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couchant

Le lac avait pris des tons bleu-noir profonds, la même teinte que le ciel, et partout, autour de nous et au-dessus de nous avaient éclos les étoiles, dans le crépuscule.... Puis cela se produisit : autour de nous brusquement, une immense effervescence, comme si les étoiles s'étaient soudain libérées de la gravité et jaillissaient de l'eau. Une éclosion.... Nos cannes gisaient au fond de la barque, devant nous, hors d'atteinte abandonnées. Ça n'avait aucune importance. Nous flottions au milieu des poissons.

Auteur: Cronin Justin

Info: Quand revient l'été

[ nature ] [ pêche ]

 

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temps

Mois et jours sont passants perpétuels, les ans qui se relaient, pareillement sont voyageurs. Celui qui sur une barque vogue sa vie entière, celui qui la main au mors d'un cheval s'en va au-devant de la vieillesse, jour après jour voyage, du voyage fait son gîte. Des anciens du reste nombreux furent ceux qui en voyage moururent. Et moi-même, depuis je ne sais quelle année, lambeau de nuage cédant à l'invite du vent, je n'avais cessé de nourrir des pensers vagabonds.

Auteur: Matsuo Bashô

Info: Journaux de voyage

[ cycle ] [ périple ]

 

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songe

Un rêve que je fais régulièrement depuis l'enfance : je suis une barque. L'eau m'emporte dans un courant de plus en plus fort. Voici devant moi un gouffre, des rochers. Impossible d'y échapper. Je glisse, - et miracle, je n'éprouve aucune frayeur, je ne tombe pas, je suis "reçu" par l'abîme comme l'enfant qui va tomber est reçu dans les bras de sa mère. Je me retrouve sain et sauf au bas du gouffre. Je repars sur le fleuve plus large que jamais.

Auteur: Bodart Roger

Info: Journal

[ surplace ]

 

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littérature

La monotonie brillante et roulante, assommante et formidable, malaxante et géologique de Hugo ne cesse de tourner autour de cette affaire. Je ne sais pas dans quel état il faut être aujourd’hui pour accepter de se laisser glisser naturellement dans ses marées d’alexandrins, ses incantations, son vaudou dixneuviémien. Hugo ne fait pas de poésie ou de prose. Il rame. Barque de Dante, Styx romantique. Rythme des démons ensorceleurs. Conjurations. Exhortations. Il essaie de faire de la magie, de sonder l’avenir par mantras, contraindre le futur à apparaître.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 332, à propos de Victor Hugo

[ style ] [ amplification ] [ effort ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

accessoires sexuels

Le prix unitaire des bites oscillait, suivant la taille, entre 1500 et 2000 francs. A ce moment, j'ai aperçu la frimousse du producteur avec son air bonhomme, oui la tienne, mon cher :
- Pourquoi faut-il tant de bites ?
- Je ne sais pas. Demande à Max.
Les meilleures de toutes étaient, cependant, celles qui avaient une ventouse qu'on pouvait fixer au fond de la baignoire, c'est-à-dire, si j'ai bien compris, aujourd'hui il n'y a pas un endroit tranquille où l'on n'en prenne pas plein le cul.

Auteur: Monteiro João César

Info: In "Une semaine à Paris & autres textes", éd. La Barque, p. 82

[ sodomie ] [ godemichet ] [ cinéma ] [ ironie ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

saison

Un de ces étés absolus comme il y en a seulement en Sicile. Absolus parce qu'on a la sensation d'être libéré du temps. Un soleil qui semble peint, un ciel si bleu, au point de disparaître, une mer si bleue qu'elle paraît violette. Qu'elle ressemble à du vin, dit Sciascia. Un de ces vins rosés et forts qui ont enivré le Cyclope, qui vous chauffent l'estomac et vous allègent la tête, l'enveloppant dans une symphonie de cigales, comme le clapotis de l'eau contre la quille d'une barque.

Auteur: Di Cara Piergiorgio

Info: Hollywood Palerme

[ littérature ]

 

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pouvoir

Les gros, hélas, savent ici-bas mener leur barque mieux que les maigres. Ces derniers sont le plus souvent chargés de missions particulières dont personne ne veut ou ne sont que surnuméraires et se voient promenés de droite et de gauche. Leur existence est par trop légère, éthérée, sans rien de sûr. Les gros, eux, ignorent les détours, leur carrière est au cordeau et lorsqu'ils occupent une place, ils s'y cramponnent, assurés et solides ; leur fauteuil peut bien ployer et craquer sous leur poids, ils ne le lâcheront pas.

Auteur: Gogol Nikolaï

Info: Les âmes mortes

[ obèse ] [ littérature ]

 

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vivre

Prends le large!

La barque que l'on retient au port
n'apprend pas à naviguer.
Et les bords du quai la grugent peu à peu!
Laissons-la donc prendre le large et,
entre carènes et récifs, mâtures et vents,
la lutte s'engagera
usant les clous et fendant la peau,
mais la rendant fière et forte et libre!

Gardons-lui cependant un coin de grève,
pour le jour où, blessée au flanc et voiles fendues,
la solitude qui repose et guérit est désirée!

Relançons-la vers le large par la suite
et sans regrets!
Les bords du quai la meurtriraient à jamais.

Auteur: Maër Jean

Info: laissa ce poème comme message peu avant sa mort

[ oser ]

 

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océan

Il y avait deux mers dans la baie. La première était placide et silencieuse, bleu pâle, presque blanche, veinée de différents tons de vert quand on s'en approchait. Les barques, peu nombreuses, flottaient de telle façon qu'elles avaient l'air de montgolfières et le fond sous-marin, d'une masse d'air emprisonnée par un merveilleux scénographe dans un grand récipient de cristal liquide. L'autre mer était tempétueuse et rugissante, bleu foncé, à la surface éclaboussée de bave blanche et avec de grandes vagues rageuses qui vomissaient des giclées d'écume blanche en arrivant à la côte, comme sur une estampe d'Hokusai.

Auteur: Llop José Carlos

Info: Solstice

[ double ]

 

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divertissement

Tinou ne retrouvait un peu d'entrain que les jours où elle accompagnait son père à la plage d'Audresselles. Et même si elle pouvait enlever ses chaussures pour enfoncer ses orteils, comme elle le faisait jadis, dans le sable humide et les débris de coquillages, elle aimait voir la barque tirée par une cordée d'hommes Avec un pincement au coeur elle attendait l'instant où l'on déchargeait les produits de la pêche. Alors, pieds nus, elle tendait son sac en plastique à celui qui distribuait les parts. Le poisson vivait encore et elle sentait contre sa jambe nue le sac secoué par les frémissements des nageoires.

Auteur: Adamek André-Marcel

Info: La grande nuit

[ enfance ]

 

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