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propagande

A l’heure où 50% de la population mondiale vit en ville, l’idéologie métropolitaine n’est plus uniquement et trivialement économique, elle nous sauve du dérèglement climatique. Au milieu des transports collectifs en "site propre" - empruntant une voie qui leur est "propre" -, des couloirs de bus, des pistes cyclables et des logements "passifs", une nature écologiquement domestiquée rend des "services gratuits" au citadin. Les hectares d’ "espaces verts" à "gestion différenciée" - anciennement parcs et jardins – garantissent une bonne "qualité de l’air" - de l’air frais, quoi. Les "trames" verts, bleues ou noires (pour les animaux nocturnes) comme les "corridors écologiques", les poétiques "coulées vertes", les "connexions biologiques» et les "ceintures vertes" assurent une grande "diversité végétale", font paraître de très beaux "potentiels de nature", comme autant de "niches de biodiversité". Tout est pensé, planifié, contrôlé jusqu’à notre "qualité de vie" et celle des "générations futures". C’est merveilleux.

Auteur: Tomjo

Info: Dans "L'enfer vert", page 36

[ artificiel ] [ manipulation du langage ] [ novlangue ] [ ironie ]

 
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règne machinal

Une des perspectives les plus fascinantes ainsi ouvertes est celle de la conduite rationnelle des processus humains, de ceux en particulier qui intéressent les collectivités et semblent présenter quelque régularité statistique, tels les phénomènes économiques ou les évolutions de l'opinion. Ne pourrait-on imaginer une machine à collecter tel ou tel type d'informations, les informations sur la production et le marché par exemple, puis à déterminer, en fonction de la psychologie moyenne des hommes et des mesures qu'il est possible de prendre à un instant déterminé, quelles seront les évolutions les plus probables de la situation ? Ne pourrait-on même concevoir un appareillage d'État couvrant tout le système des décisions politiques, soit dans un régime de pluralités d'États se distribuant la terre, soit dans le régime, apparemment beaucoup plus simple, d'un gouvernement unique de la planète ? Rien n'empêche aujourd'hui d'y penser. Nous pouvons rêver à un temps où la machine à gouverner viendrait suppléer - pour le bien ou pour le mal, qui sait ? - l'insuffisance aujourd'hui patente des têtes et des appareils coutumiers de la politique.

Auteur: Dubarle Dominique

Info: "Une nouvelle science, la cybernétique", Le Monde, le 28 décembre 1948

[ intelligence artificielle ] [ masses ] [ collecte des données ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-machine

Une attention maximale est souvent accordée aux robots industriels car ils sont la face la plus visible de l'automatisation, mais une accélération radicale se produit également dans l'automatisation du lieu de travail par le biais de logiciels et d’apprentissage machine. Ce qu'on appelle l'automatisation robotisée des processus (RPA) rend les entreprises plus efficaces en installant des logiciels qui rivalisent avec les actions d'un travailleur humain et les remplacent. Elle peut prendre plusieurs formes, allant du groupe financier de Microsoft qui consolide et simplifie des rapports, des outils et des contenus disparates dans un portail personnalisé automatisé, basé sur les rôles, à une compagnie pétrolière qui installe un logiciel envoyant les photos d'un pipeline à un moteur IA, dans le but de les comparer avec une base de données existante et d’alerter les employés concernés de problèmes potentiels. Dans tous les cas, la RPA permet de réduire le temps consacré à la compilation et à la validation des données, et donc de réduire les coûts (au détriment d'une augmentation probable du chômage, comme mentionné dans la section "Réinitialisation économique"). Au plus fort de la pandémie, la RPA a gagné ses galons en prouvant son efficacité dans la gestion des hausses de volume ; à l'ère post-pandémique, le processus sera par conséquent déployé et accéléré.

Auteur: Schwab Klaus

Info: Covid-19 la grande réinitialisation

[ intelligence artificielle ] [ numérique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

citation s'appliquant à ce logiciel

FLP se situe quelque part entre Google et le Chatgpt de OpenAI. 

Google étant le grand dictionnaire qui permet de comprendre ou préciser un mot, une expression simple, la vie d'un individu célèbre, l'évolution de la vie, d'un pays... diverses connaissances...

Chatgpt étant la machine sémantique qui a le potentiel de traiter et relier tout ce qui précède - codé par les langages - pour générer/formuler un consensus onomasiologique via un lissage de métadonnées diversément traitées par des processus de machine learning. Tout ceci afin d'expliquer, d'informer, de séquencer, ou d'imposer... une vérité soi-disant objective.

Soi-disant parce que cette forme d'exactitude ne pourra jamais l'être, vu qu'il y a là un "tri des points de vue ou des opinions", articulé autour - et par-, des valeurs/nécessités qui, au-delà de certains consensus scientifiques/logiques difficilement attaquables, ne sont au mieux que le modus operandi d'une espèce humaine pas trop capable de se maitriser et s'auto-réguler en tant qu'émergence consciente et responsable de la matrice Gaïa. 

Mais ce propos va déjà beaucoup trop loin puisque derrière Chatgpt il y a des investisseurs, un pays, une culture, etc... En bref des orientations et des buts à l'endroit desquels une grande méfiance doit être maintenue.

Au milieu de tout ceci le microbe FLP poursuit sa mission "post-homme des cavernes".

Auteur: Mg

Info: 28 janv. 2023. Idée survenue et improvisée lors de la présentation de FLP, littéralement "à l'aveugle", aux soirées du Libre.

[ homme-machine ] [ intelligence artificielle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

parents

J’ai été élevée dans une ascèse qui aurait pu être qualifiée de luthérienne si mes parents n’avaient été de fervents catholiques. Par conviction pour mon père, qui allait s’engager pour le séminaire au moment où il rencontra ma mère, et par obligation pour cette dernière, que la religion avait à vrai dire toujours emmerdée mais dont elle ne questionnait pas le bien-fondé des prescrits. Elle était catholique parce que c’était ce qu’on était à son époque, dans un milieu qui ne tolérait aucune excentricité. Là-bas, mettre une veste en cuir témoignait déjà d’un douteux processus de marginalisation : ma mère portait des cols Claudine.
À la fin des années soixante-dix, ils se marièrent, achetèrent une maison, se mirent en ménage, eurent des enfants, et se prirent ensuite à espérer que ceux-ci deviennent aussi conventionnels qu’eux, car enfin les conventions n’existaient pas pour rien. Ma mère était une grande femme sèche comme une merluche, noueuse comme un saule, née fâchée, comme en attestait la ride profonde entre ses sourcils. Mon père, de son côté, rasait les murs tel un moine capucin et ne parlait pour ainsi dire jamais, sauf pour donner l’heure à ma mère qui persistait à ne pas porter de montre pour entretenir sa dépendance à son époux. À la maison, nous vivions à moitié dans le noir car c’était ainsi que l’intimait notre culture domestique, tenant d’une certaine esthétique de la prostration et parce que l’électricité coûtait cher. Ma sœur et moi ne manquions de rien, sauf du superflu.

Auteur: Myriam Leroy

Info: Ariane

[ couple ] [ famille ] [ artificiel ] [ convenu ] [ coincés ] [ tradition ]

 

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prospective

Lorsque nous saurons comment rendre les machines vraiment intelligentes, c'est que nous aurons trouvé moyens de les aligner sur les objectifs et les intentions de l'homme afin de leur faire faire ce que nous voulons. Pour l'instant, on peut définir une fonction objective. Dans de nombreux cas, c'est assez facile. Si vous voulez entraîner un agent à jouer aux échecs, vous pouvez définir ce qu'est une bonne performance. Vous obtenez un 1 si vous gagnez une partie et un 0 si vous perdez une partie, et 1/2 point peut-être si vous faites un match nul. C'est donc un objectif que nous pouvons définir. Mais dans le monde réel, tout bien considéré, les humains se soucient de choses comme le bonheur, la justice, la beauté et le plaisir. Aucune de ces choses n'est très facile à définir en C++ ou en Python. Il faudrait donc trouver un moyen de faire en sorte que des agents potentiellement ultra-intelligents servent réellement d'extension de la volonté humaine, de manière à ce qu'ils réalisent quelles sont nos intentions pour être ensuite capables de les exécuter fidèlement. Il y a là un grand défi de recherche au plan technique et beaucoup de chercheurs s'y attellent actuellement. Et en supposant que nous puissions résoudre ce problème technique, nous pourrons alors nous offrir le luxe de nous confronter à des questions politiques plus larges. Par exemple, qui doit décider de l'utilisation de l'IA, à quelles fins sociales doit-elle être utilisée, à quoi doit ressembler le monde futur de la superintelligence ?

Auteur: Bostrom Nick

Info:

[ intelligence artificielle ] [ questions ] [ pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

création monétaire

Les cinémas, c'est absolument spectaculaire. Les cinémas vides. C'est pas grave qu'ils soient pas pleins, Macron imprime de l'argent. Il distribue aux producteurs, il distribue aux salles de cinéma. Et on s'en fout s'il y a des gens dans les salles, c'est pas un problème. C'est comme en Union soviétique. C'est pas grave s'il n'y a personne dans les cinémas, on s'en fout. C'est des cinémas d'État. Ils vont quand même diffuser ce qu'ils ont à diffuser. Et c'est pareil pour les restaurants. Les restaurants, ils étaient peut-être fermés, mais l'État payait. Donc c'est quoi, c'est les cantines du parti ? Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Moi j'ai du mal à comprendre les contribuables. [...] Ca n'a aucune logique économique. Ca a une logique politique, mais ça n'a pas de logique économique, et ceux qui sont lésés c'est ceux qui se font piller, c'est les travailleurs parce que c'est leur argent qui est pris et qu'ils seront tenus de rembourser, ou leurs enfants ou leurs petits-enfants en tout cas a priori. Et tout est comme ça. Macron déverse énormément d'argent. [...] C'est pour ça qu'il ne se passe rien aussi. Pourquoi tout le monde se tient à carreaux face au démantèlement complet des libertés publiques et même des libertés anthropologiques - le fait de pouvoir sortir de chez soi pour aller dans l'espace public rencontrer des amis [...] ? Si les gens ne bronchent pas, c'est à cause de ces immenses masses d'argent qui sont imprimées, mais paradoxalement au quotidien, on n'a pas l'impression de crouler sous le fric.

Auteur: Anonyme

Info: Transcription d'un extrait du podcast de Démocratie participative S06E43

[ survie artificielle ] [ covid-19 ] [ effondrement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-machine

Nous sommes enfermés-enfumés-désorientés dans le bla bla de l’infobésité, des idées reçues et autres médiatiquement correct/convenable du moment, ressassés ad nauseam par des mammifères (blanc occidentaux décisionnaires encore) parait-il évolués, qui ont bien peine à gérer, tant au niveau subjectif qu’objectif (j’en suis un autre) le gouffre existant entre la rapidité de la pensée articulée (grosso modo le langage consensuel) et la lenteur des processus socio-macro-évolutifs.

Ceci étant, ce qui peut agacer dans tout ce binz, c’est que deux sujets centraux ne sont que trop peu abordés.

a) Le surpeuplement/vieillissement des populations et donc une discussion sur les manières d’aborder/gérer la problématique.

b) Les habitudes de luxe et autres "idées reçues" de bcp d’individus, déresponsabilisés par la démagogie des politiciens aux commandes de démocraties-états-providences, la France étant un exemple frappant. Et autres blanc occidentaux post-coloniaux, ici majoritaires (encore).

Sujets centraux qui, couplés au problème climatiques global, sont directement liés aux diverses emmerdes migratoires.

Tous paramètres qui devraient être au centre d’une réflexion peut-être trop complexe pour qu'on la laisse à des êtres instables, peu sûrs d’eux, limités, intéressés à leur survie propre et donc non neutre.

Ce que certain, comme Paul Jorion tendent à espérer venant d’une AI bien gérée.

En faisant gaffe à ce que peuvent générer les solutions. Que ce soit le modèle chinois, avec son système cybernetico big-brother. Ou Suisse, (attractive encore ?) qui, ne cessant de voir sa population augmenter sur un espace non extensible (la croissance, mais oui, encore et toujours ma chère), génère petit à petit un système cybernetico-organisationnel qui ressemble toujours plus à une sur-organisation auto-étouffante… kafkaïenne, incompréhensible, etc…

Auteur: Mg

Info: 23 juin 2023

[ macroéconomie ] [ question ] [ glocalisation ] [ intelligence artificielle ] [ surpopulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

automates

[…] s’il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure d’un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n’aurions aucun moyen pour reconnaître qu’elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux : au lieu que s’il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu’elles ne seraient point pour cela de vrais hommes. Dont le premier est que jamais elles ne pourraient user de paroles ni d’autres signes en les composant, comme nous faisons pour déclarer aux autres nos pensées. Car on peut bien concevoir qu’une machine soit tellement faite qu’elle profère des paroles, et même qu’elle en profère quelques-unes à propos des actions corporelles qui causeront quelque changement en ses organes […] ; mais non pas qu’elle les arrange diversement, pour répondre au sens de tout ce qui se dira en sa présence, ainsi que les hommes les plus hébétés peuvent le faire. Et le second est que, bien qu’elles fissent plusieurs choses aussi bien, ou peut-être mieux, qu’aucun de nous, elles manqueraient infailliblement en quelques autres, par lesquelles on découvrirait qu’elles n’agiraient pas par connaissance, mais seulement par la disposition de leurs organes : car au lieu que la raison est un instrument universel, qui peut servir en toutes sortes de rencontres, ces organes ont besoin de quelque particulière disposition pour chaque action particulière : d’où vient qu’il est moralement impossible qu’il y en ait assez de divers en une machine pour la faire agir en toutes les occurrences de la vie de même façon que notre raison nous fait agir.

Auteur: Descartes René

Info: Le discours de la méthode, Librairie générale française, 1973, pages 156-157

[ androïdes ] [ intelligence artificielle ] [ limites ] [ liberté ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

science-fiction

Ayant compris ses limitations, autant sensorielles que conceptuelles, décidé à voir au-delà d'horizons qui semblaient véritablement indépassables, l'être humain décida de créer une entité qui viendrait lui parler de lui "vu de l'extérieur". Une sorte d'être-cerveau externe.

Pour ce faire l'Homme recensa et modélisa les paramètres de sensations les plus pointus des autres êtres vivants : flair et audition des chiens, mesure interne de la marée chez la moule, absorption de l'eau des végétaux, scan tridimensionnel des objets par fréquences sonores des dauphins, non ego de la fourmi, etc... Toutes ces facultés furent ensuite implémentées dans quelques milliers de robots interdépendants et self apprenants qu'on laissa se développer ensemble en milieu fermé pendant quelques années. Cela s'appelait le projet "Zlouti". On supposait avec raison qu'une entité collective autonome en émergerait.

Comme espéré ces machines auto réparatrices évolutives et altruistes formèrent rapidement une sorte de gestalt indépendant et autosuffisant. Une entité dont l'intelligence semblait sans limites... étrange... nouvelle. Les jours passant les observateurs la voyaient ressentir et palper avec délectation la réalité qui s'offrait à elle. De mille façons.

Enfin, après cinq ans, et d'innombrables vérifications, on laissa l'extraordinaire avatar cybernétique venir à la rencontre de l'être humain. Le Zlouti allait enfin nous donner des nouvelles sur nous-mêmes. Comment allions-nous être perçus, scannés, analysés... Quelle serait l'image qu'il donnerait de nous ?

C'était un mardi matin. Les ingénieurs, fébrilement installés devant leurs écrans de réception, reçurent la première communication du Zlouti. Un message synthétisé sous forme orale par d'innombrables filtres sensoriels, eux-mêmes réduits en équations et signes sémiotiquement peaufinés via de subtils algorithmes qu'un méta cerveau ramenait à l'expression la plus simple et la plus communicable possible. Cette première réaction, la plus attendue, tomba à 11 heures 26 sous forme d'une courte phrase de 5 mots :

- C'est quoi cette merde ?!

Il faudra beaucoup de temps pour que le Zlouti, égrégore informatisé perspectiviste multi tâches, qui, dans l'immense sagesse de ses facultés démultipliées, pensait être d'un grand pessimisme, réalise l'étendue de son optimisme d'alors.

Auteur: Mg

Info: 14 nov. 2012

[ dépassement ] [ intelligence ] [ artificielle ] [ humour misanthrope ] [ homme-par-machine ] [ regard extérieur ] [ auto-dénigrement ]

 
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