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inattendu

L'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions.

Auteur: Mauriac François

Info:

 

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hommes-par-femme

Plus il était difficile d'aimer ce gars particulier à côté de nous, plus nous croyions en l'amour, abstrait et total. Nous attendions, toujours, pour l'incarnation. Ce mot fait chair.

Auteur: Atwood Margaret

Info: The Handmaid's Tale 1986

[ frustrants ] [ décevants ]

 

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sens-de-la-vie

Ce n'était pas tant ce que nous attendions de la vie qui importait, mais plutôt ce que la vie attendait de nous. Nous devions cesser de nous interroger sur le sens de l'existence, et plutôt nous considérer comme interrogés par la vie - chaque jour et chaque heure. Notre réponse consistant non pas en des discours et des méditations, mais en une action et une conduite justes. La vie, c'est finalement de prendre la responsabilité de trouver la bonne réponse à ses problèmes et d'accomplir les tâches qu'elle fixe constamment à chaque individu.

Auteur: Frankl Viktor Emil

Info: Man's Search for Meaning

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-entre-elles

Ensemble, nous avons vécu nos vies en portant nos chagrins dans nos bras, en nous aidant les unes les autres à trimbaler des valises, des cercueils et des patates, pleurant à gros sanglots dans le giron les unes des autres, sur toutes les passions dévorantes, toutes les tromperies, les avortements, les trahisons, les perquisitions, la honte d'être envieuses, nous nous sommes apprises mutuellement à pardonner, mais d'abord nous avons volé des maris, nous avons forniqué, menti et commis de telles horreurs qu'ensuite nous tombions à genoux en pleurs et en prière, et nous attendions des autres le pardon et la pitié, les caresses et l'affection que se prodiguent les sœurs.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le corps de l'âme, nouvelles

[ pécheresses ] [ sororité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désamour

Cécile se jeta dans mes bras.

- Nous n’avons pas eu de chance, dit-elle.

Elle partit de mes bras, elle regarda sans voir ce qu’il y avait sur la table.

- Tu les aimais sucrées…

- Je crois que je n’ai pas très faim, dit Cécile.

Elle voyait la couleur de notre malaise sur le sirop de framboise. Le soleil couchant éclairait les meubles de bois jaune clair, le soleil m’écœurait. Je la forçai à s’asseoir dans le fauteuil, je mis les verres sur les beaux genoux ronds de Cécile, je versai le champagne.

Nous attendions avec la blessure dans notre gorge, après la première gorgée de champagne. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 252

[ couple ] [ fading ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sens-de-la-vie

Il fallait que nous changions du tout au tout notre attitude à l'égard de la vie. Il fallait que nous apprenions par nous-même et, de plus, il fallait que nous montrions à ceux qui étaient proie au désespoir que l'important n'était pas ce que nous attendions de la vie, mais ce que nous apportions à la vie. Au lieu de se demander si la vie avait un sens, il fallait s'imaginer que c'était à nous de donner un sens à la vie à chaque jour et à chaque heure. Nous devions le réaliser non par des mots et des méditations, mais par de bonnes actions, une bonne conduite. Notre responsabilité dans la vie consiste à trouver les bonnes réponses aux problèmes qu'elle nous pose et à nous acquitter honnêtement des tâches qu'elle nous assigne.

Auteur: Frankl Victor

Info: Découvrir un sens à sa vie : Avec la logothérapie, p. 83

[ agir ] [ faire ]

 

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russie

A un certain moment, nous avons eu l’idée d'un grand show patriotique. En demandant à notre public de nous indiquer ses héros, les personnages sur lesquels se fonde l'orgueil de la mère Russie, nous nous attendions aux grands esprits : Tolstoi, Pouchkine, Andrei Roublev, ou que sais-je, un chanteur, un acteur comme cela arriverait chez vous. Mais que nous ont donné les spectateurs, la masse mforme du peuple habitué à courber Ie dos et baisser Ie regard ? Que des noms de dictateurs. Leurs héros, les fondateurs de la patrie, coïncidaient avec une liste d'autocrates sanguinaires : Ivan Ie Terrible, Pierre Ie Grand, Lénine, Staline. On a ete obligés de falsifier les résultats pour faire gagner Alexandre Nevski, un guerrier au moins, pas un exterminateur. Mais celui qui a recueilli Ie plus de voix fut Staline. Staline, vous vous rendez compte ? C'est là que j'ai compris que la Russie ne serait jamais devenue un pays comme les autres. Non pas qu'il y ait eu un vrai doute.

Auteur: Empoli Giuliano da

Info: Le mage du Kremlin

[ historique ] [ dictateurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

action-réaction

[Il y a une catégorie] que la rudesse et le tumulte de la vie révèle. Nous nous heurtons continuellement à la dure réalité. Nous nous attendions à une chose, ou la prenions passivement pour acquise, et en avions l'image dans notre esprit, mais l'expérience fait passer cette idée à l'arrière-plan et nous oblige à penser tout autrement. Vous obtenez ce genre de conscience dans une approche assez pure lorsque vous mettez votre épaule contre une porte et essayez de l'ouvrir de force. Il y a un sens de la résistance et en même temps un sens de l'effort. Il ne peut y avoir de résistance sans effort ; il ne peut y avoir d'effort sans résistance. Ce ne sont que deux façons de décrire la même expérience. C'est une double conscience de l'ego et du non-ego. Nous prenons conscience de nous-mêmes en prenant conscience du non moi. L'état d'éveil est conscience de la réaction ; et comme la conscience est à double face, elle a aussi deux variétés, à savoir, l'action, où notre modification des autres choses est plus importante que leur réaction sur nous, et la perception, où leur effet sur nous est beaucoup plus grand que notre effet sur eux.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Lowell Lectures on Some Topics of Logic Bearing on Questions Now Vexed. Part 1 of 3rd draught of 3rd Lecture. MS [R] 464. 1903

[ je ] [ intérieur-extérieur ] [ réalité ] [ existence murphique ] [ secondéité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

manipulation

Nous faisions une télévision barbare et vulgaire comme le veut la nature de ce média. Les Américains n’avaient plus rien à nous apprendre, en fait c’était nous qui repoussions les frontières du trash. Mais, de temps à autre, l’immémoriale âme russe émergeait des profondeurs. À un certain moment, nous avons eu l’idée d’un grand show patriotique. En demandant à notre public de nous indiquer ses héros, les personnages sur lesquels se fonde l’orgueil de la mère Russie, nous nous attendions aux grands esprits : Tolstoï, Pouchkine, Andreï Roublev, ou que sais-je, un chanteur, un acteur comme cela arriverait chez vous. Mais que nous ont donné les spectateurs, la masse informe du peuple habitué à courber le dos et baisser le regard ? Que des noms de dictateurs. Leurs héros, les fondateurs de la patrie, coïncidaient avec une liste d’autocrates sanguinaires : Ivan le Terrible, Pierre le Grand, Lénine, Staline. On a été obligés de falsifier les résultats pour faire gagner Alexandre Nevski, un guerrier au moins, pas un exterminateur. Mais celui qui a recueilli le plus de voix fut Staline. Staline, vous vous rendez compte ? C’est là que j’ai compris que la Russie ne serait jamais devenue un pays comme les autres. Non pas qu’il y ait eu un vrai doute.

Auteur: Empoli Giuliano da

Info: Le mage du Kremlin

[ aveuglement patriotique ] [ opinion publique ] [ propagande ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

concile Vatican II

Par une soirée brumeuse et glaciale de l’hiver 1962-1963, je me suis rendu à une invitation extraordinaire au Centre communautaire de la Paix à Strasbourg. Les dirigeants juifs recevaient en secret, au sous-sol, un envoyé du pape. A l’issue du chabath, nous nous comptions une dizaine pour accueillir un dominicain de blanc vêtu, le R. P. Yves Congar, chargé par le cardinal Bea, au nom de Jean XXIII, de nous demander au seuil du Concile, ce que nous attendions de l’Église catholique. [...]

Les juifs, tenus depuis près de vingt siècles en marge de la société chrétienne, souvent traités en subalternes, ennemis et déicides, demandaient leur complète réhabilitation. Issus en droite ligne de la souche abrahamique, d’où est sorti le christianisme, ils demandaient à être considérés comme des frères, partenaires d’égale dignité, de l’Église chrétienne. [...]

Le blanc messager – dépouillé de tout symbole ou ornement – s’en revint à Rome porteur d’innombrables requêtes qui confortaient les nôtres. Après de difficiles débats [...], le Concile fit droit à nos vœux. La déclaration Nostra aetate n°4 constitua – le P. Congar et les trois rédacteurs du texte me le confirmèrent – une véritable révolution dans la doctrine de l’Église sur les juifs [...].

Homélies et catéchismes changèrent en peu d’années [...]. Depuis la visite secrète du P. Congar en un lieu caché de la synagogue, par une froide nuit d’hiver, la doctrine de l’Église avait bien connu une totale mutation.

Auteur: Landau Lazare

Info: Tribune juive, n°1001 du 25 au 31 décembre 1987

[ œcuménisme ] [ commission préparatoire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson