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mouvement

L’origine du déplacement rapide chez les bactéries semble liée à un dispositif rotatoire inconnu chez les cellules à noyau. Un flagelle, sorte de cordon semblable à un fouet, est attaché à la base de la bactérie. La base ronde, en forme de disque, connue comme un "moteur protonique", tourne véritablement, propulsée par des changements de charge électrique. Comme le flagelle, constitué de protéines de flagelline, est attaché à cette roue, il tourne naturellement avec elle. En règle générale, la roue et le flagelle se trouvent à l’extérieur chez les procaryotes. Mais chez certaines bactéries comme les spirochètes, le flagelle est internalisé.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", pages 79-80

[ cellule motrice ] [ biophysique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

micro-organismes

Les bactéries représentent la plus grande réussite du monde. Elles sont aujourd'hui et ont toujours été les organismes majeurs sur terre ; elles ne peuvent pas être réduites à néant et nous survivront dans tous les cas. Ce temps est le leur, et non quelque "âge des mammifères", comme le proclament chauvinement nos manuels scolaires. Mais le prix à payer pour ce succès est la relégation permanente dans un micromonde, et ils ne peuvent pas connaître la joie et la douleur de la conscience. Nous vivons dans un univers de compromis ; complexité et la persistance ne font pas bon ménage.

Auteur: Gould Stephen Jay

Info:

[ briques du vivant ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

protistes

Lynn Margulis commente : "La plupart des bactéries ont des choses bien plus importantes à faire sur cette Terre que de dévorer nos tissus alors que nous sommes encore vivants, de boire notre sang quand nous sommes vieux et faibles, ou se battre avec nous pour savoir qui mangera la nourriture en premier... Ceux qui détestent et veulent tuer les bactéries se livrent à la haine de soi. Nos ancêtres ultimes, les vôtres et les miens, descendaient de ce groupe d'êtres. Non seulement les bactéries sont nos ancêtres, mais en tant qu'antécédents évolutifs du système nerveux, elles ont inventé la conscience."

Auteur: Buhner Stephen Harrod

Info: Plant Intelligence and the Imaginal Realm: Beyond the Doors of Perception into the Dreaming of Earth

[ biologie ] [ complexité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution

Au début, il y avait des bactéries... Une supposition presque universelle est que toute la vie subséquente est issue d'une forme de vie originelle à travers une chaîne continue de paires ancêtres-descendants. Cette hypothèse semble bonne parce que tous les organismes vivants partagent des traits biochimiques. Il est bien sûr concevable que la vie ait pris naissance plus d'une fois sur la terre primitive, mais que toutes les formes de vie primaires, sauf une, se soient éteintes tôt, laissant une unique lignée à la source de la vie telle que nous la connaissons. Si cela s'est produit, ce fut la première grande extinction d'espèces.

Auteur: Raup David M.

Info:

[ biologique ] [ origine ] [ spéculation ]

 

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évolution

La transition biologique entre les bactéries et les cellules à noyau, c'est à dire entre les procaryotes et les eucaryotes, est si soudaine qu'elle ne peut pas être expliquée par des changements graduels étalés dans le temps. La séparation entre les bactéries et les nouvelles cellules marque, en fait, la division la plus infranchissable de toute la biologie. Les plantes, les animaux, les champignons et les protistes fondent tous leur constitution sur le schéma du noyau, cette distinction reflète l'héritage commun de ces organismes qui tous ensemble forment le superrègne des eucaryotes qui diffère radicalement des bactéries, le superrègne des procaryotes (le règne Monera).

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, nouvelles cellules, pp 121 et 122. Avec Dorion Sagan

[ palier ] [ saltationnisme ]

 

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gaïa

Les bactéries décrétaient les guerres, stimulaient les essors et tuaient les empires. Elles décidaient qui mangeait et qui mourait de faim, qui s'enrichissait et qui, terrassé par la maladie, sombrait dans la misère. La bouche d'un enfant de dix ans abritait deux fois plus de microbes que ne vivaient de gens sur la planète. Le corps de chaque individu dépendait de cellules humaines et de cent fois plus de gènes bactériens que de gènes humains. Les microbes orchestraient l'expression de notre ADN et régulaient notre métabolisme. Ils formaient l'écosystème dans lequel nous ne faisions que vivre. Nous pouvions danser, mais eux conduisaient le bal.

Auteur: Powers Richard

Info: Orfeo

[ nanomonde ] [ source ]

 

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typologies informatiques

Le plus souvent, les classes d'objets rencontrées dans le monde physique réel n'ont pas de critères d'appartenance précisément définis. Par exemple, la classe des animaux inclut clairement les chiens, les chevaux, les oiseaux, etc. comme membres, et exclut clairement des objets tels que les roches, les fluides, les plantes, etc. Cependant, des objets tels que les étoiles de mer, les bactéries, etc. ont un statut ambigu par rapport à la classe des animaux. Le même type d'ambiguïté se présente dans le cas d'un nombre tel que 10 par rapport à la "classe" de tous les nombres réels qui sont beaucoup plus grands que 1.

Auteur: Zadeh Lotfi Aliasker

Info: Fuzzy sets (1965), p. 338

[ taxinomie ] [ désambiguïsation ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
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arbre du vivant

Je déguste ces jours "l'univers bactériel" de Lynn Margulis et son fils Dorion Sagan. Je savoure. Surtout cette mise en perspective de la place de l'humain au sein de l'incroyable jeu évolutif. Un peu comme si être la race la plus ingénieuse (la plus évoluée ?) impliquait aussi d'être la plus fragile. Non seulement parce que, dépendants de nos outils, nous nous affaiblissons, mais aussi parce que - entre autres exemples et par comparaison aux bactéries - nous autres organismes eucaryotes*, serons très mauvais en termes d'adaptation et de survie si un changement climatique important survient à l'échelle mondiale.

Auteur: Mg

Info: 9 janv. 2019. *tous les organismes, unicellulaires ou multicellulaires, qui se caractérisent par la présence d'un noyau et généralement d'organites spécialisés dans la respiration

[ humanité ]

 

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fiente

Il existe environ 10 puissance 11 bactéries, c'est-à-dire 10 suivi de 11 zéros, par millimètre cube de celles humaines adultes, chiffre qui dépasse mon imagination mais qui est comparable aux celles des autres animaux.
Ces bactéries représentent de 500 à 1000 espèces différentes sur lesquelles nous savons souvent très peu de choses. Elles incluent un large éventail de micro-organismes dont les bifido - bactéries et les bactéries de l'acide lactique (qui prédomine dans les yaourts ou chez les bébés nourris au sein), les coliformes* (que les scientifiques examinent pour mesurer la contamination de l'eau) et même les archées (qui préfèrent une atmosphère dépourvue d'oxygène comme la terre à ses débuts).

Auteur: Waltner-Toews David

Info: Merde... : Ce que les excréments nous apprennent sur l'écologie, l'évolution et le développement durable, *sous groupe appartenant à la grande famille des entérobactéries, fermentant le lactose avec production de gaz

[ science ]

 

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évolution

Au sortir de cette histoire de la vie sur terre et des milliards d'années de pérégrinations des bactéries jusqu'aux mammifères notre vision du monde change.
Un peu comme si, en contemplant une mappemonde grande comme un ballon de basket où l'atmosphère à sa surface serait d'un millimètre d'épaisseur, on en venait à penser que l'esprit des hommes est un peu analogue, c'est à dire ce qui est écrit et se ballade dans nos têtes au grès du temps n'est qu'infime vernis issu de la matière. Une couche éphémère, sensible, changeante... Pas si importante que ça, mais miraculeuse.
Quelqu'un a écrit que ce livre devrait être une lecture obligatoire. Je suis d'accord.

Auteur: Mg

Info: A propos de l'Univers bactériel de Lynn Margulis

[ livre à lire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel