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Justification pour police routière

Expliquer que vos amis sont dans une cabane - ou un camping - que vous y avez un rancart avec une fille et que si vous n'y arrivez pas bientôt vos amis boiront toute la bière et que vous avez peur pour votre copine.

Auteur: Internet

Info: En cas de dépassement de vitesse limite

[ adolescents ] [ femmes-hommes ]

 

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temporel-éternel

Ne vous inquiétez donc pas, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 6, 31-34

[ présent ] [ confiance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

séducteur

À peine assise, je fus assaillie par une nuée de dragueurs qui se relayèrent à mon chevet. Le dragueur est le cousin du mendiant, il répond comme lui au principe de l'espérance statistique : il s'attache aux nombres, jamais aux personnes. Sur dix femmes qu'il aborde, une au moins, il le sait, consentira à prendre un café avec lui. Et sur dix qui boiront un café en sa compagnie, ce serait bien le diable si une ou deux, de guerre lasse, n'acceptait d'aller plus loin. Il ne séduit pas, il harcèle, emporte la place à la fatigue.

Auteur: Bruckner Pascal

Info: Les voleurs de beauté

[ assiduité ] [ Don Juan ] [ obstination ]

 

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couple

Sa femme, personne vigoureuse et musculeuse, aussi remarquablement forte qu'elle était remarquablement laide, et qui savait par coeur toutes les pensées rudimentaires de son époux, devina son intention cette fois encore.
- Ou vas-tu, espèce de diable, tu veux encore siffler de la vodka tout seul?
- Tais-toi. Je n’achèterai qu'une bouteille et demain nous la boirons ensemble.
Il lui envoya sur l’épaule une tape si solide que la vieille chancela. Elle cligna malicieusement de l'oeil. Ah! Le coeur féminin! Elle savait bien que Makar la trompait, elle n'avait aucun doute a cet égard, mais elle ne put résister au charme de la caresse conjugale.

Auteur: Korolenko Vladimir

Info: Le Songe de Makar

[ non dit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Président,
Bien que je dispose encore d'un grand stock de courage et de morale, ta lettre, à cause de mon état physique, risquait d'être sans suite. Mais le bon sens m'oblige à te répondre.
Je crois que pour des raisons qui te sont personnelles et que je ne veux pas évoquer ici, tu vas épargner à nos familles l'horreur de notre mort publique par pendaison ou fusillade. Mais je t'ai découvert à Boiro et tout laisse à penser que mes jours sont désormais comptés.
Je n'appellerai ni Siaka Touré, ni Moussa Diakité, ni encore moins toi. Je n'appellerai qu'Allah le Tout Puissant. Je sais que lui seul pourra me répondre. Vive la justice et la liberté.

Auteur: Telli Diallo

Info: peu de temps après cette lettre il sera assassiné par privation d'eau et de nourriture

[ exécution ]

 

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couple

Pierre marchait du haut en bas du salon. Le visage d'Hedwige devint d'un or vert magnifique.

- Ecoute, Hedwige, sois raisonnable ; tu as besoin d'air ; dix jours à la mer nous feront du bien à tous les deux ; nous partons demain ; les billets sont pris, les chambres retenues...

Hedwige ferma les yeux ; quand Pierre était passé elle les rouvrait, mais il y avait un moment où il se profilait rapidement sur la lumière, où il se glissait entre elle et la fenêtre, qui lui était si douloureux qu'elle contractait violemment les paupières pour ne pas les voir. C'était pénible, cette marche alternée, comme l'escarpolette après déjeuner. Hedwige guettait son mari du coin de l'œil, prête à éviter sa trajectoire. Par contraste, cette agitation la rejetait vers sa mère comme vers un paradis perdu, lui donnant la nostalgie de l'immobile lit Boirosé.

Auteur: Morand Paul

Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard, p. 223, 224)

[ rapport hommes-femmes ] [ poésie du détail ] [ regard ] [ retour en arrière ] [ mélancolie ] [ hier déchu ]

 

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conte

Un roi puissant et sage gouvernait son royaume. Tous le craignaient pour sa puissance et l'aimaient pour sa sagesse. Or, il y avait au cœur de cette ville un puits dont l'eau fraîche et cristalline alimentait toute la cité.
Une nuit, alors que tout le monde dormait, une sorcière pénétra dans la ville et empoisonna le puits. Elle y versa sept gouttes d'un liquide étrange en disant : "Tous ceux qui boiront de cette eau deviendront fous."
Le lendemain, tous les habitants de la ville, excepté le roi et son chambellan, burent de l'eau du puits... et comme la sorcière l'avait prédit, ils perdirent la raison. La ville devint le théâtre des agissements les plus étranges, et le roi ne parvenait pas à calmer la population. D'autant que désormais toute la ville murmurait : "Notre roi n'agit pas comme nous. Il est devenu fou. Nous refusons d'être gouverné par un dément. Il nous faut le détrôner."
Aussi, ce soir-là, le roi fit remplir un gobelet doré de l'eau du puits. Il en but une grande gorgée, puis le passa à son chambellan qui fit de même.
Et le peuple de la ville se réjouit et organisa de grandes fêtes : le roi et son chambellan avaient, disait-on, recouvré la raison.

Auteur: Gibran Khalil

Info:

[ normalité grégaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vie chevauchée

Le long de l’abîme, au-dessus du gouffre, tout près du bord, tout au bord.

Mes chevaux, de ma cravache, je les exhorte, je les pousse encore.

L’air me manque, le vent me soûle, dans la brume à belles dents je mords.

Je me délecte d’un frisson de mort, je cours à la mort, je cours à la mort !



Eh, ralentissez, mes chevaux, allez, ralentissez !

Faites semblant de ne pas entendre mon fouet !

Mais sur quels chevaux suis-je tombé ? Quels chevaux entêtés !

Je n’ai pas eu temps de vivre, je n’aurai pas celui de chanter.



Là, mes chevaux boiront, alors, là, mon couplet encore

Je le chanterai, restant un instant encore près du bord...



Je disparaîtrai, de sa main l’ouragan me balaie dans la neige.

Au matin, en traîneau, un galop va m’emporter.

Changez donc pour une autre allure, mes chevaux, moins précipitée !

Encore un peu, prolongez la route vers le dernier refuge, le dernier !



On est à l’heure au rendez-vous avec Dieu. Il n'y a pas de sursis.

Mais qu’est-ce là ? Sont-ce les anges qui ont ces voix qui sonnent faux ?

Ou n’est-ce pas la clochette qui, de sanglots, s’est affaiblie ?

Ou est-ce moi qui hurle aux chevaux d’emporter moins vite mon traîneau ?



Eh, ralentissez mes chevaux, allez, ralentissez...




Auteur: Vissotski Vladimir Semionovitch

Info: Les chevaux entêtés. Trad : Bobby the rasta lama (sur babelio)

[ chanson ] [ vertige ]

 
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Ajouté à la BD par miguel