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couple

Maman partie, papa ne s'est pas éternisé. Il est devenu vieux tout d'un coup. Quand il bougeait, ses articulations faisaient un bruit de branches qui s'entrechoquent. On dit qu'on ne meurt pas d'avoir le coeur brisé. Peut-être est-ce vrai. Mais je crois qu'on meurt de ne plus avoir envie de vivre. On meurt de laisser tomber.

Auteur: Greggio Simonetta

Info: Les mains nues

[ mort ] [ dépendance ]

 

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homme-animal

Par la fenêtre, j’ai vu un corbeau se poser sur le toit d’en face. La tête dans les épaules, il ne bougeait pas, sous la pluie. Longtemps après, il était encore là, inerte, grelottant, solitaire et calme, plongé dans ses pensées de corbeau. Alors, un sentiment de fraternité est monté en moi et la solitude a envahi mon cœur.

Auteur: Herzog Werner Stipetic

Info:

[ identification ]

 

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Ajouté à la BD par gaille

peep show

Darlene pelotait ses seins nus, nous les montrant, les yeux pleins de rêve, les lèvres humides, entrouvertes. D’un seul coup elle s’est retournée et a balancé son énorme cul vers nous. Les perles tressautaient en étincelant, s’affolaient, scintillaient. Le projecteur bougeait et dansait comme le soleil. L’orchestre crépitait et tapait. Darlene s’est retournée. Elle a arraché les perles. J’ai regardé, tout le monde regardait. On voyait sa toison à travers le voile couleur chair. L’orchestre lui secouait le cul.
Et je ne bandais pas.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Factotum

[ strip-tease ] [ déprimant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pompette

L’air frais du dehors ne chassa pas mon ivresse. La rue, pleine de monde, était floue comme quand on essaie les lunettes de quelqu’un. Les têtes des gens ressemblaient à des masques. Les phares des automobiles passaient à la hauteur de mon ventre. J’avais du coton dans les oreilles. Les moteurs de taxis avaient un air de ferraille chaude, sans valeur. Le trottoir bougeait sous mes pieds, comme quand on se pèse. On eût dit une rue de rêve, avec des lumières n’importe où.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ bourré ] [ alcool ] [ vision du monde ] [ description ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

Une mouche à la cuirasse verte et luisante n'arrêtait pas de se poser sur le bord épais de ses narines. [...] Il levait le bras en direction de la foule et faisait envers elle de grands gestes elliptiques, comme s'il la couvrait tout entière par la seule paume de sa main. Puis cette même paume venait tapoter avec noblesse sa poitrine décorée. Son autre main bougeait d'une façon nettement moins aristocratique, puisque l'amour que portait la mouche verte à ses narines était à son apogée.

Auteur: Yamen Manai

Info: La sérénade d'Ibrahim Santos, p.55/59

[ insecte ]

 

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cadavre

Une journée plus tard, les oiseux vinrent, les renards vinrent, les mouches, les papillons, et les guêpes vinrent. Judd bougeait, Judd s'étirait, Judd s'étirait, Judd donnait la vie. Au creux de son ventre, les asticots se réchauffaient ; dans la tanière d'une renarde, on se disputait la chair tendre de sa cuisse.
Après, tout fut rapide. Ses os jaunirent, ses os s'effritèrent, bientôt un espace vide qu'il avait jadis peuplé de son souffle et de ses opinions.
Ténèbres, lumière, ténèbres, lumière. Il n'interrompit plus le flot de son nom.

Auteur: Barker Clive

Info: Livre de sang

[ nourriture ] [ disparition ]

 

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obscurité

Il descendit parmi les ombres; celles qui erraient n'étaient pas les moins aimables; les immobiles, il s'en détournait avec effroi; ombres entre les coudriers, phantasmes derrière les aulnes; une d'elles portait une aigrette de feu, ses paupières baissées paraissaient intérieurement illuminées; elle ne bougeait pas. A peine un tressaillement des lèvres, parfois, comme un qui va pleurer et fait encore un dernier effort qui se prolonge mais c'en est trop soudain. Il vit bientôt que les larmes libératrices ne pouvaient pas naître et qu'éternellement ces lèvres trembleraient d'un impossible sanglot.

Auteur: Kowalski Roger

Info: Poésies complètes, Les ombres

[ poésie ] [ inquiétude ] [ imagination ]

 

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poème

La campagne éclatait, embrasée ; et les blés
Jaunis succombaient sous leurs épis d'or brûlés ;
Il faisait un août à racornir les arbres,
Les cieux semblaient plaqués de pierres et de marbres,
Rien ne bougeait en haut, rien ne bougeait en bas,
Et si tout respirait, on ne l'entendait pas ;
(...)
Les grands bois font sonner leurs cimes inégales ;
Et l'on entend des chants incertains de cigales
Et mille bruits charmants errant par-ci par-là :
Soudain, - j'en pleure encore, - un brave oiseau parla
Dans un arbre !

Auteur: Cladel Léon

Info: En Quercy, l'été

[ saison ] [ nature ]

 

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instant

Kendra observait le paysage qui défilait, brouillé par la vitesse, à travers la vitre du quatre-quatre. Comme le mouvement finissait par lui donner le tournis, elle se mit à fixer un arbre. Elle le suivit des yeux tandis qu'il se rapprochait, passait comme une flèche le long de la voiture et s'éloignait peu à peu derrière elle.
Est-ce que la vie était ainsi se demanda-t-elle. On pouvait regarder en avant vers l'avenir ou en arrière vers le passé, mais le présent bougeait trop vite pour qu'on puisse le saisir. On y arrivait quelquefois, peut-être, mais ce jour-là pas du tout. Ce jour-là, ils roulaient sur une autoroute sans fin à travers les collines boisées du Connecticut.

Auteur: Mull Brandon

Info: Fablehaven, tome 1 : Le sanctuaire secret

[ littérature ] [ transport ] [ vitesse ]

 

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fascination

Au bout d'un moment, comme la douleur s'apaisait, il rouvrit les yeux. Le fleuve mesurait quatre cents mètres de large ici, grande balafre lumineuse entre les levées. Il semblait presque lisse, scintillant au soleil tel une nappe de crème ou de soie délavée, mais Kit, une fois accoutumé à la luminosité, vit que la surface était semée de creux et de bosses plutôt que lisse et qu'elle bougeait lentement, imperceptiblement, devant lui.
Rasali avança d'un pas et il sursauta. "Je suis désolé, dit-il en riant. J'ai passé combien de temps à la contempler ? En fait... je ne me rendais pas compte.
- Personne ne se rend compte." Le regard de la femme trahissait un certain amusement.

Auteur: Kij Johnson

Info: Un pont sur la brume

[ absorbé ] [ contemplation ] [ science-fiction ]

 

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