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vivre

C'est avant tout la poursuite de l'expérience qui importe: la raison suivra toujours, son bandeau phosphorescent sur les yeux.

Auteur: Breton André

Info:

[ pédagogie ] [ pratique ] [ théorie ]

 

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options

Même quand il se trouve en face d'un peloton d'exécution, l'homme a un choix. Il peut tomber à genoux en suppliant ou refuser le bandeau et mourir en chantant.

Auteur: Willocks Tim

Info: Green River

[ attitude ]

 

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déclaration d'amour

Mon amour, je t'apporte un bandeau tissé d'or :
Mets-le sur tes cheveux ; puis, ce voile très fin,
Jette-le sur ton dos et qu'il couvre tes seins.
Porte tout cela comme une vierge accomplie.
Pense aussi à l'hymen, à la fleur des enfants ;
Alors, je t'offrirai un voile au tissu blanc,
Ainsi qu'une résille émaillée de lapis.

Auteur: Agathias le Scholastique

Info: Voile et bandeau

[ poème ]

 

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équité

La Justice est représentée, au fronton des édifices où l'on en débite, par une femme masquée d'un bandeau, à la longue robe, qui tient dans sa main droite un glaive et dans sa main gauche une balance. Cette femme vous la connaissez. La Superstition religieuse protectrice du sabre soudard et de la balance du mercanti, voilà le symbole de la Justice.

Auteur: Darien Georges

Info: La Belle France, 1900, Voleurs !, Presses de la Cité 1994 <p.1264>

[ injustice ]

 

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vivre

On ne choisit pas grand-chose.
Ni l'instant de naître, ni le nom qu'on porte, ni la couleur de ses yeux, ni ceux qui, plus tard, nous blesseront parce que nous les aurons aimés. Issus d'un désir qui nous restera à jamais étranger, marqués au fer par le langage et la place qui, avant même que nous fussions conçus, nous avait été dévolue comme nôtre par d'autres, un bandeau sur les yeux, nous crions liberté et mourons en aveugle.

Auteur: Rey Pierre

Info: Une saison chez Lacan

[ obligation ] [ marionnette ] [ hasard ]

 

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mort

Un des plus beaux récits de rêve prémonitoire est celui-ci, que j'ai entendu raconter à plusieurs reprises. Une femme rêve qu'elle est tirée de son sommeil par une voix qui l'appelle de la rue. Elle se lève et court à la fenêtre : devant la maison, un corbillard est arrêté. Le cocher porte un bandeau sur l'oeil. Il regarde la femme et lui demande : "Êtes-vous prête?" Elle fait signe que non, et recule. Au même instant, elle s'éveille.

Auteur: Green Julien

Info: Journal mars 1938

 

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océan

Pas de doute, c'est la nuit que la tempête est magistrale. Parce qu'on n'a ni le temps ni le pouvoir de calculer son élan - la déferlante est là, on ne l'a pas devinée. Parce qu'on danse un bandeau sur les yeux, parce que l'ouïe reste en dernière instance le témoin du monde et de ses ténèbres. A une exception près, peut-être : par moments, la nuit, on voit le vent. Quand tout n'est plus qu'un chaos brouillé, quand l'oscur chevauche l'obscur, une fumée de sel se déchire en tournoyant : c'est le vent qui se montre.

Auteur: Hamon Hervé

Info: L'Abeille d'Ouessant

[ nocturne ] [ bourrasques ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

jeunesse

Le premier désir de l'homme, dès qu'il commence à penser, est pour le bonheur : toute sa vie s'écoule dans la recherche de ce bien précieux ; il n'est rien qu'il ne mette en usage pour s'en procurer la jouissance. Il compte pour peu de chose tous les sacrifices qu'il lui faut faire ; il court, il va, se tourne sans cesse, et se retourne en mille manières pour conquérir ce trésor : il semble qu'il n'ait plus qu'un pas à faire pour qu'il puisse se dire heureux, et c'est dans les bras de la mort qu'il se trouve plongé tout-à-coup. C'est alors que le bandeau tombe de ses yeux, que la vérité se montre, et qu'il reconnaît, mais trop tard, qu'il n'avait poursuivi qu'un fantôme.

Auteur: De Brueys David Augustin

Info: Les amusements de la raison

[ rêverie ] [ inexpérience ] [ plaisir ]

 

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moi

L'ampleur de ce qu'on est soi-même capable de ne pas voir est surprenante, surtout lorsqu'on s'entête dans un aveuglement d'autant plus implacable qu'il est volontaire. Personne ne vous attache les mains, ne vous pousse à l'intérieur d'une cellule, ne ferme ensuite du dehors la clef et le verrou, personne ne vous met de force un bandeau sur les yeux et ne vous le noue si serré derrière la tête que vous ne puissiez pas vous en débarrasser sans que vous ayez pour autant les mains attachées. On tisse soi-même son bandeau, on tresse sa propre corde, on tend délibérément les mains pour que le nœud soit bien serré, on construit soi-même les murs de la cellule en la fermant de l'intérieur et en s'assurant que le cadenas est bien en place. On fait les pas nécessaires, l'un après l'autre, et si quelqu'un attire votre attention pour vous avertir du danger, il ne parvient qu'à renforcer votre entêtement plus encore du désastre. Parfois on est soulagé de savoir qu'on n'a pas encore touché le fond, d'autres fois qu'il n'y a pas de retour en arrière possible. Le doute devient une trahison inavouable qu'au fond de soi on ne reconnaît même pas.

Auteur: Muñoz Molina Antonio

Info: Dans la grande nuit des temps, p 190

[ illusion ] [ construction défensive ] [ ego ] [ biais de confirmation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-homme

Et voilà la belle Kate qui le regarde en face immortellement, et puis se laisse aller cachant son visage dans la poitrine du chaste prince, et se remet à fondre en larmes, à pleurer toutes ses larmes sur ce pourpoint de velours noir où Ophélie en a déjà pas mal versé le mois passé.

Hamlet croit devoir lui semer la nuque de baisers calmants et autres, en lissant les bandeaux de ses cheveux.

Il faudrait la plume de Hamlet pour vous servir le sentiment de la beauté de Kate. Kate est une de ces apparitions qui, dans la rue, vous clouent là, sans qu’on songe à la suivre (à quoi bon ? se dit-on, ce que sa vie doit être prise, à celle-là) et que dans un salon on regarde, non d’un air beau, fou ou tendre, mais indifférent et lointain (ce qu’elle doit être habituée aux têtes qui se retournent ahuries ! pas la peine d’en grossir la cohue, pense-t-on). Puis on apprend qu’elle vit comme une autre, ou mariée, ou seule, ou par-ci par-là. Et l’on s’étonne qu’elle ne soit pas la fameuse une telle, une accablée de drames internationaux malgré ses vingt-cinq ans et son air de monstre qui a toujours bien dormi la veille.

Auteur: Laforgue Jules

Info: Moralités légendaires - Hamlet ou les Suites de la piété filiale

[ séduisante ] [ captivante ] [ charismatique ] [ envoûtement ] [ finalement ordinaire ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama