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prudence

ÉCÉBOLE ; l'un des instituteurs de l'Empereur Julien. Indifférent sur le chapitre des religions, pour vivre tranquille, il se tourna toujours du côté de la dominante ; c'est n'en avoir aucune. Cette sorte d'athéisme a toujours compté beaucoup de partisans. On craint plus les hommes que Dieu. Beaucoup d'honnêtes gens aiment à reposer la tête sur leur oreiller, sans avoir l'appréhension d'en être arrachés par des fanatiques. C'est ce qui empêcha toujours une foule de bons Athées de se déclarer.

Auteur: Maréchal Sylvain

Info: Dictionnaire des Athées anciens & modernes - Culte & lois d'une société d'hommes sans dieu

[ tiède ] [ sceptique ] [ centrisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

peep show

Darlene pelotait ses seins nus, nous les montrant, les yeux pleins de rêve, les lèvres humides, entrouvertes. D’un seul coup elle s’est retournée et a balancé son énorme cul vers nous. Les perles tressautaient en étincelant, s’affolaient, scintillaient. Le projecteur bougeait et dansait comme le soleil. L’orchestre crépitait et tapait. Darlene s’est retournée. Elle a arraché les perles. J’ai regardé, tout le monde regardait. On voyait sa toison à travers le voile couleur chair. L’orchestre lui secouait le cul.
Et je ne bandais pas.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Factotum

[ strip-tease ] [ déprimant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

marin

Je m'endors. Je pense au Rebel, aux hommes endormis dans son ventre, au roulement des moteurs comme un coeur furieux, et eux qui les habitent, ce ventre et ce coeur, dans le balancement sans fin des flots. A celui qui veille. J'ai froid seule sur terre. On m'a arrachée à eux et me voilà soudain loin de ce temps irréel où nous pêchions ensemble. Je pense au chant des vagues, aux longs frissons de la houle, océan et ciel basculés. Ici tout est fixe.

Auteur: Poulain Catherine

Info: Le grand marin

[ terre ferme ]

 

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caricature

[…] à une certaine époque on les appelait dentistes : tu entrais, tu ouvrais la bouche, tu y fourrais un doigt et tu disais : "enlevez-moi celle-là". tu t’asseyais et il te l’arrachait. aujourd’hui ils se font appeler chirurgiens-dentistes, ont leur cabinet qui grouille de prostituées, et tu n’as que des érections, et pas de dents arrachées ! consultations, rayons X, blagues intellos et un rendez-vous par mois ! en attendant tu paies et rien n’est fait, sinon, à part ça, j’ai perdu aux courses l’autre jour. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à John Martin, 8 mars 1973

[ stéréotypes ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déshumanisation

Si nous sommes une seule humanité, comment justifier que, selon de savants calculs, près de la moitié de celles et ceux qui la composent soient totalement dépossédés des conditions minimales qui leur permettraient de subvenir à leurs besoins ? La modernisation a poussé ces gens hors des campagnes et des forêts pour en faire de la main-d’oeuvre, et aujourd’hui ils s’entassent dans des favelas en périphérie des métropoles. Ces gens ont été arrachés à leurs collectifs, à leurs lieux d’origine, et ont été jetés dans ce broyeur appelé “humanité“.

Auteur: Viveiros de Castro Eduardo

Info: Idées pour retarder la fin du monde

[ fuite en avant ] [ consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rupture amoureuse

Dans le chagrin d’amour celui qui nous est arraché n’est pas celui ou celle qu’on aimait la nuit, qu’on regardait le matin, à qui on parlait chaque jour, c’est d’abord l’autre inconnu de cette voix intime, le réceptacle de nos pensées en nous qui se trouve brutalement orphelin ; et c’est cette séparation à vif, en nous-même, cette ligne de faille brusquement ouverte comme elle le fut pour chacun de nous à la naissance, qui nous précipite dans le sentiment que "tout est fini", que la vie même s’achève avec cet abandon.

Auteur: Dufourmantelle Anne

Info: Dans "En cas d'amour", pages 58-59

[ attachement ] [ idéalisation ] [ solitude originelle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

océan

Sur les flots gris ourlés d'écume de cette fin d'automne, la traversée n'avait pas été un voyage d'agrément. Le vent glacial soufflait en rafales, sifflant dans les côtes découpées par les vagues qui martelaient les falaises.
Cette île égarée dans l'océan donnait l'impression qu'un raz-de-marée avait arraché le sommet d'une colline du continent pour le précipiter dans les mers déchaînées.
En s'approchant de ses rivages déchiquetés, Fidelma avait eu la vision d'une crête de coq de combat, et elle s'était émerveillée que des êtres humains puissent survivre dans un cadre aussi inhospitalier.

Auteur: Tremayne Peter Berresford Ellis

Info: De la ciguë pour les vêpres

[ hostile ] [ insulaire ] [ tempête ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sépulture

Quand tu seras là-bas, offre-lui un berceau décent. Fais tapisser le fond de vert pour qu'elle y repose comme sur la terre de la steppe, et l'intérieur du couvercle d'un tissu bleu comme le ciel sur la plaine. Et tu feras aussi coller sept petites boules de coton blanc sur le tissu bleu du ciel, au-dessus de sa tête, pour que les sept divinités de la Grande Ourse portent bonheur à son âme pendant son voyage. N'oublie pas : tu l'as arrachée à la terre, la tradition exige que tu la conduises au ciel. 

Auteur: Manook Ian Patrick Manoukian

Info: Yeruldelgger, p. 25

[ transition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

je ne sais pas ce que je fais
hors de ta douceur/si ce n'est
apprendre à revenir vers elle
pour n'être rien que toi/être toi

pour revenir de ce dehors de toi
avec les sucs du monde/et partir vers
ces sucs de toi/ce vol
de toi à toi où chaque

parole est un éclat de toi/
c'est-à-dire une ombre de toi
on m'y fortifie de douceurs
arrachées à toi/furie feu

où tu brûles comme toi/c'est-à-dire
aile que tu bats pour le mieux/douceur
toi qui me penses contre la mort/porte
par où j'entre comme vers toi.

Auteur: Gelman Juan

Info: L'opération d'amour, commentaire XXI

[ déclaration d'amour ]

 

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catastrophe

...mais il ne servait plus à rien maintenant de barricader quoi que ce soit car l'eau se déversait en un énorme et unique torrent. Noire, épaisse, elle emportait avec elle des troncs d'arbre, des animaux, des charrettes aux brancards arrachés et elle les précipitait contre les portes jusqu'à en déclouer les planches. Pour qui cette cloche sonnait-elle encore, on n'en savait rien, tellement le vacarme était plus fort, plus forts les hurlements de ceux qui s’appelaient d'une maison à l'autre ou criaient au secours au milieu des mugissements des bêtes emportées par ce torrent de boue.

Auteur: Loy Rosetta

Info: Les routes de poussière

[ inondation ] [ brouhaha ]

 

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