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femme-par-homme

Il fut énormément déçu par la prestation de Claire. Il aimait les femmes qui prenaient des initiatives, or celle-ci se laissait retourner dans tous les sens, aussi inerte sur le plumard qu’un steak dans la poêle…

Auteur: Soulier Frédéric

Info: La chambre de lactation

[ décevante ] [ au lit ] [ baise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perdu

Écoute, le sol se dérobe, les mots dérapent ; partout, nos appuis s'érodent. Nous vivons "au-dessus" du monde, dans des bulles d'histoires ; ce que nous voyons, au loin, depuis cette hauteur, c'est une Terre abîmée, épuisée. Nous entrons dans un temps vertigineux.

Et moi, figure-toi, avec les livres qui m'ont accompagné, j'ai voulu saisir les formes de ce vertige. Comprendre cette guerre, ce combat, et cette blessure, entre les langages humains et les autres formes de la vie...

Auteur: Toledo Camille de

Info: Une histoire du vertige

[ aucun point fixe ] [ impuissante littérature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

production personnelle

Jamais devant mes livres, quelle qu'ait pu être la joie à les voir, comme on dit, sortir, c'est-à-dire devenir vrais, palpables, je n'ai pu véritablement associer cette joie à celle qui me vient devant l'existence des autres livres. Jamais, en d'autres termes, aucun de mes livres n'a eu pour moi ce franc caractère d'objet fini ou cette simplicité magique d'un infini inclus à l'intérieur des pages. C'est parce que d'une certaine façon mes propres livres - je crois que cette expérience est très commune - ne parviennent pas pour moi à s'extraire de façon complètement objective de la phrase qui les porte.



Cette phrase, qui est infinie, ne désigne rien de prétentieux, elle est au contraire le bien le plus commun : chacun a en lui une telle phrase, chacun, même s'il l'oublie, est une telle phrase, son murmure et son émission, son devenir et son silence.

Auteur: Bailly Jean-Christophe

Info: in "Tuiles détachées", éd. Christian Bourgois, p. 11

[ réalisation ] [ édition ] [ fil de la pensée ] [ littérature ] [ humilité ] [ auto-évaluation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

voix discordante

La Révolution [de 1830], en effet, a produit tout un discours officiel sur son propre soleil : les allocutions officielles de juillet 1831 au Panthéon, l’Hymne de Hugo qu’on exécute ce jour-là ("Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie..."), les inscriptions sur la colonne de Juillet place de la Bastille, l’Introduction à l’histoire universelle de Michelet (mars 1831), les divers exercices interprétatifs de tous ceux que l’événement avait sommés de faire le point sur le déroulement de l’Histoire. Les anciens libéraux triomphaient. Les convertis, les néophytes embouchaient la trompette. Les articles de Sainte-Beuve dans Le Globe saint-simonien parlent d’avenir industriel et démocratique de l’humanité... Balzac dit exactement et par ses énoncés explicites, et par la forme de son roman, le contraire. L’originalité de La peau de chagrin c’est de refuser à la fois le nouveau triomphalisme de gauche et le style fidèle et malheureux de droite. [...] Balzac définit un autre espace où s’exprime et se manifeste le nouveau héros-jeune homme, venu des dernières années de la Restauration mais qui prend une nouvelle et sinistre jeunesse.

Auteur: Barbéris Pierre

Info: Commentaires dans "La peau de chagrin", Librairie générale française, 1984, page 371

[ auto-célébration historique ] [ écrivain critique ] [ opposition ] [ réalisme littéraire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mère-fille

Et ses doigts rendus croches d'être si fort rongés, ses doigts tordus de ne servir à rien, il faut dire que ma mère ne se ronge pas les ongles avec la bouche, tout occupée à n'être qu'une fente, mais avec ses doigts qui se mangent les uns les autres, ça fait tac lorsque l'ongle écorche un doigt, un tac qui laisse des gouttelettes de sang sur quoi elle tac encore, des points rouges dont elle ne se préoccupe pas, ma mère et ses mains qui s'affrontent sur ses cuisses comme si elles avaient une vie propre, comme si de rien n'était, comme si tout le reste du corps, jusque-là resté dans une torpeur de vieille folle, n'existait que pour assister à leur agitation, et elle fait ça tout le temps et sans rien dire car elle ne parle pas, elle crie ou elle se tait, elle garde le silence avec le tac de ses doigts qui envahit la pièce, une horloge à pendule qui se fait remarquer dans les temps morts, le dimanche après-midi, lorsque les enfants jouent dehors, et ce silence me rend folle, nous somme deux folles qui gardons le silence pour mieux nous détester.

Auteur: Arcan Nelly

Info: Putain

[ femme-par-femme ] [ rancoeur ] [ huis clos familial ] [ folie ] [ automutilation ] [ littérature ] [ souffrance ]

 

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