Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 14
Temps de recherche: 0.0304s

boire

La limonade qu'on avale : on ne sent pas du tout le liquide passer mais seulement les mille petites aiguilles brûlantes du gaz.

Auteur: Camus Albert

Info:

 

Commentaires: 0

non-distanciation

Le temps est venu juger la littérature non pas du point de vue des idéaux esthétiques traditionnels, mais avant tout en fonction des demandes actuelles les plus brûlantes.

Auteur: Aitmatov Tchinguiz

Info:

[ politique ] [ informations ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-homme

Je traversais Rome en faisant toujours plus haut glisser la robe de Mina ; ses cuisses de lumière incendiaient l’histoire. Qu’auraient été ces deux mille ans sans sous ma main les cuisses brûlantes de la plus belle des femmes ? Je caressais ces deux mille ans; j’en eusse pétri cent mille.

Auteur: Frégni René

Info: Tendresse des loups

[ divine ] [ obsédante ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

érotisme

Comme elle avait livré son corps, crédule, innocente, elle livrait aussi son âme, confiante, enivrée. Je crus dans un baiser la prendre sur ses lèvres; je lui donnai toute la mienne. Ce fut le ciel, et ce fut tout ! (...) Nos langues se croisaient, brûlantes, acérées; nos âmes se fondaient en une seule.

Auteur: Musset Alfred de

Info: Gamiani ou deux nuits d'excès

[ embrasser ] [ fusion ] [ femme-homme ]

 

Commentaires: 0

amorce

L'affaire débuta un après-midi du mois de juillet, par une chaleur torride, sous un ciel implacablement bleu et de brûlantes rafales de vent et de poussière. Au carrefour de la route qui va de Fort Scott au Nevada et de la nationale 54, qui relie Pittsburg à Kansas City, se trouvent une gargote et un poste d'essence. La baraque en bois a pauvre apparence et ne possède qu'une seule pompe, exploitée par un veuf d'un certain âge et sa fille, une blonde bien en chair.

Auteur: Chase James Hadley

Info: Pas d'orchidées pour Miss Blandish

[ décor ]

 

Commentaires: 0

humanité

Papa était debout près de la fenêtre de la salle d'attente. Quand j'ai posé la main sur son épaule, il s'est retourné. Je n'ai pas eu besoin de parler. Aussitôt il a pleuré. Il a posé la tête sur mon épaule, et ses larmes m'ont fait mal. Je sentais les os de ses épaules, les vieux muscles tendres ; je respirais l'odeur de mon père, la sueur de mon père, l'origine de ma vie. Je sentais ses larmes brûlantes et la solitude de l'homme et la douceur de tous les hommes et la beauté infiniment douloureuses des vivants.

Auteur: Fante John

Info: Pleins de vie

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

massage

Certes, aucun orgasme ne peut résulter du séjour prolongé d'un visage d'homme sous les mains virtuoses d'une masseuse, mais mes pensées ont compensé par de brûlantes extases ce déficit physiologique : on peut dire qu'abandonné au savoir-faire de Marie-Claire Ombredanne j'ai connu une sorte d'orgasme de la conscience, une déchirure d'impudeur a surgi verticale dans mon âme avec la brusquerie d'un drap que l'on déchire. Pour être précis, c'est quand j'ai compris qu'elle voyait distinctement avec ses doigts ce qui se passait derrière mon visage que j'en ai joui avec la brusquerie d'une déchirure - j'ignorais jusqu'à présent que l'on pouvait jouir du visage.

Auteur: Reinhardt Eric

Info: L'amour et les forêts

[ volupté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mystère

Arrivé derrière lui, je tâchai de me rendre compte de ce qu’il pouvait lire tous les soirs avec tant de persévérance. La bibliothèque contenait beaucoup de bouquins, toute la ribambelle qu’ordonne la marine soucieuse de distraire les prisonniers du large, des livres de science, des récits de voyage, et des histoires d’amour pas trop brûlantes : Robinson Crusoé, Paul et Virginie, les Fables de La Fontaine. Mais ce petit bouquin-là vous avait une forme de catéchisme ou mieux d’un… Je me redressai, le frisson dans le dos. J’avais bien vu. C’était… l’Alphabet. Le père Barnabas, le gardien-chef du phare d’Ar-Men, ayant fait ses études et obtenu son diplôme depuis longtemps, lisait… l’alphabet, par conséquent ne savait pas lire !… Pourquoi que cela me donna la chair de poule, au lieu de m’amuser ?

Auteur: Rachilde Marguerite Eymery dite

Info: La Tour d'amour

[ inquiétude ] [ incompréhension ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

désert

Ses ancêtres appartenaient à une tribu de Bédouins nomades. Ils s'arrêtaient dans les oueds, ces lits de fleuve recouverts de végétation, et ils montaient leurs tentes. Les chèvres allaient paître, les femmes cuisinaient sur les pierres brûlantes. Ils n'avaient jamais quitté le désert. Ils se méfiaient un peu des gens de la côte, marchands, corsaires. Le désert était leur maison, ouverte, sans limites. Le désert était leur mer de sable. Tacheté de dunes comme le pelage d'un jaguar. Ils ne possédaient rien. Rien que des traces de pas que le sable bientôt effaçait. Le soleil faisait glisser les ombres. Ils étaient habitués à résister à la soif, à se dessécher comme des dattes, sans mourir. Un dromadaire leur ouvrait la voie, une ombre longue et tordue. Ils disparaissaient au milieu des dunes.
Nous sommes invisibles aux yeux du monde, mais pas à ceux de Dieu.
Ils se déplaçaient avec cette pensée au coeur.

Auteur: Mazzantini Margaret

Info: La mer le matin

[ Islam ] [ minéral ] [ Maghreb ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

canicule

L'odeur du macadam chaud me piquait le nez. Je remuais les jambes, gênée par les briques brûlantes. Impossible d'échapper à la chaleur. Elle nous attendait tous les matins au réveil, persistante et continue, suspendue en l'ait comme une dispute interrompue. Elle faisait fondre nos journées sur le trottoir et dans les cours, si bien que, incapables de rester cloîtrés entre des murs de brique et de béton, nous nous déversions à l'extérieur en emmenant nos vies avec nous. Les repas, les conversations, les débats - tout commençait dehors, puis se libérait, se répandait. Même l'avenue avait changé. D'immenses fissures s'étaient creusées dans les pelouses jaunies, et les chemins se faisaient mous et instables. Ce qui avait été solide et fiable devenait flexible, incertain. Plus rien ne paraissait sûr. Mon père disait que la température distendait les liens, mais ça me semblait plus sinistre encore. J'avais l'impression que l'avenue tout entière se mouvait et s'étirait, tentant de s'échapper d'elle-même.

Auteur: Cannon Joanna

Info: Mrs Creasy a disparu

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel