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colonialisme

Qu’il est beau ce langage que nous avons hérité des conquistadores à l’œil torve…

Là où ils passaient, ils laissaient la terre dévastée… Mais il tombait des bottes de ces barbares, de leur barbe, de leurs heaumes, de leurs fers, comme des cailloux, les mots lumineux qui n’ont jamais ici cessé de scintiller…

Ils emportaient l’or, mais ils nous laissèrent les mots.

Auteur: Neruda Pablo

Info:

[ positif ] [ langage ] [ culture ] [ espagnol ]

 

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Ajouté à la BD par gaille

boisson

Les meilleures feuilles de thé doivent être ridées comme les bottes de cuir des cavaliers tartares, craquelées comme la peau d'un buffle, elles doivent briller comme un lac agité par le souffle d'un zéphyr. Elles doivent dégager un parfum semblable à celui de la brume qui s'élève au-dessus d'un ravin solitaire dans la montagne, et leur douce saveur doit évoquer la terre sous une fine pluie...

Auteur: Lu Yu

Info: dans, Thé : Histoire, terroirs, saveurs de Maison de thé Camellia Sinensis

[ délicatesse ]

 

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répartie

Je ne fais pas confiance aux types qui lisent, dit-il. Vous n’êtes que des tarlouzes incapables de frapper une balle au baseball… Lou, tu ne m’as pas compris : ça ne m’intéresse pas le baseball, mais si c’était le cas, si j’y trouvais une raison d’être, je frapperais ta balle plus fort qu’un orphelin de Baltimore, et je pourrais aussi te botter le cul si je décidais que ça en vaut la peine.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 45

[ agressivité ] [ sportif ] [ anti lecture ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

étymologie

Pendant la guerre de 1870, les fantassins bretons réclamaient davantage de pain et de vin à leurs officiers pour mieux botter le cul aux Prussiens. Ces soldats ne parlaient pas français. Et c’est en breton qu’ils revendiquaient du bara frais et des pichets de gwin.

Ils scandaient Bara ! Gwin ! Bara ! Gwin ! prêts à mettre la crosse en l’air.

— Cessez de baragouiner ! hurlaient les gradés.

Depuis Napoléon III la formule était restée. Et le mépris qui va avec.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: L'Enragé

[ sabir ] [ homophone ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme

Je surpris l'oeil de Phil, interloqué et magnétisé à la fois, en train de faire l'inventaire de bas en haut. Soit une paire de bottes noires à talon, relayée dès le genou par une résille rose et luminescente. Une minuscule jupe noire stoppait ensuite le quadrillage sucré à l'ultime frontière du possible, avant qu'un petit pull en mohair fuchsia ne moule un buste de sylphide et une poitrine haute et fière. La bretelle noire qui zébrait une épaule laissait imaginer la partie immergée de la panoplie.

Auteur: Manet Jean-Luc

Info: Terminus, plage de Boisvinet

[ description ] [ littérature ]

 

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tenue

Quand il sortit dans la rue, botté et vêtu de cuir, il n’était plus du tout celui qu’il avait coutume d’être vêtu avec son manteau de lycéen et ses bottines anglaises. Son dos un peu voûté, que plus personne ne lui reprochait à la maison, s’était redressé de lui-même, tendu sous la veste comme la corde d’un arc. Les bottes réclamaient une démarche particulière, et cette démarche lui était venue toute seule, comme si ses jambes savaient comment se mouvoir selon la manière dont elles étaient chaussées.

Auteur: Kourkov Andreï

Info: L'oreille de Kiev

[ uniforme ] [ conditionnant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création

Tous ceux qui, un jour, ont essayé d'écrire des romans savent à quel point c'est difficile ; il s'agit assurément de l'une des pires activités indépendantes. Il faut rester tout le temps replié sur soi, enfermé dans une cellule individuelle, dans une solitude complète. Cela relève d'une psychose contrôlée, d'une paranoïa et d'une obsession attelées au travail. Ainsi l'écriture ne nécessite ni plume d'oie, ni masque vénitien, comme on pourrait le croire, mais bien plutôt un tablier de boucher, des bottes en caoutchouc et un couteau à étriper.

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Les Pérégrins

[ labeur ] [ embarras ]

 

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repli narcissique

Dans cette ferme, il y avait ce chien qui fêtait chaque soir le retour de son maître : il remuait la queue, sautait autour de lui, reniflait ses bottes, lui léchait le visage ... il lui montrait un tas de signes évidents d'affection.

Un jour, le chien n'a pu remplir son rituel.

A la place, il léchait une blessure causée par des jets de cailloux dont il fut l'objet de la part des mauvais enfants du village.

Celui qui lèche ses blessures est incapable d'aimer.

Auteur: Reik Theodor

Info:

[ amour ] [ traumatisme ] [ souffrance ] [ animal domestique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

J'ai eu l'impression d'être revenue un siècle en arrière quand j'ai lu qu'un jeune type avait crié à Hillary Clinton dans une réunion électorale, en cette année 2008 :"Tu ferais mieux de repasser mes chemises !" et que ça a fait rire le public, par habitude, par résignation (à la connerie !). Impagine-t-on quelqu'un criant à Barack Obama dans un meeting : "Tu ferais mieux de cirer mes bottes !"' ? Ce serait un scandale dans toute la presse. Le racisme scandalise, le sexisme est considéré comme naturel, incurable et inévitable.

Auteur: Groult Benoîte

Info: Mon évasion

[ macho ] [ injustice ]

 

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contempler

Il m'arrive, parfois, de traîner en ville, adossé à la devanture d'un magasin, mon chapeau repoussé en arrière, une botte passée derrière la cheville de l'autre jambe - ma foi, vous m'avez sans doute vu si vos pas vous ont mené dans cette direction -, et, de rester comme ça, avec la tête d'un gars gentil, sympa, stupide, un type qui n'oserait jamais pisser dans un pantalon si celui-ci prenait feu. Et pendant tout ce temps où je reste là, intérieurement, je hurle de rire - rien qu'en regardant passer les gens.

Auteur: Thompson Jim

Info: L'assassin qui est en moi

[ littérature ]

 

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