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instinct

Le sexe est notre 6ème sens. Il a sa propre intelligence et s'il peut être vécu comme tel, il va développer les cinq autres sens : le toucher, la vue, l'odorat, le goût, l'ouïe. Il sera le tremplin vers la communion intime et profonde s'il a de l'espace pour s'exprimer par lui-même, sans être court-circuité par notre mental contrôleur, par notre volonté d'être performant(e) ou à la hauteur. Le sexe n'est pas étranger à notre fonctionnement de base. Il fait partie de nos fondations, de notre ancrage dans la vie terrestre. Il est le symbole de notre créativité, de notre capacité à nous ouvrir au monde, à l'univers, à une autre personne, dans une dimension physique, mais aussi dans une dimension beaucoup plus vaste qui inclut les émotions, le ressenti et le sens du sacré.

Auteur: Delorme Catherine

Info: La femme initiatrice dans la relation amoureuse

[ bas-ventre ] [ intuition ] [ source ]

 

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recul

Flatland n'est pas le véritable nom de notre monde, mais c'est celui que je lui ai donné pour que vous en ayez une idée plus précise, heureux lecteurs qui avez la chance de vivre dans les Trois Dimensions.
Imaginez une immense feuille de papier sur laquelle Droites, Triangles, Carrés, Pentagones, Hexagones et autres figures, au lieu de rester fixes, se déplaceraient en toute liberté, à la surface ou dans la surface, mais sans pouvoir prendre de hauteur ni s'enfoncer dans les profondeurs, semblables en cela à des ombres - mais des ombres dures et cernées d'un bord lumineux : vous aurez alors une idée assez précise de mon pays et de ses habitants. Hélas, il y a quelques années encore, j'aurais dit "de mon univers", mais à présent mon esprit voit les choses de plus haut.

Auteur: Abbott Edwin A.

Info: Flatland

[ géométrie ] [ relatif ]

 

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science-fiction

Beaucoup de ces univers primitifs étaient non spatiaux, mais n'en restaient pas moins physiques. Et parmi ces univers non spatiaux, quelques-uns étaient de type "musical", au sein desquels l'espace était étrangement représenté par quelque chose qui correspondait à une tonalité et à sa hauteur, le tout riche de myriades d'harmonies différentes. Les créatures se présentant les unes aux autres sous forme de motifs et rythmes complexes. Chacune était capable de déplacer son anatomie sonore dans les trois dimensions, ainsi que sur d'autres niveaux humainement inconcevables. Le corps d'une créature était un modèle plus ou moins permanent, avec à peu près le même degré de flexibilité et de changement qu'un corps humain. De plus, ils pouvaient s'interpénétrer les uns les autres, dans une même dimension tonale, tout comme peuvent se croiser les trains de vagues sur un étang.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Star Maker

[ entités sonores ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

Je suis un sculpteur parce que la forme des choses importe encore plus à moi que leur couleur. Il se peut qu'un peintre soit autant excité par couleur que par la forme. Quelques peintres ont été ainsi, bien que d'autres aient été autant intéressés par la forme que les sculpteurs. Pour moi, c'est la réalité et la forme tridimensionnelles qu'on veut comprendre, saisir et éprouver. C'est, je pense, ce qui fait de moi un sculpteur - j'ai besoin de ces trois dimensions, car un musicien a besoin du bruit et des notes de la musique, et un auteur doit être intéressé par les mots. Les différents arts demandent un sens différent - vue, contact, audition, toucher. Ce sont les trois dimensions réelles d'une forme de ce que j'aime et dont j'ai besoin. Je veux produire la chose complètement, plutôt qu'un croquis ou une illusion.

Auteur: Moore Henry

Info: the artist at work, photographed by Gemma Levine. Times books, 1978

[ statue ] [ tridimensionnel ]

 

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métaphysique

Un autre "motif" important ayant pu présider à la création est parfois décrit : la monotonie. Si immense et glorieuse que soit l'expérience du Divin du point de vue de l'homme, pour le Divin elle est toujours la même et, en ce sens, monotone. La création peut donc être envisagée comme un effort titanesque d'expression d'un désir de changement, d'action, de drame et de surprise. Les innombrables réalités expérientielles, dans de nombreuses dimensions et à différents niveaux, offrent une quantité infinie de possibilités d'aventures dans la conscience et sembleraient constituer un "autodivertissement" divin. Les formes de descriptions extrêmes dépeignant la création comme un acte cherchant à rompre la monotonie d'une Conscience absolue indifférenciée évoquent même l'ennui cosmique. À nouveau, ces témoignages font écho à certains textes kabbalistiques du Moyen-Âge nous disant que vaincre l'ennui fut l'une des raisons qui incitèrent Dieu à créer l'univers.

Auteur: Grof Stanislav

Info: Le Jeu Cosmique N ed

[ motivation ] [ tsimtsoum ]

 
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théologie cosmique

Les religions monothéistes ont inventé la transcendance, avec quelques variantes, avec un Dieu qui serait à l'extérieur, qui crée et se barre ensuite... Ce qui correspond au niveau d'évolution de l'humanité, qui est très bas. Il y'a un moment où on passe par des croyances aussi stupides que ça, celle où la source n'est plus là. C'est à mourir de rire quand on comprend les choses. La spiritualité qu'on avait dans la civilisation où j'étais avant d'être un humain terrestre, présentait cette pleine conscience là, elle était basée sur les caractéristiques dans lesquelles on trouve plusieurs dimensions, notamment celle de la mémoire, au sens global du terme... Sauf que tout ça n'était pas une religion, mais une science... Des constats métaphysiques qui sont partagés par tous les peuples avancés. d'une manière ou d'une autre. Les systèmes de croyances n'existent que pour les êtres très peu évolués.

Auteur: Auburn Marc

Info:

[ extraterrestres ] [ échelons vibratoires ] [ monde astral ] [ rationalisme téléologique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

alcool

Monsieur Henri commanda un verre d'absinthe.

Monsieur Henri dit : il y a deux jours que je n'ai rien bu.

... je suis en train de relever les dimensions d'une vieille bâtisse, dit monsieur Henri, et si je bois de l'absinthe, les dimensions de l'intérieur de la maison correspondent à peu près au double de celles de l'extérieur.

...est-il possible qu'une maison ait des murs mesurant dix mètres à l'intérieur et seulement cinq à l'extérieur ?

... pour moi, le concept d'infini, c'est ça : une caisse qui à l'intérieur mesure 20 x 10 x 10 et qui à l'extérieur mesure 10 x 5 x 5.

... l'infini se trouve dans l'absinthe, dit-il.

Et monsieur Henri, levant l'index, passa commande une nouvelle fois : un autre infini, s'il vous plaît. Et un grand ! 




Auteur: Tavares Gonçalo M.

Info: Le Quartier : Les Messieurs. Monsieur Henri et l'encyclopédie. L'infini, p195

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

islam

Le général Tarik, qui conquit l’Espagne en 711, était un Berbère de l’Afrique du Nord mettant ses forces au service de la religion musulmane. On lui doit même le nom de Gibraltar qui étymologiquement signifie "montagne de Tarik". De manière tout aussi éloquente quant à l’adhésion des peuples à la cause arabe, l’armée de Tarik était riche de douze mille Berbères et ne comptait qu’à peine trois cents Arabes.

Ces conquêtes menées avec l’énergie de la foi aboutirent à un immense empire administré par différents souverains, portant le nom de calife, accompagnés de toute une hiérarchie dont les noms s’imposèrent peu à peu dans notre langue, entre autres les émirs, leurs gouverneurs, et les vizirs, leurs ministres. L’histoire même du mot khalife ou calife en reflète la dimension religieuse : l’arabe halifa, d’où est issu le khalife, désigne en effet le "successeur" et en l’occurrence le successeur de Mahomet.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ historique ] [ étymologie ] [ maures ] [ envahisseur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépression

[...] le dépressif a l’impression d’être déshérité d’un suprême bien innommable, de quelque chose d’irreprésentable, que seule peut-être une dévoration pourrait figurer, une invocation pourrait indiquer, mais qu’aucun mot ne saurait signifier. Aussi, aucun objet érotique ne saura-t-il remplacer pour lui l’irremplaçable aperception d’un lieu ou d’un pré-objet emprisonnant la libido et coupant les liens du désir. De se savoir déshérité de sa Chose, le dépressif fugue à la poursuite d’aventures et d’amours toujours décevants, ou bien s’enferme, inconsolable et aphasique, en tête à tête avec la Chose innommée. L’ "identification primaire" avec le "père de la préhistoire personnelle" serait le moyen, le trait d’union qui lui permettrait de faire le deuil de la Chose. L’identification primaire amorce la compensation de la Chose, en même temps que l’arrimage du sujet à une autre dimension, celle de l’adhésion imaginaire, qui n’est pas sans rappeler le lien de la foi, lequel précisément s’écroule chez le dépressif.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 23

[ manque ] [ indicible ] [ asymbolie ] [ nom-du-père ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

analogie

Il y a un creuset commun à la physique et à la littérature, dit-il. L’une et l’autre n’ont de sens que si l’objet premier de l’effort est la recherche de la vérité. Puis, une fois que la vérité est mise à jour, sa remise en cause. Le physicien qui trouve l’explication d’un phénomène scientifique par le biais d’un modèle mathématique, se doit – et c’est sa première tâche – de le remettre en cause et d’en chercher un autre. Pour écrire, le parcours est le même. J’écris une page, parfois trente ou quarante fois, et chaque fois, je trouve que la version nouvelle est dépassée: comme si le fait de la mettre au jour la grillait. Ecrire, c’est aller sans relâche un peu plus au fond des choses. Il y a là une dimension kabbalistique: c’est la recherche du sens caché. Mais lorsque vous découvrez le sens caché des choses, il ne l’est plus. C’est sans fin.

Auteur: Arditi Metin

Info: https://www.letemps.ch/, 2 sept. 2011

[ logique formelle ] [ langage ] [ codages humains ] [ quête infinie ] [ approfondissement ]

 
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Ajouté à la BD par miguel