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stoïcisme

Si tu supportes la fumée, tu te réchaufferas avec la braise.

Auteur: Proverbe africain

Info:

[ survie ]

 

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déclarations d'amour

Baise m'encor, rebaise-moi et baise,
Donne-m'en un de tes plus savoureux;
Donne-m'en un de tes plus amoureux,
Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.

Auteur: Labé Louise

Info: Sonnets, XVII

[ poème ]

 

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femmes-par-hommes

Or cette femme était grande et svelte, avec des yeux de braise. D'une beauté telle que, sur son passage, beaucoup d'hommes tournaient la tête pour mieux l'admirer.

Auteur: Mensah Israël

Info: La femme panthère et autres contes du Bénin

[ éclat ] [ attractive ]

 

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poème

La mer chaude
étire une langue indolente
vers des cuisses dorées
sur un sable de braise.

La paralysie caniculaire sévit.
Derrière l'obscurité des lunettes
le cerveau a de hauts loupés
comme des avions blessés.

Le soleil est sauvage
et il ne faut pas en parler,
mais la terre est un fourneau,
et l'Etna sur le feu
fume du goulot.

Auteur: Vesaas Tarjei

Info: Vie auprès du courant, QUARANTE DEGRES A CATANE

[ plage ] [ chaleur ] [ été ]

 

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vêtements

Le matin, les hommes et les femmes d'Easterly lavaient leurs odeurs de sommeil dans des seaux d'eau qu'il fallait chauffer en hiver. Ils enfilaient des chemises et des jupes bien repassées à l'aide des fers qui marchaient à la braise. Dans leurs habits élégants levant le pouce au bord de la route, ils ressemblaient à n'importe qui d'autre, de n'importe où ailleurs.

Auteur: Petina Gappah

Info: Les racines déchirées : Histoires

[ décence ]

 

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homme-par-femme

Tu aimais la courbe de ma nuque, le parfum de mes cheveux. Ma passion des fleurs, des couleurs, la robe violette achetée à Rome, mes courgettes grillées sur la braise. Et ma patience, disais-tu. Tu aimais le terrier odorant de mes aisselles, mon rire, ma purée d'olives et d'anchois, le calme lisse de mon sommeil, ma discrétion tout au long du jour et mon impudeur dans la jouissance. Tu aimais m'entendre chantonner en me coiffant, rire et babiller avec notre fils. Tu aimais lorsque j'offrais mon visage à la pluie de septembre. Tu m'aimais.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Dans l'ombre de la lumière, p. 225

[ amour ] [ nostalgie ] [ littérature ]

 

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enfance

Finalement, depuis quelque temps, j’avais un lit : du tiroir j’étais passé à un vrai lit. Pendant la nuit je dormais avec une vieille dame car à cette époque, il n’y avait pas de maison de retraite pour les personnes âgées. Il fallait donc s’occuper d’elles de jour comme de nuit. Cette situation dura jusqu’à quand je commençai à travailler.
Le soir venu on se couchait tôt car il n’y avait pas beaucoup d’électricité. Avant d’aller au lit, il faisait bon d’écouter les fables que ma tante me racontait par épisodes, soir après soir, au coin du feu et à la lueur d’une chandelle. Durant les pauses (publicité ?!) on mettait en place les bûches pour qu’elles brûlent complètement et on contrôlait la cuisson des pommes de terre enfouies sous la braise.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 19

[ occupation ] [ souvenir ] [ foyer ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Ton petit jeu de mains baladeuses m'a plu, ça m'a rendu chaud comme la braise... Tout ce que tu fais me rend chaud comme la braise... Quand tu jettes de l'argile au plafond... Toi la chienne, toi la mégère rouge et brûlante, toi la ravissante, ravissante femme... Tu as fait naître de nouveaux poèmes, de nouveaux espoirs, une joie nouvelle et de nouveaux tours chez un vieux chien, je t'aime, j'aime les poils de ta chatte que j'ai senti avec mes doigts, l'intérieur de ta chatte, mouillé, chaud, que j'ai senti avec mes doigts ; toi, debout contre le réfrigérateur - ton réfrigérateur est si merveilleux - tes cheveux lâchés, toi, là, sauvage, l'oiseau sauvage, la chose sauvage qu'il y a chez toi, brûlante, obscène, miraculeuse... Te tordre le cou, essayer d'attraper ta langue avec ma bouche, avec ma langue...
Nous étions à Burbank et j'étais amoureux, d'un amour d'outremer, ma bon dieu de maudite déesse, mon allumeuse, ma chienne, mon mon mon mon con de Paradis entouré de poils, battant, respirant, je t'aime... Et j'aime ton réfrigérateur - et quand on s'attrapait et qu'on luttait corps à corps, cette tête sculptée qui nous regardait avec son petit sourire lyrique, cynique, amoureux, ardent...
Je te veux,
Je te veux,
Je te veux TOI,
TOI TOI TOI TOI TOI TOI !

Auteur: Bukowski Charles

Info: lettre de 1972 à Linda King

[ sexe ] [ obsédé ] [ sincérité ]

 

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