistent dans un monde sur-éclairé, régi par la publicité, les pseudo-événements, la science et la pornographie. Au cours de nos vies, prévalent ces grands leitmotivs jumeaux du XXe siècle - le sexe et la paranoïa... D'une certaine façon la pornographie est la forme de fiction la plus politique, traitant des manières que nous employons pour nous exploiter mutuellement, de la manière la plus directe, la plus urgente et la plus impitoyable.

Auteur: Ballard James Graham

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[ consumérisme ] [ séduction marchandisée ] [ stimuli libidineux ]

 
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labeur

Août dans la buanderie. La poussiéreuse lumière argentait les cactus en pots enrobés de toiles d'araignées. Sueur. Bassines grattées au couteau. Vapeurs de Javel qui brûlent les yeux. Sueur sur le carrelage, sur le rouge, le bleu, belles couleurs qui ressurgissent. Gouttes qui se noient, se diluent dans la lavasse. L'eau jetée à pleins seaux dans le trou d'égout, sous le mur, au fond de la cour. Il fallut tout d'abord ramoner avec une de ces tiges de fer dont on arme le ciment, forer les gravats, l'étoupe, après quoi de l'autre côté, vérifier que l'eau s'écoulait bien dans la rigole de la ruelle, la "rouette" comme elle dit. L'eau stagnait encore, la flaque lentement baissait de niveau. Enfin sur la marche, repos, les mains entre les genoux, comme autrefois à la nuit tombante, quand la chose la plus délicieuse était de lire sur cette marche, à l'orée du couloir, sous un carré de ciel bleuissant, strié de vols d'hirondelles.

Auteur: Bassez Danielle

Info: L'égarée, Cheyne Editeur, Collection Grands Fonds, p. 10 et 11

[ littérature ]

 

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finances

Le pouvoir de l'argent, c'est le pouvoir du malin, de celui qui s'est arrangé pour ne rien faire de trop pénible et répétitif. De nos jours le pouvoir de l'argent est total, puisqu'il contrôle les armements, l'industrie, les médias, et, par voie de conséquence les gouvernements. La démocratie des grands pays est une illusion. En Suisse nous pouvons encore y croire un peu du au quadrillage fin de notre organisation et à notre démocratie directe. Mais au niveau continental ou international, la finance fait quasiment ce qu'elle veut.
Ce qui est le plus injuste, à y regarder de plus près, c'est la manière dont les oligarques mondiaux se passent leurs ressources d'une génération à l'autre. Et comme ils ont les moyens et le niveau intellectuel, ils peuvent très bien éduquer des descendants qui comprennent leur(s) avantage(s). L'injustice de la naissance devient, avec le développement de l'oligarchie mondiale (les 99% contre le 1%), la plus frappante de notre monde.
Faites ce test, avec n'importe quel intervenant, et regardez d'où viennent ses revenus.

Auteur: Mg

Info: 15 juillet 2013

[ injustice ] [ déséquilibre ]

 

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fric

On peut dire que l'argent est un instrument neutre qui n'a comme tel un effet ni positif ni négatif. Il constitue un simple substitut du troc : une marchandise spécialement conçue pour l'échange. Une image tout à fait différente émerge cependant au plan historique. A l'origine, les sociétés féodales étaient dominées par la caste des guerriers qui s'appropriait les terres par la force. Ils sont ce que Hegel nomme les "Maîtres". En face d'eux se tient la majorité de la population, les "esclaves" devenus "serfs" par la suite. Les uns travaillent, les autres règnent sur eux. Pour pouvoir faire circuler les produits issus de cette division du travail, il fallait les marchands. Ils vont de pays en pays, vendent leurs marchandises et vivent de leur profit. Pour ce commerce, on a besoin de l'argent comme instrument de la circulation. Au moyen âge et surtout pendant la renaissance, les régnants font une découverte surprenante. Ils n'ont plus besoin de la violence comme base de leur règne. L'argent rend le même service. Avec lui, on peut amener quelqu'un à travailler pour soi, sans autre violence. La révolution française et sa nouvelle redistribution du pouvoir n'a rien changé à cela. Les aristocrates ont vite compris qu'il pouvaient renoncer à leurs privilèges seigneuriaux s'ils possédaient suffisamment d'argent. L'épée ou le sabre ne sont plus nécessaires, on peut arranger tout cela de la même manière avec de l'argent. Aristote avait reconnu cet aspect de l'argent comme l'héritier de la violence sociale. L'argent reflète le rapport de domination et remplace l'instrument de la violence.

Auteur: Jorion Paul

Info:

[ influence ] [ historique ] [ arme ]

 

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terrorisme

Si l'on se fie à la Sira, après la bataille de Badr et sa victoire contre les marchands de la Mecque, Mahomet gagna en assurance et en audace. Il s'employa à éliminer un par un les poètes satiriques qui l'avaient attaqué ou moqué. Le premier en lice fut Al Nader, un mecquois qui avait raconté à son sujet des histoires drôles et qui avait tourné en dérision sa carrière de prophète, il fut exécuté sans jugement ni appel.
Attention à l'embourbage, au tittytainement... Le faites-vous sans le vouloir ? L'Islam est la dernière réforme, celle doté de l'esprit le plus neuf, le plus fort, attisé de plus par la frustration de l'impuissance au niveau global. Mais l'esprit surtout. La stratégie du bisou ferait bien de prendre en compte certaines choses. Et ce n'est pas une déclaration de guerre...
Le premier link est passionnant.
http://www.postedeveille.ca/2015/01/racines-islamiques-du-massacre-de-charlie-hebdo.html
http://www.lepoint.fr/societe/le-desarroi-d-une-prof-qui-parle-de-charlie-a-ses-eleves-09-01-2015-1895173_23.php
Problématique passionnante. Quelques paramètres dans le désordre
1) les mots sont dérisoires devant les armes 2) l'Islam est frustré parce que, dernière réforme, il se fait marcher dessus par un occident qui prône l'intérêt de l'argent. Idée honnie. 3) Frustré plus encore parce que Charlie Hebdo était loin d'être équilibré dans ses moqueries, 4) d'ailleurs depuis l'arrivée de Val ce journal était une forfaiture... si loin de Choron. 5) Cet événement marque la fin de l'après-guerre... peut-être le début de la suivante 6) Sous forme de question : pourrait-on, en couverture du prochain Charlie, mettre Allah en train de se faire sodomiser par un crayon que tiendrait Dieu ? 7) Comprenez-vous que beaucoup de gens ont peine à comprendre les deux poids deux mesures entre Dieudonné et Charlie Hebdo ?
Je stoppe ici et souhaite bien du plaisir à nos philosophes, bla blateurs à un niveau et deux faces...

Auteur: Mg

Info: 10 janv. 2015

 

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Le monde est comme un manège dans un parc d'attractions, et quand vous choisissez d'y monter, vous pensez que c'est réel parce que telle est la puissance de notre esprit. Le carrousel monte et descend, tourne et tourne, il procure des sensations fortes, il est très coloré, très bruyant, et c'est amusant pendant un certain temps. Beaucoup de gens y ont passé beaucoup de temps, et puis, ils commencent à se demander, "Hé, c'est réel tout ça, ou est-ce juste un manège ?". Et d'autres personnes se souviennent, et elles reviennent vers nous en disant, "Hey, ne vous inquiétez pas ; n'ayez pas peur, jamais, ce n'est qu'un tour de manège". Et puis... on tue ces gens. "Faites-le taire ! J'ai beaucoup investi dans ce manège, faites-le taire ! Regarde mon inquiétude et les rides que ça me fait, regarde mon gros compte en banque, et ma famille. C'est donc bien réel tout ça."

Ce n'est qu'un tour en carrousel. Mais on tue toujours les gentils qui essaient de nous dire ça, vous avez remarqué ? Et on laisse les démons se déchaîner... Mais peu importe, vu que c'est juste un tour. Et on peut en changer quand on veut. C'est seulement un choix.

Pas d'effort, pas de travail, pas d'emploi, pas d'économies d'argent.

Juste un simple choix, en ce moment même, entre la peur et l'amour. Les yeux de la peur veulent que vous mettiez de plus gros verrous sur vos portes, que vous achetiez des armes, que vous vous enfermiez. Les yeux de l'amour, au contraire, nous voient tous comme un seul être. Voici ce que nous pouvons faire pour changer le monde, dès maintenant, en un meilleur moment. Prenez tout l'argent que nous dépensons en armes et en défense chaque année et dépensez-le plutôt pour nourrir, habiller et éduquer les pauvres du monde ; ça financerait le tout  de nombreuses fois, sans exclure aucun être humain, et nous pourrions explorer l'espace, ensemble, à la fois intérieur et extérieur, pour toujours, en paix. 

Auteur: Hicks Bill

Info: Hick terminait souvent ses spectacles avec ce genre de discours

[ utopie ] [ espérance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

abrutissement

On rejette toujours quelque peu ce qu'on a aimé. Roger Federer n'y échappe pas. Ne représente-t-il pas la standardisation du business à l'américaine, avec tous ses poncifs rebattus, abrutissants ?
Federer est et restera comme un des plus grands joueurs de tennis de l'histoire, mais son côté lisse, amasseur de succès et de pognon "comme les autres", son rôle de créateur de rêve télévisuels - pour les fans de son jeu ou de sa personne (encore plus pour les helvètes dont je fait partie), sa réussite professionnelle.. tout ceci n'est pas si idyllique que cela. Le recul permet d'analyser un peu mieux son "rôle". Un rôle qui dissimule en fait une réalité moins réjouissante.
Sans vouloir dénigrer la personne par des attaque ad hominem du genre "RF est né une cuillère d'argent dans la bouche.. ou encore : RF a établi sa base arrière à Dubaï, un pays qui se comporte de manière peu sympathique avec les travailleurs, hindous, bengalis et népalais principalement, qui viennent y travailler et se faire exploiter sans que jamais le champion ne l'évoque..."
Je voudrai simplement expliquer que Roger Federer est en fait un pion du système global de propagande et de profit industriel mis en place après la victoire des américains en 1945. L'image m'est apparue en voyant la dernière vidéo promo pour ses raquettes Wilson.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale rien n'a changé. Les US ont standardisé tellement de choses, leur fonctionnement interne semble immuable... "be adjusted".. et voilà, les reste tourne tout seul. Pollution, virtualisation de l'argent, épuisement des ressources terrestres, déséquilibre grandissant, etc... nous sommes tous les participants/témoins d'un grand train qui fonce dans la falaise toutes sirènes dehors.
RF est agréable, équilibré, un bon papa qui change les couches de ses jumelles et écourte ses nuits... talentueux, travailleur, égocentré - c'est nécessaire, mais combien faut-il l'être pour accomplir ce qu'il a fait ?... - de surcroit animateur d'une fondation pour aider les jeunes africains du sud, aidé par sa maman qui est originaire de ce pays. Bref rien à dire.
Roger Federer m'énerve, il est le parangon de la réussite matérielle imbécile, celle des gens qui roulent en 4x4, celle qui fait la promotion des arguments pousse-à-jouir de la société de consommation. Il fait partie de la division spectacle de l'industrie des vendeurs d'armes, il est le "décoratif aliénant" d'un monde qui ne réfléchit pas.
Nous avons besoin de "dépaysant libérateur".

Auteur: Mg

Info: 15 oct 2009

[ divertissement ] [ nationalisme ]

 

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