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surpopulation

La terre était malade, barbouillée de gens affamés et désespérés d'un pôle à l'autre. On n'avait jamais vu de plaisanterie aussi laide que de cheviller le futur de l'homme au contrôle de ses naissances.

Auteur: Chad Oliver Symmes

Info: King of the Hill 1972

[ explosion démographique ]

 

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question

Comment devenir un homme responsable lorsque, au restaurant, il suffit à ce père insolent de signer sur une nappe en papier pour payer une addition de quarante personnes ? Comment adopter un mode de vie cohérent lorsqu’on entend ce père se vanter de pouvoir acheter une maison sans passer par le notaire, avec trois tableaux qu’il qualifiait avec morgue de trois merdes barbouillées dans la nuit ?

Auteur: Picasso Marina

Info: Grand-père

[ éducation ] [ richesse ]

 

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pragmatisme

J’aime ma bedaine d’ignorance barbouillée de beurre. Je me lèche l’âme avec la langue de ma machine à écrire. Je veux pas uniquement de l’art. Je veux du divertissement. D’abord. Je veux oublier, je veux un vrombissement, des cris parmi les lustres étourdis par le vin. Je veux. Enfin, si on peut faire intervenir l’art après qu’on ait suscité l’intérêt, bien. Mais évitons de verser dans le sacré, tra la, tra la.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à David Evanier, fin 1972

[ provocation ] [ désacralisation ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

liberté

C'est un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens ; qui chantent plus qu'ils ne parlent ; qui demandent plus qu'ils ne répondent ; de ces mots qui ont fait tous les métiers, et desquels la mémoire est barbouillée de Théologie, de Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l'éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu'aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre.

Auteur: Valéry Paul

Info: Regards sur le monde actuel, Oeuvres II, la Pléiade, nrf Gallimard 1960<p.951>

 

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portrait

Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143

[ mauvais goût ] [ ostentatoire ] [ personnage ] [ mocheté ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Voilà quelques jours que vous êtes patraque. Peut-être est-ce l'abus de Bloody Mary (vous venez d'acheter un super livre "les cocktails des paresseuses", et vous les testez les uns après les autres). Ou peut-être les flopées d'insecticide que vous balancez sur la colonie de fourmis qui a élu domicile dans votre kitchenette. Ou alors, le nouveau parfum de Mamour (note de coeur: clou de girofle.)
Pourtant, cette fois-ci, c'est comme ci vous SAVIEZ que quelque chose de différent se passe en vous. Comme si vous SENTIEZ que vous n'êtes pas seulement un peu barbouillée. Comme si une petite voix intérieure vous prévenait qu'un immense bouleversement est en train de se préparer.

Auteur: Deville Anna

Info: La grossesse des paresseuses

[ nausée ] [ enceinte ] [ prémices ]

 

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homme-par-femme

Gueule consumée, peau mal rasée comme barbouillée de cendres, des joues qui pendent. Il sent l’alcool. Paumé dans un endroit pas pour lui, il a vraiment tout du pauvre type. Des fringues façon classique, mais classique cheap. Sans son haleine avinée qui couvre tout, il sentirait l’usure, le râpé, le fond de tiroir et la friperie. Il a l’âge des porcs en crise. Bambi trouve que c’est une pitié, ce vicieux précaire qui, dans un monde idéal, aurait des thunes pour raquer des restos stylés à de jolies loutes trop jeunes comme elle. D’avance, elle sait qu’il n’y aura pas de resto, tout au plus paiera-t-il sa coupe, et ce n’est même pas sûr.

Auteur: Mulder Caroline de

Info: Manger Bambi

[ minable ] [ miteux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel