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misère

Entre autres choses, c'était une enfant travailleuse. Dès l'âge de cinq ans, elle portait des tonneaux d'excréments aussi grands qu'elle. Son travail de videuse de latrines lui permettait tout juste de gagner l'argent dont sa mère avait besoin pour l'envoyer acheter sa bouteille de solvant quotidienne. Quand Nombeko revenait de mission, elle l'a gratifiait d'un "Merci, ma chère fille", dévissait le bouchon et entreprenait d'anesthésier l'infinie souffrance de ne pouvoir leur assurer un avenir. Le dernier contact entre Nombeko et son papa remontait à environ vingt minutes après sa conception.

Auteur: Jonasson Jonas

Info: L'Analphabète qui savait compter

[ fiente ] [ exagération ]

 

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gueule de bois

J’ai une tronche de Renault Kangoo et des neurones comme une armée de pics-verts avec leur grand orchestre au complet. Je suis désespérément mal ! Mais bon, la vie en société a ses rites. Le Nouvel An en fait partie, avec son champagne tiède, ses langues de belle-mère, sa dinde fourrée (je ne parle que de celle qui était au four, mauvais esprits…), ses nectars bouchonnés tout droit sortis des foires au vin automnales. Je décide de prendre du ¬paracétamol (des "frères afghans", radical Efferalgan) et de regarder la 236e rediffusion de Sissi l’impératrice.

Auteur: Jules Pseudo Biette

Info: Livresque du large

[ fêtes de fin d'année ]

 
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femmes-par-homme

Il y a les filles dont on est amoureux et que l’on ne touche jamais et à qui l’on parle à peine, on ne fait qu’effleurer leurs pull-overs en rang pour la prière, nos passions étant trop profondes et trop graves pour jouer à se poursuivre et à s’embrasser. Même leurs noms sont faits pour être aimés, syllabes enchantées évoquant parfaitement leur présence parfaite. Dans nos pensées qui coulent comme l’eau des robinets, nous les tournons et retournons, et dans le dedans de nos bouchons, nous les murmurons. […] Nous les aimons et n’imaginons pas que quelque chose d’autre fût requis. Un jour nous espérons les sauver.

Auteur: Moore Alan

Info: La coiffe de naissance

[ phantasmées ] [ obsédantes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Justification pour absence

Veuillez m'excuser mon absence d'aujourd'hui. Comprenez, je rentrais à la maison depuis la station service la nuit passée et je suppose que j'ai oublié de mettre le bouchon du réservoir. Donc il y a eu une fuite d'essence, et, comme je fumais la fenêtre était ouverte. J'ai alors jeté ma cigarette allumée par la fenêtre. ainsi j'imagine que vous savez ce qui s'est produit ? Le gaz qui s'échappait derrière moi s'est enflammé et a débuté un feu énorme... alors j'ai planté sur les freins... mes lumières de frein ne marchant pas le type derrière moi a explosé le cul de ma bagnole et maintenant nous sommes tous les ici, à l'hôpital... Peut-être serai-je au travail demain. Désolé pour le dérangement.

Auteur: Internet

Info:

 

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dangers

Quelle menace dérisoire représentent les squales en comparaison de fléaux méconnus tels que les chutes de noix de coco (150 morts par an), les accidents d’escalator (200 victimes étranglées par leurs propres vêtements coincés dans les marches), les explosions de bouchons de champagne (750 décès), sans parler des dentiers mal fixés (1 200 cas de suffocation durant le sommeil). Et quelle terreur l’homme devrait éprouver face à lui-même, l’homo sapiens, qui chaque année poignarde, fusille, pend, électrocute, gaze ou bombarde un million de ses contemporains.
Sur la foi de ces statistiques, l’homme peut pousser des cris d’horreur devant la souris, le serpent ou l’araignée, mais il risque toujours moins sa vie à nager parmi les requins qu’à serrer la main de son prochain.

Auteur: Santini Bertrand

Info: Jonas, le requin mécanique

[ relatif ]

 

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oenologie

Encore un vénérable fort bon vieux vin blanc suisse. 1995.
Bravo Domaine Jean-René Germanier.

Aspect, jaune vieil or très évolué, gras, limpide, bouchon remarquable, à peine imbibé. Nez, très évolué, mais noble, impression safranée, léger boisé, fruits jaunes, agrumes, poires, melon, une certaine complexité, voire de la profondeur. Bouche, attaque assez ample, sèche, un beau gras, de la concentration, encore pas mal de vivacité, la finale est ample, complexe, étonnamment fraîche et ponctuée d'une très fine amertume. Un très beau blanc mature, mais qui donne encore beaucoup de plaisir à table avec des mets en sauce ou crémé, des vieux fromages. L'aspect laissait craindre le pire et 23 ans pour un blanc suisse, ce n'était pas gagné d'avance, mais j'ai eu bcp de plaisir à table avec ce vénérable flacon, le vieillissement de la petite arvine étant par ailleurs sujet à controverse. Mais est-ce le pinot blanc qui lui a permis de si bien tenir ?

Auteur: Kaufmann Hervé

Info:

[ éloge ]

 

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excréments

Pouiii : Je me demande : quand on a la chiasse dans l’espace, est ce que ça prend une forme sphérique ou est-ce que la consistance de cette dernière (un peu molle mais pas aussi fluide qu’un liquide) l’en empêchera et ça fera un cylindre ou une forme bizarre ? Blinght : Ben, je dirai que le mec qui va pousser ne va pas tout lâcher en un bloc, ça sera plutôt un ou plusieurs jets et à priori il n’y aura rien sur le trajet de la giclée, donc le phénomène de coalescence se fera pas entre toutes les gouttes parce qu’entre la première poussée et la suite, il peut se passer quelques secondes où les premiers morceaux/gouttes seront déjà loin… Pouiii : Ouai mais si y’a un gros morceau devant, genre le mec il avait un bouchon et après ça coule, l’attraction du bouchon va attirer tout ce qui vient derrière, non ? Blinght : … Blinght : Bravo, tu viens d’inventer la comète de merde… Blinght : Au passage, c’est particulièrement dégueulasse comme discussion.

Auteur: Internet

Info: https://danstonchat.com/latest.html

[ merde ] [ SHTF ] [ question ] [ dégoûtant ] [ nauséabond ] [ diarrhée ] [ dysenterie ]

 

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alcoolisme

Mais au milieu de la nuit, peu après une heure, je me trouvai à nouveau dans le cellier, pieds nus et en pyjama, en train de vider à toute vitesse ce qui restait des trois bouteilles. Et alors que la dernière bouteille était encore à ma bouche, je pris conscience avec une certitude effroyable que j’étais perdu, qu’il n’y avait plus rien pour me sauver, que j’appartenais corps et âme à l’alcool. Il était désormais indifférent que j’arrive à maintenir encore pour quelques jours ou quelques semaines un semblant de respectabilité et de bienséance – c’en était fini. Elle n’avait qu’à venir, la Magda, et me regarder boire. Je lui dirais en pleine face que j’étais devenu un vrai buveur, un ivrogne, et que c’était elle qui avait fait ça de moi, elle, avec sa compétence infernale ! Mais elle ne vint pas. Si bien que je laissai les trois bouteilles vides sur la table, leurs bouchons posés à côté ; qu’ils le sachent, que tout le monde le sache, Magda, Else, qui encore : je m’en fichais pas mal !

Auteur: Fallada Hans

Info: Le Buveur

[ introspection ] [ soiffard ] [ abandon ]

 

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néolibéralisme

Une dépanneuse se fraya un chemin tonitruant jusqu'au lieu de l'accident. Bientôt, le bouchon se résorba. En passant devant l'épave calcinée d'un coupé Maserati, Frank se demanda quand l'enrichissement des entrepreneurs avait cessé de refléter leur contribution au bien général. Les fondateurs de Hewlett-Packard ne recherchaient pas la fortune ; elle était venue progressivement à eux, fruit de produits innovants et de clients satisfaits. Même richissimes, Bill Hewlett et Dave Packard avaient continué à vivre de manière frugale. Ils considéraient les employés de HP comme des membres de leur famille tout en discutant d'égal à égal avec les chefs d'Etat. Leurs fondations caritatives avaient injecté des centaines de millions de dollars dans l'économie locale; des hôpitaux, des écoles, d'innombrables bâtiments portaient leur nom.

L'économie n'avait jamais fabriqué autant de milliardaires. Des gamins de vingt-cinq balais touchaient le jour de l'introduction en Bourse de leur start-up l’équivalent de mille ans du salaire d'un postier. Ils célébraient leur triomphe en s'achetant des îles privées et des équipes de sport. Trop jeunes pour comprendre l'intérêt de la philanthropie, trop certains de leur génie pour admettre qu'ils avaient gagné à la loterie du capitalisme, ils menaient une existence vide de sens, à la mesure de la crétinerie souvent abyssale de leurs produits. Grâce à des montages juridiques obscènes mais légaux, ils payaient moins d'impôts qu'une femme de ménage et réinvestissaient les économies réalisées dans la construction de palaces flottants immatriculés dans des paradis fiscaux. Ils s'offraient des virées dans l'espace comme d'autres un week-end à Vegas, flambaient dans les casinos au bras de starlettes écervelées et présentaient leur application de livraison de sushis comme le remède à tous les maux de la planète.

Auteur: Bello Antoine

Info: Ada

[ superflu ] [ inconscience ] [ moraline ]

 

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passe-temps

Un jour Zakhar Pavlovitch chercha longtemps le boulon qu'il lui fallait pour refaire le filetage d'un écrou forcé. Il parcourait le dépôt et demandait si personne n'avait de boulon de 8, pour refaire un filetage. On lui répondit qu'il n'y en avait pas, quoique tout le monde eût ce genre de boulon. C'est qu'en fait les ouvriers s'ennuyaient, ils se distrayaient en se compliquant mutuellement les soucis du travail. Zakhar Pavlovitch ignorait encore cet amusement sournois, caché, qu'on trouve dans tout atelier. Cette dérision discrète permettait aux autres ouvriers d'avoir raison de la longueur de la journée de travail et de la langueur d'un labeur répétitif. En vertu de ce divertissement cher à ses voisins Zakhar Pavlovitch fit bien des choses pour rien. Il allait chercher des chiffons au dépôt alors qu'il y en avait des monceaux au bureau ; il fabriquait des échelles en bois ou des bidons pour l'huile, dont le dépôt regorgeait ; incité par quelqu'un, il fut même sur le point de changer par ses propres moyens les bouchons-témoins dans le foyer de la locomotive, mais fut prévenu à temps par un chauffeur qui se trouvait là, sans quoi Zakhar Pavlovitch aurait été congédié sans aucun commentaire.
Zakhar Pavlovitch, ne trouvant pas cette fois le boulon convenable, entreprit d'adapter un pivot à la réalisation d'un filetage et il y serait parvenu, car il ne perdait jamais patience, mais on lui dit :
- Eh, 8 pour un filetage, viens donc prendre ton boulon !
Depuis lors Zakhar Pavlovitch eut pour sobriquet "8 pour un filetage", mais on le dupa désormais moins souvent lorsqu'il eut un besoin urgent d'outils.
Ensuite personne ne sut que Zakhar Pavlovitch préférait ce sobriquet à son nom de baptême : il rappelait une partie importante de toute machine et semblait intégrer corporellement Zakhar Pavlovitch à cette patrie authentique où les pouces de métal triomphent des verstes de terre."

Auteur: Platonov Andrej Platonovic

Info: Tchevengour

[ ennui ] [ atelier ] [ usine ] [ sidérurgie ]

 

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