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poème

Je me promenais sur un sentier avec deux amis.
Le soleil se couchait.

Tout à coup, le ciel est devenu rouge sang.
Je me suis arrêté, épuisé me suis appuyé sur une clôture,
il y avait du sang et des langues de feu
au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville.

Mes amis ont continué,
et je suis resté là, tremblant de peur.

J’ai senti un cri infini
qui passait à travers l’univers...

Auteur: Munch Edvard

Info:

[ soir ] [ frayeur ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

couchant

Le lac avait pris des tons bleu-noir profonds, la même teinte que le ciel, et partout, autour de nous et au-dessus de nous avaient éclos les étoiles, dans le crépuscule.... Puis cela se produisit : autour de nous brusquement, une immense effervescence, comme si les étoiles s'étaient soudain libérées de la gravité et jaillissaient de l'eau. Une éclosion.... Nos cannes gisaient au fond de la barque, devant nous, hors d'atteinte abandonnées. Ça n'avait aucune importance. Nous flottions au milieu des poissons.

Auteur: Cronin Justin

Info: Quand revient l'été

[ nature ] [ pêche ]

 

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pendaison

Et il se retourna et s’en alla.

          Descendant les collines il vit très clairement

Deux images dans son esprit : celle de la mort de Fawn

Avec la gorge tranchée, l’autre de lui-même qui s’était pendu,

Et il devait choisir. D’une nature honnête,

Il choisit la seconde et se pendit avec une bride en crins

Sous une poutre de la grange.

          Il n’aura plus jamais à

Brailler à la recherche de la vérité, la vérité, bien qu’elle fût

venimeuse,

Ni à sentir deux mille ans d’instruction s’affaisser sous ses pieds

Comme un plancher pourri. Il ne sentira plus le vent,

Ni le goût de la pluie, ni ne verrait à nouveau la beauté suprême de l’année, cette tempête venant du sud-est

La semaine de Noël ou du Nouvel An, quand le vent s’acharne contre le toit comme un homme vertueux

Tire son épouse infidèle par les cheveux

Du lit jusqu’à la porte, et quand sous les rugissements du ciel bleu-noir l’océan

Noir enflamme tout de son écume blanche,

Et que pas un oiseau ne vole. Ferguson ne verra pas

Ces deux goélands voler au-dessus du feu d’une soirée d’avril

Sur le genou de la montagne. L’herbe fraîche et maculée de sang,

Les veaux hurlent, les hommes sont épuisés et brutaux, le whisky est bu,

Et dans le crépuscule bleuâtre deux goélands aux ailes arquées en faux

Dérivent au-dessus de la beauté rougeoyante du feu,

Raillant, et étirant leur cou : puis quelqu’un lève les yeux

Et se fend d’une étrange pensée. Ce ne sera pas Ferguson.


Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, pages 54-55

[ suicide ] [ mélancolie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson