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nanomonde

Nous avons tous été malades, nous avons tous peur des infections. Je pense que l'application la plus simple pour aider les gens à comprendre ce qu'est le quorum sensing* et pourquoi il est important de l'étudier est de leur dire que si nous pouvions rendre les bactéries sourdes ou muettes, nous pourrions créer de nouveaux antibiotiques.

Auteur: Bassler Bonnie Lynn

Info: *La détection du quorum QS, correspond au mécanisme de synchronisation de l'expression (ou de la répression) de gènes particuliers au sein d'une population bactérienne en fonction de la densité de cette population. Elle implique la capacité des bactéries à communiquer avec leurs congénères via des signaux moléculaires et, éventuellement, pour certaines espèces (archées), à disposer d'une horloge biologique endogène (Rythme circadien bactérien)

[ transversalité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

microbes

Lynn Margulis a ensuite développé une théorie qui avance que les relations symbiotiques entre organismes des différents phyla, ou règnes évolutifs, sont la force motrice de l'évolution. Elle explique que la variation génétique se produit principalement par le transfert d'informations nucléaires entre les cellules bactériennes - ou les virus- et les cellules eucaryotes. Ses idées sur la genèse des organites sont maintenant largement acceptées.

Auteur: Internet

Info: wikipedia.org/wiki/Lynn_Margulis

[ nano-monde ] [ Gaïa ] [ interdépendance ] [ translation horizontale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enveloppe charnelle

Selon la chercheuse microbiologiste Lynn Margulis, "10 pour cent de notre propre poids corporel sec est constitué de bactéries, dont certaines, bien qu'elles ne soient pas parties congénitales de notre corps, nous sont indispensables". En fait, un corps humain sain contient plus de cellules bactériennes que de cellules animales (les cellules bactériennes sont beaucoup plus petites). Nos corps sont en quelque sorte des microcosmes de la biosphère dans son ensemble.

Auteur: Bjornerud Marcia

Info: Reading the Rocks : Autobiography of the Earth

[ émergence ] [ incarnation solipsiste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hyper-complexité du vivant

La biologie moléculaire a montré que même les plus simples de tous les systèmes vivants sur terre aujourd'hui, les cellules bactériennes, sont des objets extrêmement complexes. Bien que les cellules bactériennes soient incroyablement petites, pesant moins de 10 à 12 gms, chacune est en fait une véritable usine micro-miniaturisée de conception exquise, qui contient des milliers de pièces et de machines moléculaires complexes, formées au total de cent milliards d'atomes, beaucoup plus compliquée que tout engin construit par l'homme et absolument sans équivalent dans le monde non vivant.

Auteur: Denton Michael J.

Info: Evolution: A Theory in Crisis. Chapter 11 (p. 250). Adler & Adler. Bethesda, Maryland, USA. 1986

[ micro-monde ]

 

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insolite

Lui aussi mortel pour les petites cellules qui gigotent le vanadium, élément vingt-trois, peut même être charlatanesque. Il a un effet secondaire curieux chez les hommes : le vanadium est le meilleur spermicide jamais conçu. La plupart des spermicides dissolvent la membrane grasse qui entoure les spermatozoïdes, répandant leurs entrailles partout. Malheureusement, comme toutes les cellules ont une membrane grasse, les spermicides irritent souvent la paroi du vagin et rendent les femmes sensibles aux infections bactériennes. Ce n'est pas drôle. Le vanadium évite toute dissolution désordonnée et fait simplement craquer le vilebrequin des queues des spermatozoïdes. Elles se détachent et disparaissent.

Auteur: Kean Sam

Info: The Disappearing Spoon : And Other True Tales of Madness, Love, and the History of the World from the Periodic Table of the Elements.

[ contraceptif ]

 

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biologie

Mais, comme chacun sait, l'anticorps qui reconnait électivement une substance donnée, par exemple un motif stérique particulier à une certaine espèce bactérienne, n'apparait dans l'organisme (pour y demeurer pendant un certain temps) qu'après que celui-ci en a fait, au moins une fois l'expérience (par la vaccination, spontanée ou artificielle)... (...) Or il est établi aujourd'hui que la structure de l'anticorps ne doit rien à l'antigène : au sein de l'organisme des cellules spécialisées, produites en grand nombre, possèdent la propriété - unique - de jouer à la roulette sur une partie, bien définie, des segments génétiques qui déterminent la structure des anticorps.

Auteur: Monod Jacques

Info: Le Hasard et la Nécessité

[ self défense ]

 

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biologie

Jadis des spirochètes microscopiques devaient nager furieusement pour survivre. Aujourd'hui, des millions d'années plus tard, emballés dans un organes appelé cerveau, leurs vestiges nucléotides et protéiniques conçoivent et dirigent les action d'un amalgame hautement complexe d'associations bactériennes évoluées appelées être humains. Des groupes d'humains sédentaires et réunis dans des communautés, des villes et une toile d'araignée de communications électromagnétiques, ont peut-être déjà commencé à former un réseau qui s'éloigne autant de la pensée que celle ci se trouvé éloignée du ballet nautique coordonné des spirochètes. Les hommes n'ont pas plus de chance d'êtres conscients de la totalité d'une telle organisation de groupe que n'en ont les composants individuels des cellules nerveuses - les microtubules, vestiges putatifs des spirochètes - de comprendre leur propre mission dans la conscience humaine.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel. Le cerveau symbiotique. P. 164

[ cerveau Internet ] [ spéculation ] [ méta-réseaux ]

 
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solidarité

Darwin aurait été consterné d'une telle déformation de ses idées. Il avait employé l'expression de Spence, "la survie du plus apte", sans se référer aux gros muscles ni aux habitudes prédatrices, ni au fouet du maître, mais au nombre des descendants. L'adaptation, en termes d'évolution, est synonyme de fécondité. Le point important n'est pas d'infliger la mort, qui est inévitable, mais de propager la vie ce qui l'est beaucoup moins. La compétition où les forts triomphent, est d'avantage mise en vedette que la coopération. Pourtant des organismes qui semblent chétifs à première vue ont dans le long terme survécus en se groupant en communautés, alors que des organismes soi-disant plus robustes, qui n'ont jamais appris le "truc" de la coopération, ont été renvoyés dans les oubliettes de l'évolution.

Auteur: Margulis Lynn

Info: La vie bactérienne, p. 130. Avec Dorion sagan

[ survie ] [ mutualité ] [ coopétition ]

 
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recherche scientifique

Supposons qu'un physicien imaginaire, élève de Niels Bohr, se voit présenter une expérience dans laquelle une particule de virus pénètre dans une cellule bactérienne et, 20 minutes plus tard, la cellule bactérienne est lysée et 100 particules de virus sont libérées.  Il dira : "Comment se fait-il qu'une particule ait pu pénétrer dans une cellule bactérienne ? "Comment se fait-il qu'une particule soit devenue 100 particules du même type en 20 minutes ? C'est très intéressant. Voyons comment cela se passe ! Comment la particule pénètre-t-elle dans la bactérie ? Comment se multiplie-t-elle ? Se multiplie-t-elle comme une bactérie, en se développant et en se divisant, ou se multiplie-t-elle par un mécanisme totalement différent ? Doit-elle se trouver à l'intérieur de la bactérie pour se multiplier, ou peut-on détruire la bactérie et faire en sorte que la multiplication se poursuive comme avant ? Cette multiplication est-elle une astuce de la chimie organique que les chimistes organiciens n'ont pas encore découverte ? Nous allons le découvrir. Il s'agit d'un phénomène si simple que les réponses ne peuvent être difficiles à trouver. Dans quelques mois, nous le saurons. Il suffit d'étudier comment les conditions influencent la multiplication. Nous ferons quelques expériences à différentes températures, dans différents milieux, avec différents virus, et nous saurons. Peut-être devrons-nous pénétrer dans les bactéries à des stades intermédiaires entre l'infection et la lyse. Quoi qu'il en soit, les expériences ne prennent que quelques heures chacune, de sorte que le problème ne sera pas long à résoudre".

Huit ans plus tard, il n'a pas réussi à résoudre le problème qu'il s'était fixé. Mais il pourra vous dire "Eh bien, j'ai fait une petite erreur.  Ce n'était pas faisable en quelques mois. Peut-être qeu ça va prendre quelques décennies, et peut-être faudra-t-il l'aide de quelques dizaines d'autres personnes. Mais voyez un peu ce que j'ai trouvé, peut-être aurez-vous envie de vous joindre à moi."

Auteur: Delbrück Max Ludwig Henning

Info: In "Experiments with Bacterial Viruses (Bacteriophages)", Harvey Lecture (1946), 41, 161-162. Cité dans Robert Olby, The Path of the Double Helix : The Discovery of DNA (1974, 1994), 237.

[ point d'entrée ] [ complexité ] [ détail ] [ intriguant phénomène ]

 

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biophysique

Un simple électron à l'origine de l'adaptation des bactéries
Une équipe de l'IBS a déterminé la structure d'une metalloprotéine présente chez les bactéries et explique par là-même comment ses gènes sont bavards... ou muets !

Si le Vivant est composé essentiellement de matière organique, une très grande quantité de processus naturels dépendent directement de facteurs inorganiques. Ainsi, près de 40 % des protéines ne fonctionnent que parce qu'elles fixent un ou plusieurs ions métalliques (sodium, magnésium, calcium, fer, zinc, cuivre, etc.). Ce sont les métalloprotéines. Ces protéines contiennent ainsi des agrégats inorganiques qui interviennent dans des réactions biosynthétiques et métaboliques d'une très grande importance pour la vie cellulaire. Par exemple, les agrégats fer-soufre [Fe-S], ubiquitaires chez les animaux, les plantes et les bactéries sont essentiels pour le transfert d'électrons (respiration, photosynthèse) ou la régulation de l'expression des gènes.

Des chercheurs de l'IBS se sont intéressés à la métalloprotéine bactérienne RsrR comportant un centre [2Fe-2S]. RsrR participe au contrôle de l'accès au génome de la cellule, permettant, ou non, l'expression de certains gènes. Ils ont déterminé sa structure cristalline grâce à des études de diffraction de rayons X. "Nous avons montré que RsrR a la particularité de moduler sa fixation sur l'ADN grâce à la réduction à un électron de son agrégat [2Fe-2S], explique Juan Carlos Fontecilla-Camps, chercheur à l'IBS. Cet agrégat est lié à RsrR par quatre résidus d'acides aminés (deux cystéines, un glutamate et une histidine), une coordination jusque-là jamais observée dans une protéine." Les scientifiques ont également constaté, suivant la forme cristalline de la protéine et son état d'oxydation, la rotation d'un autre résidu d'acide aminé (un tryptophane) qui pourrait être à l'origine de la modulation de sa fixation à l'ADN.

Ces travaux jettent les bases structurales pour comprendre comment un effecteur aussi petit qu'un électron va pouvoir induire des changements structuraux responsables d'une réponse adaptée de la bactérie à son environnement. Internet,

Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net, Adrien le 15/02/2019, source CEA

[ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel