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témoignage

Il a fait un long chemin. De retour, fatigué mais serein, il grava sur la pierre le récit de son voyage.

Auteur: L'épopée de Gilgamesh

Info: env. 2700 avant JC p.13, Traduit de l'arabe par Abed Azrié. Textes établis d'après les fragments sumériens, babyloniens, assyriens, hittites et hourites.

[ écriture ]

 

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être humain

Seuls les dieux vivent à jamais sous le soleil. Quand à l'homme ses jours sont comptés Quoi qu'il fasse, ce n'est que du vent !

Auteur: L'épopée de Gilgamesh

Info: Version babylonienne ancienne, III, IV, 6-8. ANET, p. 79. R. Labat, religions p. 164

[ dérisoire ] [ éphémère ]

 

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mégalopole

Il apparaissait que ma venue à New York avait été une erreur. Là où j'avais cherché émerveillement et inspiration, dans le dédale des vieilles rues qui s'achevaient en impasses, dans les squares aux fontaines oubliées, entre les modernes tours cyclopéennes et les pinacles babyloniens dressés sous la lune, je n'avais découvert qu'un horrible sentiment d'oppression qui menaçait de me dominer, de me paralyser, de m'annihiler.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: "Lui"

[ description ] [ écrasement ] [ horreur ]

 
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colonialisme

Ainsi, quand Idowu conclut avec une telle passion que les orishas, ne sont que des manifestations d'Olódùmare, et que c'est une fausse représentation occidentale que d'appeler la religion yoruba polythéiste, l'urgence de sa voix vient du fait qu'il ne fait pas une observation clinique du genre de celle que l'on pourrait faire sur la religion babylonienne : il manipule de la dynamite, son propre passé, le présent de son peuple. On peut voir pourquoi un écrivain africain non chrétien comme Okot p'Bitek, qui se glorifie d'Afrique pré-chrétienne, accuse si amèrement John Mbiti et d'autres de continuer la fausse représentation missionnaire occidentale du passé (1970). C'est comme s'il disait : "Ils prennent notre propre paganisme décent et l'enduisent d'interprétations de sources étrangères. Ici parle la voix authentique de Celse."

Auteur: Gallagher Robert L.

Info: Landmark Essays in Mission and World Christianity. *divinités originaires des traditions religieuses. **dieu unique, suprême et tout-puissant, créateur de tout. Son nom signifie "le seigneur, là où se trouve notre destin éternel". Dans la tradition yoruba.

[ christianisme ] [ spiritualité ]

 

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femmes-hommes

La courtisane enlève ses vêtements dévoile ses seins, dévoile sa nudité et Enkidou se réjouit des charmes de son corps. Elle ne se dérobe pas, elle provoque en lui le désir. Elle enlève ses vêtements et lui Enkidou tombe sur elle. Elle apprend à cet homme sauvage et innocent ce que la femme enseigne. Il la possède et s'attache à elle. Six jours et sept nuits Enkidou sans cesse possède la courtisane. Lorsqu'il est rassasié de ses charmes il lève son regard vers ses compagnons mais en le voyant les gazelles se détournent de lui et les bêtes sauvages le fuient. Enkidou est sans force, ses genoux le trahissent lorsqu'il veut suivre sa harde. Affaibli, il ne peut plus courir comme autrefois mais son coeur et son esprit sont épanouis.

Auteur: L'épopée de Gilgamesh

Info: Traduit de l'arabe par Abed Azrié. Textes établis d'après les fragments sumériens, babyloniens, assyriens, hittites et hourites. p.29

[ historique ] [ sexualité ] [ littérature ]

 

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histoire-mythes-et-légendes

L'histoire du Déluge. Un jour, les grands dieux ont décidé de faire le déluge... ils dirent : Homme de Shourouppak, fils d'Oubar-Toutou démolis ta maison et construis pour toi un bateau abandonne tes biens et tes richesses demande la vie sauve rejette tes possessions et préserve ta vie charge dans le bateau la substance de tout ce qui vit.... (Fin du Déluge).... Lorsque arriva le septième jour je lâchai une colombe, elle prit son vol .N'ayant pas trouvé où se poser elle revint. Je lâchai l'hirondelle, elle prit son vol. N'ayant pas trouvé où se poser elle revint. Puis je lâchai un corbeau. Le corbeau pris son vol lorsqu'il vit les eaux se retirer ayant trouvé de la nourriture il se posa et ne revint plus. Alors je lâchai tout ce que le bateau contenait aux quatre vents.

Auteur: L'épopée de Gilgamesh

Info: Traduit de l'arabe par Abed Azrié. Textes établis d'après les fragments sumériens, babyloniens, assyriens, hittites et hourites. p.160 à p.169

[ arche de Noé ]

 

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religions

La conception monothéiste de Mardouk peut être considérée comme certaine, puisque la forme de la liste divine [étudiée plus haut] est sans équivoque, et son contenu perpétue ce qui a déjà été remarqué dans l'ancienne religion mésopotamienne des temps archaïques. La période paléo-babylonienne vit l'absorption des dieux voisins de Babylone dans la personne de Mardouk. On observe au premier millénaire que les dieux des grands sanctuaires subirent le même sort. Bien entendu nous ignorons si le phénomène fut général. Les fidèles de base honorant le dieu Sîn ne savaient probablement pas que leur dieu n'était qu'un aspect du dieu unique, et sûrement les prêtres de ce dieu-lune à Harran n'acceptaient pas cette idée. Il est même possible que dans les cercles cultivés de Babylone tout le monde n'ait pas partagé cette opinion. Mais sans aucun doute possible, elle existait.

Auteur: Wilfred George Lambert

Info: Babylonian Creation Myths, p. 265, Vers un monothéisme de synthèse et d'accrétion à la fin de l'époque babylonienne. *Grand dieu babylonien

[ historique ] [ origine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythologie

Hermès est appelé Elmuthalleth bil-hikam, littéralement "triple par la sagesse", ce qui équivaut à l’épithète grecque Trismegistos, tout en étant plus explicite, car la "grandeur" qu’exprime cette dernière n’est, au fond, que la conséquence de la sagesse qui est l’attribut propre d’Hermès. Cette "triplicité" a d’ailleurs encore une autre signification, car elle se trouve parfois développée sous la forme de trois Hermès distincts : le premier, appelé "Hermès des Hermès" (Hermes El-Harâmesah), et considéré comme antédiluvien, est celui qui s’identifie proprement à Seyidna Idris ; les deux autres, qui seraient postdiluviens, sont l’"Hermès Babylonien" (El-Bâbelî) et l’"Hermès Égyptien" (El-Miçrî) ; ceci paraît indiquer assez nettement que les deux traditions chaldéenne et égyptienne auraient été dérivées directement d’une seule et même source principale, laquelle, étant donné le caractère antédiluvien qui lui est reconnu, ne peut guère être autre que la tradition atlantéenne.

Auteur: Guénon René

Info: Formes traditionnelles et Cycles cosmiques, , éd. Gallimard, 1970, page 146

[ étymologie ] [ triade ]

 
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mythologie

L'homme vivant se dit, en akkadien, awîlu/ awêlu ; une fois mort, il est etemmu / wetemmu. Les penseurs babyloniens notent, dans ces deux termes, la présence récurrente de la même syllabe WE, ainsi que celle des mots ilu, "dieu" et "têmu", esprit, plus exactement cette forme d'intelligence propre au genre humain en général. Bref, l'homme est l'être qui comporte aussi bien du dieu que de l'esprit, et le son WE participe de ces deux aspects, vivant ou trépassé. Lorsque les dieux s'attellent à la tâche de fabriquer l'homme, ils sacrifient l'un des leurs, appelé Wé, choisi parce qu'il possède du têmu. Son sang, marque de la vie, sert à humidifier et à rendre malléable l'argile, la matière première de l'awîlu. Ainsi sont définis d'un mot l'essence et le destin de l'homme : il est fait d'argile et de sang, il est doué d'intelligence, son rôle consiste à servir les dieux, enfin, il est mortel.

Auteur: Glassner Jean-Jacques

Info: La Mésopotamie, p. 239-240

[ être humain ] [ sumer ]

 

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civilisation sumérienne

La dynastie d'Akkad (vers 2310-2160 av. J.C.) eut une influence décisive sur le développement de la culture et du langage de la Mésopotamie. Ce fut la période de formation de la société akkadienne, qu'on pourrait comparer aux âges héroïques grec ou teutonique. Pendant deux millénaires et demi, toute la durée de l'histoire mésopotamienne, les rois d'Akkad apparurent comme des rois idéaux. Leurs statues se trouvaient dans les sanctuaires des grands centres urbains, et on leur offrait des sacrifices. Des pèlerinages à Akkadé furent entrepris par des rois aussi différents que Shamshi-Adad I d'Assyrie (1813-1781 av. J.C.) et Nabonide, dernier roi de Babylone (555-539 av. J.C.) La titulature des rois assyriens (deux d'entre eux portèrent même le nom de Sargon) imitait celle des rois d'Akkad, exprimant le désir conscient d'imitation par les Assyriens du premier empire mondial akkadien. Les derniers Babyloniens s'engagèrent dans des fouilles archéologiques pour exhumer les restes de la période sargonique.

Auteur: Goodnick Westenholz Joan

Info: Legends of the Kings of Akkadem p. 2

[ historique ]

 

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